Apprendre la philosophie

Découvrir la philosophie pas à pas

Exemple de dissertation de philosophie rédigée

Bienvenue sur Apprendre la philosophie ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous explique comment réussir votre épreuve de philosophie au bac : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂

Bienvenue sur Apprendre la philosophie ! Comme ça n'est pas la première fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous explique comment réussir votre épreuve de philosophie au bac : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂

un exemple de dissertation en philosophie

Afin que vous compreniez mieux ce que l’on attend de vous dans une dissertation, voici un exemple de dissertation de philosophie. A chaque fois, je précise entre parenthèses juste après à quelle étape de la méthodologie de la dissertation cela correspond. Si vous ne l’avez pas lu, je vous invite à lire d’abord cet article sur la manière de bien commencer sa dissertation de philosophie ou si vous préférez la vidéo c’es t ici.

Sujet : « L’homme est-il à part dans la nature ? » (Exemple de dissertation de philosophie)

Petit rappel de la structure de l’introduction. Pour un exemple d’introduction de dissertation en vidéo c’est ici .

un exemple de dissertation en philosophie

Introduction

Vinciane Despret, philosophe et psychologue, remarque combien les hommes sont enclins à se considérer eux-mêmes comme exceptionnels. Mais, à ses yeux, c’est oublier que nous sommes aussi de grands destructeurs ou si l’on peut dire des êtres particulièrement nuisibles pour les autres, pour nous-mêmes et pour la nature. Ce faisant, elle considère bien les hommes comme « à part » dans la nature, du moins par nos capacités de destruction. Mais, est-il réellement justifié de dire que nous sommes à part dans la mesure où nous restons dépend d’une nature qui peut également nous détruire en tant qu’espèce ? (Accroche qui propose une première réponse au sujet et formule un début d’objection ) Alors, l’homme est-il réellement à part dans la nature ? (Rappel du sujet) A première vue , et si l’on se fie à la manière dont les hommes se considèrent eux-mêmes depuis des siècles, l’homme est bien à part dans la nature car il serait doté de facultés exceptionnelles telles la conscience, un langage riche et articulé, une raison ou encore des cultures variées et complexes qui l’éloignent toujours davantage de la vie animale. Mais, notre tendance à nous considérer comme supérieurs, ne nous fait-elle pas oublier que notre espèce comme toutes les autres est le produit de l’évolution des espèces ? Ainsi, on pourrait dire que l’homme n’est pas particulièrement à part. L’être humain reste une espèce qui, par le fait du hasard, a développé une raison, une conscience de soi, autant de facultés qui sont devenues la norme chez l’homme car elles lui procurent un avantage et lui permettent d’étendre son influence ou peut-être son territoire. Ce mécanisme est le même pour toutes les espèces, pourquoi alors considérer l’homme comme à part ? (Problématique constituée d’une première réponse au sujet « A première vue », puis d’une objection à cette première réponse « Mais »). Nous verrons d’abord que l’être humain peut effectivement être considéré comme à part dans la nature. Puis, nous nous demanderons si cette idée que nous serions une espèce à part n’est pas une pure illusion. Enfin, nous envisagerons bien une spécificité humaine, mais qui au lieu d’être un privilège est plutôt une immense responsabilité. (Annonce du plan en 3 parties) .

Développement

Avant de rédiger le développement de l’exemple de dissertation de philosophie, petit rappel de la structure globale que doit avoir votre devoir. Le nombre des sous-parties est indicatif. Il doit y avoir au moins deux sous-parties par partie et pas plus de trois.

un exemple de dissertation en philosophie

Attention, ci-dessous, je vais mettre des titres Première grande partie / premier paragraphe. Vous ne devez pas les mettre dans vos copies. Je les mets seulement pour que vous compreniez bien la structure. Afin que votre copie soit bien lisible, vous devez passer des lignes entre les grandes parties et revenir à la ligne + alinéa quand vous changez de paragraphe (ou sous-partie).

Première grande partie : l’homme est bien à part dans la nature

Premier paragraphe :.

L’être humain peut semble-t-il être considéré comme à part dans la nature car il est doté de facultés qui le rendent très différent des autres espèces. (Thèse générale du paragraphe qui répond au sujet) Certes, l’être humain appartient en un sens à la nature, car si l’on définit la nature comme l’ensemble de ce qui n’a pas été créé ou transformée par l’homme (définition de la nature) alors l’espèce humaine est bien naturelle. L’homme ne s’est pas créé lui-même, il est donc un être naturel au moins en partie. Mais, l’être humain à ceci de particulier que précisément il a cette capacité à transformer sa nature et à n’être pas totalement soumis à son instinct. Il peut se cultiver c’est-à-dire se transformer si bien qu’il peut devenir réellement très différent d’un autre être humain. (Argument formulé avec mes propres termes pour soutenir la thèse) Aux yeux de Rousseau, ce qui fait la spécificité de l’être humain par rapport aux autres espèces, c’est sa capacité à « se perfectionner ». (Utilisation d’une référence à Rousseau qui justifie la thèse, avec utilisation du vocabulaire de l’auteur). Il remarque ainsi qu’un être humain peut, par les choix qu’il fait, aussi bien devenir un très grand artiste, sportif ou savant, qu’un toxicomane. C’est d’ailleurs lui qui pose la question « Pourquoi l’homme, seul, est-il sujet à devenir imbécile ? » et il y répond que c’est parce qu’il est le seul à être libre, c’est-à-dire à pouvoir ne pas suivre un programme inscrit à l’avance dans ses gènes et qui décide de son mode de vie. Ce que l’on appelle communément un instinct. L’homme peut donc se perfectionner toute sa vie, là où l’animal va très rapidement cesser de changer dès lors qu’il est adulte. (Développement en utilisant les arguments que l’auteur utilise pour justifier sa thèse) Nous pouvons donc dire que l’homme est bien à part dans la nature, car il a cette capacité de se perfectionner que n’ont pas les autres espèces. (Retour au sujet : le but est de rappeler en quoi ce que l’on vient de dire répond au sujet)

(Suite à venir)

▶️ Je vous montre comment développer une sous-partie en vidéo ci-dessous :

Articles similaires

Une réflexion sur “  exemple de dissertation de philosophie rédigée  ”.

' data-src=

Je trouve vos articles très intéressants. Dommage, quelques coquilles!!!

Laissez un commentaire Annuler la réponse.

un exemple de dissertation en philosophie

plans philo à télécharger pour préparer examens & concours     > tous nos plans

289 plans rédigés de philosophie à télécharger

Les sujets stars :).

  • L’État peut-il être juste ?
  • La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?
  • L’homme a-t-il nécessairement besoin de religion ?
  • L’homme doit-il travailler pour être humain ?
  • La conscience est elle ce qui définit l’homme ?
  • La conscience fait-elle de l’homme une exception ?
  • Changer, est-ce devenir quelqu’un d’autre ?
  • L’idée d’inconscient exclut-elle celle de liberté ?
  • Peut-on parler pour ne rien dire ?
  • L’art nous détourne-t-il de la réalité ?
  • Sartre, L'Être et le Néant (1943), Tel, Gallimard, p. 88.
  • Faut-il libérer ses désirs ou se libérer de ses désirs ?
  • Peut-on renoncer à sa liberté ?
  • Est-il raisonnable de croire en Dieu ?
  • Annales BAC 2007 - Toute prise de conscience est-elle libératrice ?

Nouveaux sujets publiés

  • Annales BAC 2021 - Est-il toujours injuste de désobéir aux lois ?
  • Annales BAC 2021 - Sommes-nous responsables de l’avenir ?
  • Annales BAC 2021 - L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?
  • Annales BAC 2021 - Discuter, est-ce renoncer à la violence ?
  • Annales BAC 2017 - Peut-on se libérer de sa culture ?
  • Annales BAC 2017 - Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?

Sujets tendances

Notions les plus demandées.

  • La conscience et l'inconscient
  • Le désir
  • La liberté
  • Le travail et la technique

Plan rédigé, sujet expliqué

Pour chaque sujet de dissertation ou commentaire de texte, un plan rédigé (le plus souvent en 3 parties avec 3 sous-parties) est disponible en téléchargement.

Votre sujet n'est pas dans la liste ? Obtenez en moins de 72h : - problématique entièrement rédigée - un plan détaillé rédigé complet, avec parties et sous-parties - la possibilité de questionner le professeur sur le plan proposé Prestation personnalisée réalisée par un professeur agrégé de philo

Bon à savoir : Tous nos corrigés sont préparés par des professeurs agrégés de philosophie en exercice.

logo digischool

  • Inscription Connexion Devenir Premium
  • Méthodologie et outils

MÉTHODO : comment bien rédiger sa dissertation de philosophie ?

  • Publié le 31 mars 2020
  • Mis à jour le 16 juin 2021

un exemple de dissertation en philosophie

T’entraîner à la rédaction de sujets est la clé ! Une bonne préparation te permettra de réussir et de peut-être t’assurer une bonne note à la dissertation et décrocher une mention au bac de philosophie.

Il y a 3 étapes à prendre en compte dans la construction de ta dissertation de philosophie, si tu les appliques tu auras toutes les cartes en main pour faire une bonne disserte.

1. Quelle méthode choisir ? Quelle architecture de dissertation est la meilleure ?

Les méthodes de dissertation sont variées. Entre ce que t’a dit ton prof, ce que tu as vu sur le net, ce que tu as lu dans ton manuel, etc., il y a souvent de quoi se perdre ! Voici quelques conseils pour choisir entre toutes ces sources.

4 éléments universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie.

D’abord, il faut se rappeler que, si les méthodes sont différentes, il y a 4 éléments qui sont universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie :

  • Une problématique ;
  • Une réponse personnelle et argumentée à cette problématique ;
  • La définition détaillée et approfondie des termes du sujet ;
  • Un plan en trois temps.

Dans tous les cas, choisis la méthode avec laquelle tu te sens à l’aise et n’en change pas. Attention, la méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Je te donne un exemple de méthode, d’architecture, de nomenclature ci-dessous, attention quelques éléments dont tu dois te souvenir :

  • Les noms des parties ne doivent pas apparaître.
  • Le plan guide la hiérarchisation de ton analyse.
  • Tu dois introduire chaque partie par une phrase de transition.

Dans cet exemple de plan en 3 parties (voir ci-dessous), l’enjeu de la question sera de savoir dans quelle mesure le bonheur est le but de la politique .

La méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Partie 1 : qu’est-ce que le bonheur ?

  • Aspect universel 
  • Aspect singulier

Partie 2 : la politique, qui est la gestion des affaires publiques, ne semble donc pas devoir s’occuper du bonheur, qui finalement est quelque chose de propre à chacun.

  • Définition détaillée de la politique  
  • Si l’état prétend imposer sa conception du bonheur aux individus, il y a de fortes dérives totalitaires à craindre.
  • Mais s’il ne s’en occupe pas du tout alors la politique n’est qu’un instrument au service de quelques-uns .

Partie 3 : en réalité, la politique, si elle ne s’occupe pas directement du bonheur, doit cependant faire en sorte que chacun puisse le trouver. Elle doit assurer les conditions de possibilités du bonheur.

  • La politique doit permettre à l’homme d’être éduqué, soigné, etc.
  • La politique d’un état doit assurer la paix intérieure et la paix extérieure, faire en sorte que la vie sociale et le bien commun soient possibles.

2. S’entraîner à définir avec précision les notions du programme de philosophie

Pour cet exercice, n’hésite pas à te faire des cartes mentales (mindmaps) colorées et personnalisées qui te permettront de mémoriser à long terme.

Je te donne un exemple ci-dessous :

Mindmap pour les cours de philosophie

Si tu as du mal à apprendre ton cours, et que tu as besoin d’aide, retrouve des cours synthétiques sur superBac ! Ces fiches sont rédigées par des professeurs certifiés.

 Tu trouveras aussi de nombreux cours et vidéos de notions sur la chaîne Youtube superBac by digiSchool .

3. Entraîne-toi !

Pour s’entraîner avec succès, il y a deux types d’exercices simples et ultra efficaces.

Entraînement à la dissertation n°1 : choisir – remplir – comparer

Choisir un sujet dont tu peux trouver le corrigé en ligne sur superBac. Par exemple, tu peux trouver : « La culture nous rend-elle plus humain ? »

Puis, remplir les étapes en écrivant seulement l’essentiel : définitions, références à un auteur, idée d’argument à mentionner, etc.

Problématique : …

Partie 1 : …

Partie 2 : …, partie 3 : ….

Enfin, comparer avec le corrigé proposé.

Le but n’est pas que tout soit absolument similaire mais que les éléments essentiels soient là : des définitions justes et complètes, des références judicieuses aux auteurs, une bonne méthodologie qui suit une logique de raisonnement, ainsi qu’une réponse personnelle.

Entraînement à la dissertation n°2 : l’exercice de conviction

Pour cet exercice, il vous faudra donc :

  • Choisir un sujet de dissertation de philosophie
  • Trouver la problématique de ce sujet
  • Trouver ta réponse personnelle
  • Argumenter ta réponse personnelle devant un auditoire : par exemple, un ou plusieurs membres de ta famille, et essaye de les convaincre que tu as raison.

Cet exercice te permet de mettre tes idées au clair , de sortir du côté un peu abstrait de la dissertation et de travailler en t’amusant .

De plus, il est fort probable que tes parents ou tes amis te répondent et argumentent à leur tour. Ce qui te permettra de voir des aspects du problème qui t’avaient échappés.

Une fois cet exercice fait, tu peux toujours t’amuser à remplir le plan à trou avec toutes les idées qui auront germé !

Si cet article vous a aidé, dites-le-nous 🙂

Note moyenne 4.1 / 5. Vote count: 22

un exemple de dissertation en philosophie

Comment bien se relire pour ne pas faire d’erreurs d’orthographe ?

Apprendre à bien se relire est primordial pour de nombreuses raisons. Tous les jours, entre nos messages, nos e-mails, nos devoirs à faire, nos examens, nous écrivons énormément et il est parfois difficile de se relire sans méthode fiable. Aurore Ponsonnet, formatrice en orthographe et Maureen Pinneur, responsable pédagogique chez digiSchool, te donnent leurs meilleurs conseils de relecture pour ne plus faire de faute ! Rappels de grammaire, conjugaison, orthographe des mots et techniques de relecture, tout est là, suivez le guide !

un exemple de dissertation en philosophie

Bac de philosophie : les citations à retenir

Chaque jour l'épreuve de philosophie se rapproche, et tu commences à paniquer ou à te demander ce que tu vas bien pouvoir dire dans ta copie ? digiSchool t'a compilé 30 citations qui pourront, on l'espère, te débloquer pour la dissertation !

philosophie bac technologique

Bac technologique 2021 : programme et épreuve de philosophie

La philosophie est la matière commune de tous les bacheliers. Cependant, son programme et l'épreuve qui lui est rattachée connaissent quelques variations selon les filières. Zoom sur la philosophie pour la filière technologique : programme, modalités d'évaluation, conseils de révisions... suis le guide !

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

C’est très utile

Merci pour la comprehension mais je peus avoir les citation merci

Je les veux

un exemple de dissertation en philosophie

bon plan pour moi

Un très grand merci mon professeur pour votre soutien sans même nous connaître.

M’aidera de bien comprendre

Merci, ceci m’aidera beaucoup

quelle la question posé pour la dissertation

Très heureuse de vous lire

Merci beaucoup et j’apprécie énormément votre aide

Arrow

Évitez les fautes dans vos écrits académiques

Évitez le plagiat gratuitement, faire une bibliographie gratuitement.

  • Dissertation

Dissertation de philosophie

Publié le 4 janvier 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 13 mars 2019.

Table des matières

L’épreuve de philosophie au bac : la dissertation de philosophie, comment faire une dissertation de philosophie  la méthode de la dissertation de philosophie , le plan d’une dissertation de philosophie, des exemples complets de dissertations de philosophie, obtenir la correction de votre dissertation de philosophie .

L’épreuve de philosophie au Bac en France est très redoutée. Il s’agit d’une épreuve écrite qui dure 4 heures et a un coefficient qui dépend de votre filière (L, ES ou S).

Vous avez le choix entre deux formes d’évaluation :

  • Le commentaire de texte
  • La dissertation de philosophie

La dissertation de philosophie vous demande d’étudier un sujet qui peut être posé sous forme de question, citation ou phrase. Il est primordial de construire une réflexion autour de la question sous-jacente au sujet : la problématique.

Il vous faut disserter de manière argumentative en utilisant des auteurs, concepts et exemples étudiés en cours.

Combien de fautes dans votre document ?

Nos correcteurs corrigent en moyenne 150 fautes pour 1 000 mots . Vous vous demandez ce qui sera corrigé exactement ? Déplacez le curseur de gauche à droite !

un exemple de dissertation en philosophie

Faites corriger votre document

Nous avons créé une méthode imparable pour vous aider à faire une dissertation de philosophie parfaite.

Cette méthode s’effectue en 5 étapes :

  • L’analyse du sujet.
  • La problématisation.
  • L’argumentation.
  • La rédaction.

Voir la méthode pour faire une dissertation de philosophie

Une dissertation de philosophie doit être équilibrée et suivre une structure de plan précise.

Le plan doit contenir :

  • Une introduction .
  • Deux ou trois parties dans le développement.
  • Une transition entre chaque partie et sous-partie.
  • Une conclusion .

Nous avons donc rédigé un article avec des précisions sur ces différentes parties et avons même créé un plan type pour la dissertation de philosophie que vous pouvez utiliser pour votre travail.

Nous avons appliqué les règles de structure et rédaction d’une bonne dissertation de philosophie dans les exemples proposés dans cet article .

Vous pouvez les consulter, afin de vous faire une idée de ce à quoi doit ressembler une bonne dissertation de philosophie.

Voir les exemples de dissertations de philosophie

Corriger des textes rapidement et facilement

Corrigez des phrases, des paragraphes ou des textes entiers en un clin d'œil grâce à notre correcteur d'orthographe gratuit.

Corriger un texte gratuitement

Scribbr peut vous aider à obtenir une bonne note à votre dissertation de philosophie avec son service de correction des dissertations  !

Citer cet article de Scribbr

Si vous souhaitez citer cette source, vous pouvez la copier/coller ou cliquer sur le bouton “Citez cet article” pour l’ajouter automatiquement à notre Générateur de sources gratuit.

Debret, J. (2019, 13 mars). Dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 18 juin 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/dissertation-philosophie/

Cet article est-il utile ?

Justine Debret

Justine Debret

D'autres étudiants ont aussi consulté..., la méthode de la dissertation de philosophie , exemple de dissertation de philosophie, plan d'une dissertation de philosophie.

  • L’épreuve au bac
  • La dissertation
  • L’explication de texte (L/ES/S)
  • L’étude de texte (STT-STI)
  • Terminale (voie générale)
  • Terminale (voie technologique)
  • bibliographies

La dissertation de philosophie

Cette page contient : 1) Des explications pour bien comprendre en quoi consiste une dissertation de philosophie. 2) La liste des tutoriels pour vous entraîner à la pratique de la dissertation de philosophie (aller directement à la liste des tutoriels )

1. Ce qu’est une dissertation de philosophie

Une dissertation de philosophie est une réflexion argumentée sur un sujet donné. Au baccalauréat, le sujet donné se présente toujours sous la forme d’une question, en rapport avec les notions du programme, étudiées pendant l’année. Par exemple : Peut-on être heureux, sans être libre ? ou Pourquoi désirer l’impossible ? Cette question de départ doit être problématisée par vous, et c’est peut-être là l’une des difficultés majeures de l’exercice !

2. Les bons ingrédients d’une dissertation de philosophie

Pour produire une réflexion argumentée sur un sujet, il est d’abord nécessaire de savoir de quoi l’on parle : quel est le sens global de la question posée, quels sont les différents sens possibles des termes clefs de la question ? Il ne faut non plus avoir peur de donner son point de vue sur la question. Ce qui importe, c’est que votre point de vue soit argumenté et enchaîne des idées et des arguments de façon logique et construite. Enfin, une réflexion solide et convaincante ne peut pas reposer sur des idées creuses. Il est donc important que vous fassiez reposer votre analyse sur des connaissances solides et des exemples judicieux (ce qui demande une bonne culture générale ). Des références de philosophes, bien analysées, sont aussi les bienvenues, même si elles ne sont pas obligatoires.

3. La bonne structure générale d’une dissertation de philosophie

Votre correcteur jugera de la qualité de votre dissertation de philosophie sur les différents contenus évoqués plus haut. Mais il examinera aussi attentivement le mouvement d’ensemble de votre réflexion. La question de départ est-elle problématisée, en introduction ? La réflexion prend-elle comme fil conducteur la problématique, tout au long du développement ? Une réponse claire (qui peut être néanmoins nuancée) est-elle donnée en conclusion ?

4. La nécessité de s’entraîner à l’exercice de la dissertation de philosophie

Savoir en quoi consiste une dissertation de philosophie est déjà bien, mais ne suffit pas ! Il vous faut maintenant apprendre comment en faire une ! Pour cela, je vous propose une série de tutoriels, qui seront bâtis selon la structure suivante : 1. des explications sur des points précis de la méthode 2. leur illustration par un exemple 3. des exercices à faire et dont la correction vous sera donnée dans le tutoriel suivant.

Faites ces exercices pour vous-même, ou mieux, envoyez-les dans la zone « commentaires », pour que je vous les corrige. Vos questions, sur des points de méthode que vous ne comprenez pas, ou vos suggestions, pour améliorer les tutoriels, sont aussi les bienvenues !

5. Liste des tutoriels sur la dissertation de philosophie

  • Tutoriel n°1 : Le sens des termes interrogateurs (publié le 8/09/2014 )
  • Tutoriel n°2 : La définition des termes clef (publié le 10/09/2014)
  • Tutoriel n°3 : Analyser le verbe du sujet (publié le 21/09/2014)
  • Tutoriel n°4 : Comment analyser l’adverbe du sujet, s’il y en a un ? (publié le 25/09/2014)
  • Tutoriel n°5 : Comment trouver la problématique ? (publié le 10/10/2014)
  • Tutoriel n°6 : Comment trouver des idées pour la réflexion ? (publié le 23/10/2014)
  • Tutoriel n°7 : Comment faire un plan de dissertation ? Première partie. (publié le 01/11/2014)
  • Tutoriel n°7 bis : Corrigé de l’exercice du Tutoriel n°6 (publié le 02/11/2014)
  • Tutoriel n°8 : Comment faire un plan de dissertation ? Deuxième partie. (publié le 09/11/2014)
  • Tutoriel n°9 : Comment développer l’argumentation ? (publié le 18/11/2014)
  • Tutoriel n°10 : Comment analyser un exemple ? (publié le 01/12/2014)
  • Tutoriel n°11 : Comment utiliser des références philosophiques ? (publié le 12/12/2014)
  • Tutoriel n°12 : Les cinq erreurs à éviter dans une dissertation de philosophie (publié le 19/12/2014)
  • Tutoriel complémentaire : Comparaison entre la dissertation de philosophie et l’explication de texte (publié le 19/02/2015)

Quels autres tutoriels aimeriez-vous voir publier ? Proposez vos suggestions, dans la zone des commentaires !

Laisser un commentaire Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Commentaire

Adresse de messagerie *

JavaScript est actuellement désactivé. Afin de pouvoir poster un commentaire, s'il vous plaît contrôlez que les Cookies et JavaScript sont activés puis rechargez la page. Cliquez ici pour savoir comment activer JavaScript dans votre navigateur.

Allez à l’espace :

  • enseignants
  • CAPES Agrégation
  • carte heuristique
  • culture générale
  • dissertation (supérieur)
  • dissertation (Terminale)
  • étude de texte (STT-STI)
  • explication de texte
  • gestion du temps
  • lectures conseillées
  • mémorisation
  • outils de travail
  • psychologie positive

LIVRES DISPONIBLES (Supérieur)

 

 

 

.

 

 

disponible en Kindle

 

 

 

LIVRES DISPONIBLES (Terminale)

Vous voulez réussir votre dissertation de philosophie au Bac ?

Voir un extrait Achetez sur Amazon (Kindle)

Vous voulez lire des oeuvres philosophiques d'un niveau abordable et bien expliquées ?

un exemple de dissertation en philosophie

La dissertation philosophique

Il s'agit d'être logique de bout en bout.

Ce travail est tout simplement un texte argumentatif plus élaboré, qu'on introduit et conclut de la même manière que ce dernier. Votre professeur, s'il en est fervent partisan ou s'il voit que cela convient mieux à votre tempérament ou au sujet, vous le fera surtout exécuter dans votre deuxième ou troisième cours. La dissertation est l'occasion de perfectionner votre habileté à argumenter en vous proposant un point de départ plus complexe.

Dans le texte argumentatif, vous ne considériez au plus que deux positions : la vôtre, à la défense de laquelle vous vous employiez avant tout, et l'embryon d'une autre, sous la forme d'au moins une objection à votre position. La dissertation dite «philosophique» vous impose au départ d'en examiner deux, qu'on appelle la thèse et l'antithèse, face auxquelles on vous demande de vous situer, ce qui donne une troisième position, la vôtre. En général, la première position (la thèse) est celle d'un auteur ou d'une doctrine donnés, sur un sujet donné, que votre professeur précise dans ses directives; l'antithèse, c'est une position contraire ou différente sur ce même sujet. Quant à votre position, elle devrait apparaître dans ce qu'on appelle la synthèse.

En rédigeant une dissertation philosophique, vous savez donc dès le départ que son développement comportera trois parties, de plusieurs paragraphes chacune: une première où vous résumez la thèse et ses arguments à propos du sujet traité; la seconde où vous présentez l'antithèse et ses arguments; et la troisième, plus élaborée car vous y discutez les deux points de vue précédents, de manière à prendre finalement position.

Vous avez le choix entre deux grandes formes de dissertation selon que, tout bien réfléchi, vous êtes nettement favorable à l'une des positions en présence ou qu'au contraire, l'une et l'autre vous laissent en partie insatisfait. La première découle tout naturellement du texte argumentatif : elle vous demande de présenter deux positions opposées et d'opter en faveur de l'une contre l'autre. La seconde, classique, vous demande de réconcilier deux positions plus ou moins opposées. Dans la première forme, voyez-vous comme un juge qui tranche tout en faisant preuve d'impartialité ; dans la seconde, voyez-vous plutôt comme un négociateur qui trouve une solution acceptable aux deux parties en présence. Vous avez tout compris : dans les deux cas, il faudra non seulement trouver des arguments, mais des arguments nuancés. Dans le texte argumentatif, vous travailliez à la hache, ici, vous faites dans le patinage de fantaisie. Mais logiquement.

Comment présenter la thèse et l'antithèse ?

Avec la pratique, on apprend à présenter thèse et antithèse de manière à ce qu'elles se répondent l'une à l'autre, soit qu'elles s'opposent directement, soit qu'elles divergent sans nécessairement être contradictoires. Attachez-vous à faire ressortir les oppositions, différences ou ressemblances qui vous seront utiles pour la suite.

Assurez-vous de votre mieux que des positions que vous croyez contraires le sont effectivement et que les différences qui distinguent des positions comparables ne camouflent pas une opposition plus profonde. Bref, efforcez-vous de bien comprendre les positions en présence!

La synthèse

Évidemment, la synthèse représente le principal défi de la dissertation. Le problème ne se présente pas de la même manière selon la forme de la dissertation où vous vous trouvez engagé.

1) Vous êtes un juge : pesez le pour et le contre et tranchez

La principale difficulté est de justifier votre option en faveur d'une position contre l'autre sur la base de vos propres arguments originaux. Vous ne pouvez pas réduire votre synthèse à: «Je suis d'accord avec la thèse (ou l'antithèse) pour les mêmes raisons que son auteur, et donc je suis contre l'antithèse (ou la thèse)». Comment faire? Vous terminerez la présentation de la thèse et de l'antithèse en résumant le mieux possible l'enjeu de la dispute selon vous (un paragraphe), enjeu face auquel vous avez sans doute un avis: c'est votre balance, en quelque sorte, qui se précisera si vous «pesez le pour et le contre», comme on dit. Pour ce faire, identifiez et démontrez les avantages et désavantages selon vous de chacune des positions (de deux à quatre paragraphes). Si vous avez du mal à discerner avantages ou désavantages, essayez d'imaginer les conséquences concrètes de chacune des positions dans diverses situations pertinentes. Ou essayez de voir en quoi chacune a raison et chacune a tort. Finalement, vous appréciez dans un dernier paragraphe le résultat de votre «pesée» et vous tranchez en faveur de la position la plus avantageuse, la plus juste et pertinente à vos yeux. Votre position, ici, est une synthèse dans la mesure où elle place deux positions opposées sur une même balance: c'est votre balance et on s'attend à ce qu'elle s'élève au-dessus de la mêlée.

2) Vous êtes un négociateur : à vous de trouver le ''juste milieu''.

Dans ce type de dissertation, on vous invite à réconcilier les deux points de vue en présence. Il faut alors être attentif à ce qui, dans chaque position, vous laisse en partie insatisfait. Ici, attention à un piège : certains sont portés à réconcilier artificiellement, dissertation oblige, les deux théories en présence en se rabattant sur la stratégie tentante du «juste milieu», qu'on doit manier ici avec des pincettes car elle peut s'avérer intenable. En effet, deux points de vue opposés peuvent à l'analyse se révéler tout à fait contradictoires, auquel cas aucune conciliation n'est possible. Que faire? À l'issue de votre présentation des positions en présence, il faut déterminer s'il y a ou non contradiction. Trois cas sont possibles.

Premier cas: il n'y a pas de contradiction, ni même de réelle opposition entre les deux positions qui envisagent simplement le même problème d'angles différents et il s'agit de les rapprocher. Vous terminez la présentation des thèse et antithèse en expliquant ce diagnostic et en montrant en un ou deux paragraphes que, sur la base de votre propre compréhension du problème traité, chacun des points de vue en présence est incomplet et que la meilleure chose à faire est d'utiliser l'un pour compléter l'autre: c'est le «juste milieu» en version «salade mélangée» pour ainsi dire. Et, en un ou deux paragraphes de plus, vous mélangez votre salade. Attention ! Il est important de mélanger des ingrédients qui vont ensemble. Assurez-vous donc que votre salade ne soit pas trop indigeste et qu'elle soit bien brassée. Que ce soit bien un juste milieu. Autrement dit: gare aux contradictions possibles qui, cette fois, vous guettent vous-même au lieu des auteurs en présence.

Deuxième cas: il n'y a pas de contradiction fondamentale, mais il y a une opposition sur un aspect particulier; si ce n'était de cet aspect, les deux parties s'entendraient. C'est le cas des lutteurs qu'il faut séparer: vous l'expliquez (un paragraphe). Malheureusement, il faut ensuite «couper les cheveux en quatre» pour les en convaincre. Vous examinez en un ou deux paragraphes les limites des deux positions de manière à faire de la place au milieu: c'est votre synthèse, que vous exposez ensuite en un paragraphe (Ouf!).

Troisième cas: il y a contradiction fondamentale (Aïe!) et vous avez affaire à des points de vue irréconciliables sur le terrain où ils s'affrontent, ce que vous expliquez (un paragraphe). Vous vous livrez ensuite à la haute voltige ultime, vous résolvez la contradiction: vous amenez le débat sur un autre terrain où les deux positions deviennent conciliables, ce que vous exposez en un ou deux paragraphes. Ça s'appelle déplacer le débat. Cet «autre terrain», c'est votre synthèse qui, en faisant voir le problème autrement, réconcilie les deux autres.

Félicitations ! Même votre prof n'y arrive pas toujours...

Pour finir, n'oubliez pas de conclure. Vous le faites de la même manière que le texte argumentatif ou, si c'est plus approprié selon vous, de la même manière que le commentaire critique.

un exemple de dissertation en philosophie

- 50 % SUR LE PROGRAMME DE CULTURE GÉNÉRALE PENDANT

Exemple de dissertation de philosophie rédigée et commentée.

un exemple de dissertation en philosophie

Dans cet article, je prépare, rédige et commente entièrement un exemple de dissertation de philosophie sur le sujet « Philosopher, est-ce apprendre à mourir ? ».

Je trouve que « Philosopher, est-ce apprendre à mourir ? » est un sujet de dissertation de philosophie plutôt difficile. En effet, la question de la mort (qui n’est pas une notion du programme de terminale) rend l’énoncé assez précis, et il demande en même temps une bonne culture philosophique.

Savoir mourir est la seule chose qu’un jour on exigera forcément de nous. Sénèque, Lettres à Lucilius

En termes de méthode, je vais tout d’abord définir les termes du sujet, puis trouver une problématique . Je rédigerai ensuite l’introduction, les grandes parties du développement, et la conclusion en les commentant séparément.

Inspire-toi de cet exemple de dissertation de philosophie et tu seras plus à l’aise dès ton prochain devoir. Si tu as des questions, pose-les-moi dans les commentaires et j’y répondrai sans faute.

Travail préparatoire de l’exemple de dissertation

Je définis les termes du sujet de la manière suivante :

  • «  philosopher » : c’est i) l’activité intellectuelle ii) que pratiquent les hommes appelés « philosophes » iii) dans le but d’atteindre la sagesse ;
  • «  apprendre » : acquérir une i) connaissance, ii) un savoir-faire, ou iii) une disposition ;
  • «  mourir » : i) cesser de vivre d’un point de vue biologique, ii) être dans un état de transition entre la vie et la mort.

Pour problématiser le sujet, je trouve le point de départ de ma réflexion ; puis j’en déduis le problème intellectuel de la dissertation à partir duquel je le formule ma problématique.

Quelle est l’idée frappante dans l’énoncé ?

L’hypothèse que la philosophie se réduise à l’apprentissage de la mort semble radicale.

On ne peut pas répondre « oui » à la question « Philosopher, est-ce apprendre à mourir ? », car cela disqualifierait beaucoup de questionnements philosophiques. Par exemple, la métaphysique, définie comme l’étude d’un ordre de réalités supérieures, ne traite pas de la préparation à la mort.

Le problème intellectuel est donc de savoir s’il faut exclure l’hypothèse surprenante soumise par l’énoncé.

Voici ma problématique : «  La philosophie pourrait-elle se réduire à la préparation à la mort ?  ».

Plan détaillé de l’exemple de dissertation

  • Elle transcende le champ de l’existence humaine, de la vie et de la mort, lorsqu’elle porte sur l’essence de la réalité ( La République , Platon).
  • Elle dépasse l’échelle individuelle lorsqu’elle traite de l’organisation de la vie collective ( Les politiques , Aristote).
  • Elle prépare à la vie, plutôt qu’à la mort, lorsqu’elle est de nature éthique ( Critique de la raison pratique , Kant).
  • La philosophie antique prévenait en particulier l’angoisse de la mort ( Fragments , Épicure).
  • Plus fondamentalement, elle préparait l’individu à la mort en changeant son rapport au temps qui passe ( Lettres à Lucilius , Sénèque).
  • En philosophant, l’homme apprenait aussi à se détacher du monde sensible ( Gorgias , Platon).
  • «  Philosopher  » a d’abord été, dans l’Antiquité, synonyme d’un mode de vie qui favorisait la conscience des limites de l’existence humaine ( Qu’est-ce que la philosophie antique ? , Pierre Hadot).
  • La philosophie est ensuite devenue une activité purement intellectuelle visant le développement d’une science rigoureuse ( Métaphysique , Aristote).
  • Les deux conceptions de l’activité philosophique alterneraient dans l’histoire de la philosophie ( Histoire de la philosophie , Julian Marias).

Introduction de l’exemple de dissertation

Dans son Histoire de la philosophie , Julian Marias considère que seule la métaphysique mérite le nom de « philosophie ». «  Philosopher  », ce serait ainsi réfléchir en priorité à un ordre de réalités supérieures qui ne tombent pas sous les sens. Cette idée rend surprenante l’hypothèse interrogée par l’énoncé.

On peut entendre par «  philosopher  » l’activité intellectuelle que pratiquent les hommes appelés « philosophes » dans le but d’atteindre la sagesse. Le verbe «  apprendre  » désigne lui l’acquisition d’une connaissance, d’un savoir-faire, ou d’une disposition. «  Apprendre à mourir  » consisterait donc à se préparer à passer de la vie à la mort en cultivant un savoir ou un entraînement particuliers.

Or, l’hypothèse selon laquelle l’activité philosophique se réduirait à cette seule préparation apparaît de prime abord radicale. En effet, la mort n’est qu’un thème marginal de la philosophie telle qu’elle est appréhendée à l’époque contemporaine. Elle n’est pas, par exemple, une notion du programme de terminale. Elle ne semble pas non plus être une porte d’entrée vers la philosophie. Au contraire, on « philosophe » plutôt pour vivre, pour approfondir son rapport à autrui et s’insérer dans le monde – en somme, pour atteindre le bonheur. L’hypothèse faiblit encore si on ausculte la nature de l’activité philosophique. La philosophie est aujourd’hui une discipline littéraire spéciale, dont les théories sont réputées complexes et le style obscur. On la conçoit comme un discours, une science, et non pas comme un apprentissage pratique. En quoi précisément «  philosopher  » dépasserait-il largement la seule préparation à la mort ? À s’arrêter à ce premier constat, l’hypothèse à examiner paraît saugrenue. Le rapport à la mort est-il pour autant étranger à l’essence de l’activité philosophique ? On peut dépasser l’étonnement initial provoqué par le sujet et retrouver son intérêt en consultant l’histoire de la philosophie. Dans quelle mesure «  apprendre à mourir  » serait-il alors une composante essentielle de la philosophie ?

La philosophie pourrait-elle se réduire à la préparation à la mort ?

Si la réflexion philosophique semble de prime abord embrasser un champ bien plus large que la seule préparation à la mort (I), ce thème apparaît cependant fondamental dans la sagesse existentielle que s’efforçaient d’atteindre les philosophes de l’Antiquité (II), ce qui révèle l’évolution du sens et du contenu de l’activité philosophique jusqu’à l’époque contemporaine (III).

Commentaires  :

  • J’ai choisi une accroche qui va dans le sens du point de départ de ma réflexion afin de souligner l’étonnement que doit légitimement provoquer l’énoncé.
  • Je définis les termes du sujet très simplement et je ne mélange pas cet enjeu de l’introduction avec la problématisation (le prochain enjeu de l’introduction).
  • J’écris systématiquement les termes de l’énoncé entre guillemets afin de signaler au correcteur que je traite le sujet et uniquement le sujet.
  • Je développe le point de départ de ma réflexion («  Or, l’hypothèse selon laquelle l’activité philosophique se réduirait à cette seule préparation apparaît de prime abord radicale. ») en évoquant brièvement des idées que j’approfondirai dans le développement de la dissertation.
  • J’ai choisi un plan dialectique classique : thèse, antithèse, dépassement.

1 ère partie de l’exemple de dissertation

La réflexion philosophique paraît tout d’abord irréductible à la préparation à la mort en raison de la grande diversité de ses thèmes.

Les questions privilégiées du philosophe transcenderaient l’existence humaine. Le philosophe ne réfléchirait pas à la vie et la mort, mais à l’essence de la réalité – l’homme n’est donc pas l’objet de ces réflexions. De ce point de vue, la philosophie équivaudrait à la métaphysique, c’est-à-dire à la connaissance d’un ordre de réalités supérieures, celles qui ne tombent pas sous les sens. Tel est l’objectif que lui assigne Platon, le penseur le plus influent de toute la philosophie occidentale. «  Philosopher  », c’est plus précisément se consacrer aux Idées, qui sont les essences éternelles de la réalité, indépendantes du monde sensible, qui est lui le lieu naturel de l’ignorance. Hors de cette vie théorique, l’homme est condamné à vivre dans l’illusion, à confondre la réalité véritable avec les apparences, comme l’explique Platon dans sa célèbre allégorie de la caverne  : «  Crois-tu, demande Socrate , que de tels hommes auraient pu voir quoi que ce soit d’autre, d’eux-mêmes et les uns des autres, que les ombres qui, sous l’effet du feu, se projettent sur la paroi de la grotte en face d’eux ?  » ( La République ). L’activité philosophique servirait donc à identifier l’essence véritable de la réalité.

Ce n’est cependant pas ce à quoi se résume l’action de «  philosopher  ». Même en excluant la métaphysique et en s’intéressant à l’homme, le questionnement philosophique ne se réduit pas au rapport à la mort. Par exemple, l’organisation de la vie collective est un des thèmes privilégiés des philosophes : la philosophie dite « politique » est une des branches les plus fertiles de la philosophie au sens large. «  Philosopher  » ne serait donc pas «  apprendre à mourir », mais apprendre à vivre ensemble. Aristote, qui pourrait disputer à Platon le titre de philosophe le plus influent de l’histoire de la pensée occidentale, affirme que l’homme est un «  animal politique  » ( zoon politikon ). En effet, il est capable, par le langage, de restituer rationnellement la réalité objective. Or, la nature ne crée rien en vain. Le logos signifie donc que les hommes sont voués à s’entendre afin d’engendrer, par la discussion, un nouvel ordre de réalité, une réalité politique. «  Que l’homme soit un animal politique à un plus haut degré qu’une abeille quelconque ou tout autre animal vivant à l’état grégaire, cela est évident  » ( Les politiques ). La réflexion philosophique dépasserait par-là le champ de l’existence individuelle.

La métaphysique et la philosophie politique n’épuisent toutefois pas le questionnement philosophique. «  Philosopher  », c’est aussi interroger la vie de l’individu, mais on ne voit toujours pas, même dans ce cadre, la prépondérance de la préparation à la mort. La réflexion philosophique prétend au contraire, dans sa version la plus pratique (par exemple dans le stoïcisme ), apprendre à vivre. Ainsi, l’éthique, c’est-à-dire la « science » des principes de bonne conduite, est une branche majeure de la philosophie. Le système de Kant culmine par exemple dans l’idée que l’homme est libre parce qu’il est capable de mener son existence en fonction de principes moraux. L’activité philosophique permet, dans cette perspective, de découvrir la loi de la raison en vertu de laquelle une action est bonne. L’impératif catégorique du philosophe allemand n’apprend pas à mourir, il est une maxime de vie : «  Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être érigée par ta volonté en une loi universelle  » ( Critique de la raison pratique ). Même Kant, qui a marqué l’histoire de la philosophie en replaçant le sujet au centre de la réflexion – même lui ne donne pas un rôle essentiel à la préparation à la mort.

L’hypothèse interrogée par l’énoncé semble par conséquent très étonnante. En creusant l’histoire de la philosophie, on s’aperçoit pourtant que le sens et le contenu de l’activité philosophique ont fait une place spéciale à la question de la mort.

  • Même si je viens d’annoncer le plan, j’introduis la grande partie en essayant de varier la formulation (par rapport à l’annonce de plan).
  • J’ai classé mes arguments par ordre d’évidence décroissante : je commence par le « thème » philosophique en apparence le plus éloigné de la question de la mort (la métaphysique), puis j’évoque ensuite ceux qui le sont moins (la philosophie politique et l’éthique).
  • Je saupoudre les termes du sujet et leurs alternatives afin que le correcteur ne puisse jamais penser que je m’écarte d’un millimètre du sujet.
  • Je mobilise une seule référence par paragraphe parce que c’est à la fois la manière la plus simple de procéder et une garantie contre le name dropping .
  • Je conclus la grande partie en 2 phrases : la première pour rappeler l’idée générale, la seconde pour amener l’idée générale suivante.
  • J’évoque explicitement « l’énoncé » pour montrer au correcteur que je veux résoudre méthodiquement le problème intellectuel de la dissertation.

2 ème partie de l’exemple de dissertation

«  Apprendre à mourir  » était une dimension caractéristique de la sagesse que s’efforçaient d’atteindre les philosophes de l’Antiquité.

Ils recherchaient tout d’abord la sérénité dans l’existence. Or, cette absence de trouble visait en particulier la mort, qui est une source majeure d’angoisse chez l’être humain. «  Philosopher » c’est, à cet égard, apprendre à dompter le stress injustifié qui naît de la perspective de la cessation de la vie. La réflexion philosophique apparaît alors comme une préparation, un entraînement de l’esprit. Épicure conçoit la philosophie comme le moyen de supprimer, chez l’homme, le mal, la peur, et la souffrance. Lui-même atteint d’une maladie grave depuis plusieurs années, et en cela spécifiquement conscient du terme de son existence qui le guette, il considère pourtant que l’individu souffre surtout en imagination, que ses maux sont des constructions dues à son ignorance. Celui qui ne philosophe pas n’est pas préparé à mourir : «  Chacun de nous quitte la vie avec le sentiment qu’il vient à peine de naître  » ( Fragments ). Comment un épicurien apprend-il à mourir ? Il doit connaître le monde et cultiver l’art de bien vivre, qui repose sur un dosage du plaisir au nom même du plaisir. Ainsi, l’existence philosophique serait en elle-même une préparation à la mort.

La philosophie antique transformait plus précisément le rapport à la mort en altérant le rapport au temps. Elle apprenait à l’homme que la mort n’est pas le terme brutal, soudain de la vie, mais une composante même de l’existence. Philosopher, ce serait donc réveiller, puis amplifier le sentiment du temps qui passe. Le stoïcien Sénèque recommande à son ami Lucilius de voir chaque nuit comme une petite mort : «  Disposons donc chacune de nos journées comme si elle fermait la marche, comme si elle achevait et complétait notre vie  » ( Lettres à Lucilius ). Placé, comme Épicure autrefois, dans une situation qui rend son rapport personnel à la mort exceptionnel – Néron l’a contraint à se suicider – il se rend compte que l’homme gâche son temps. «  Philosopher  », c’est dès lors reprendre conscience du « prix » du temps, qui est en réalité la seule valeur absolue qui existe. Le sage sait que la fin est toujours proche ; il se prépare donc à mourir le plus tôt possible, il ne remet pas ça pour ses vieux jours. En cela, le rapport à la mort est un aspect essentiel de la vie philosophique.

Il déterminerait même le rapport au monde du philosophe. Puisque le temps fuit, puisque l’agitation de l’esprit est artificielle, c’est l’existence elle-même qui apparaît futile. Si, comme le dit Sénèque, vivre c’est mourir, le véritable sens de la vie ne serait-il pas ailleurs ? Ne faudrait-il pas finalement dépasser la vie pour «  apprendre à mourir  » ? Pour Platon, la sagesse consiste à se libérer des contraintes du monde sensible qui entravent l’épanouissement de l’esprit. «  Philosopher  », c’est travailler à élever l’âme vers le ciel des Idées ; or, elle est enchaînée à la réalité de la matière, en particulier à celle du corps humain. C’est pourquoi Socrate qualifie le corps de «  tombeau de l’âme  »  : «  Tu sais, en réalité, nous sommes morts. Je l’ai déjà entendu dire par des hommes qui s’y connaissent : ils soutiennent qu’à présent nous sommes morts, que notre corps est un tombeau  » ( Gorgias ). Dans cette perspective, l’homme est déjà mort spirituellement, et il doit mourir physiquement, c’est-à-dire rompre toute association avec son corps, pour accéder à la vie de l’esprit, libérer son âme en fréquentant les Idées. Ainsi, la préparation à la mort serait déterminante dans la conquête de la sagesse.

La philosophie antique permet donc de comprendre que l’hypothèse soumise par l’énoncé n’est pas sans fondement. Il reste cependant à évaluer l’influence de cette période et de sa conception de la sagesse à l’égard de la philosophie dans un sens plus général.

  • En termes de méthode, j’applique exactement les mêmes principes que pour la 1ère grande partie.
  • J’ai classé mes arguments par ordre de précision croissante : la sérénité face à la mort, l’intégration de la mort dans la vie, puis la valorisation de la mort (équivalente à la libération de l’esprit).
  • J’ai inséré des considérations biographiques (sur Épicure et Sénèque) pour mettre en évidence, dans le rapport philosophique à la mort, le lien entre la pensée et la vie.
  • J’ai rédigé des questions dans le dernier paragraphe pour le rendre plus dynamique.
  • Cette 2ème partie révèle bien la difficulté du sujet, qui fait appel à la distinction (pas évidente) entre la philosophie comme mode de vie et la philosophie comme discours.

3 ème partie de l’exemple de dissertation

Le sens et le contenu de l’action de «  philosopher  » ont en fait évolué le long de l’histoire de la philosophie.

Ils ont tout d’abord donné une place importante à la préparation à la mort. En effet, la philosophie antique prescrivait un certain mode de vie, tourné vers la recherche du bonheur. Elle ne consistait pas seulement en théories et en discours, elle avait un versant pratique : les philosophes vivaient souvent à l’écart de la cité, dans une marginalité plutôt méprisée par l’opinion, et ils s’entraînaient à dominer leurs passions, dont la crainte du trépas. Dans Qu’est-ce que la philosophie antique ? , Pierre Hadot montre que «  philosopher  » signifait alors faire le choix d’une certaine manière de vivre. Or, ce choix était le point de départ de l’activité philosophique, et non pas l’effet du discours. La « pratique » philosophique comprenait des exercices spirituels, pratiqués seul ou accompagné d’autres disciples : régimes, abstinence, épreuves d’endurance, méditations, préméditation des maux (chez le stoïcien Marc-Aurèle, par exemple), examens de conscience, et bien sûr des exercices relatifs à la mort (telle la simulation d’assassinat dans les rituels d’initiation). Selon le spécialiste de l’Antiquité, ces pratiques «  étaient toutes destinées à opérer une modification et une transformation dans le sujet qui les pratiquait  ». «  Apprendre à mourir  » était donc une dimension essentielle de l’activité philosophique.

Cependant, l’action de «  philosopher  » a aussi pris un autre sens. De mode de vie marginal visant la sagesse, caractérisé par un engagement initial et un entraînement, la philosophie est devenue synonyme de « science ». Dans cette perspective, le philosophe ne cherche pas à transformer son existence, et en particulier à guérir son angoisse de la mort ; il est en quête de vérité, ce pour quoi il élabore des théories et des discours. Cette conception de l’activité philosophique est celle de l’homme du XXIe siècle parce qu’elle a été véhiculée par les nécessités de l’enseignement universitaire. On peut toutefois la faire remonter à Aristote, qui s’est distingué de Socrate et de Platon en valorisant le savoir pour lui-même. Il voulait faire de la philosophie une science rigoureuse, à laquelle le sage doit se consacrer en menant une vie « théorique ». «  Philosopher  », c’est à ses yeux étudier les phénomènes qui nous entourent : «  À l’origine comme aujourd’hui, c’est l’étonnement et l’admiration qui conduisirent les hommes à la philosophie  » ( Métaphysique ). «  Apprendre à mourir  » n’a plus sa place dans cette manière de concevoir l’activité philosophique.

Les deux conceptions se seraient concurrencées dans l’histoire de la philosophie. À certaines époques, c’est, semble-t-il, l’aspiration personnelle à la sagesse qui reprend le dessus, et la préparation à la mort redevient alors un aspect essentiel de l’existence du philosophe ; à d’autres époques, c’est en apparence la dimension théorique de l’activité philosophique qui s’impose, au détriment de la pratique, ce qui évacue la question du rapport individuel à la mort. Julian Marias avance dans son Histoire de la philosophie que les deux tendances alternent le long des siècles. La philosophie désigne tantôt un champ d’investigation métaphysique, tantôt un modèle de sagesse à imiter. La théorie atteint une certaine profondeur ; elle est ensuite commentée, reprise et diffusée ; puis l’alternance se produit. Après Aristote, par exemple, la philosophie s’est vidée de son contenu dans la Grèce d’après Alexandre le Grand avec les écoles épicurienne et stoïcienne. Les idées et le discours ne disparaissent pas pour autant, mais c’est la sérénité du sage qui devient la finalité de l’activité philosophique. L’alternance se poursuit dans l’histoire, certains philosophes comme Descartes, apôtre du détachement stoïcien en même temps que du doute scientifique, combinant les deux conceptions de l’action de «  philosopher  ».

  • Je reprends simplement la phrase de l’annonce de plan pour présenter cette dernière grande partie parce que le lecteur est loin de l’introduction.
  • Sur le fond, l’idée générale dépasse les deux précédentes par un effet de dezoom (l’inverse du zoom ) au sens où je réfléchis à la question dans la perspective large de l’histoire de la philosophie.
  • En termes de méthode, j’applique toujours les mêmes principes que pour la 1ère grande partie.
  • J’ai classé mes arguments d’une façon particulière : sens n°1 de l’activité philosophique, sens n°2, vision plus générale sur la concurrence entre les 2 sens.
  • Les deux premières références sont classiques en philosophie, mais la dernière est inconnue en France (aucune traduction à ma connaissance).
  • Je me dispense d’une conclusion partielle parce que j’enchaîne avec la conclusion générale de la dissertation.

Conclusion de l’exemple de dissertation

L’hypothèse suggérée par l’énoncé est à première vue surprenante. En effet, «  philosopher  » apparaît, au XXIe siècle, comme une activité principalement, voire purement théorique, au sens où le philosophe manipule des idées et élabore des discours pour mettre en lumière la vérité. Les thèmes majeurs de la philosophie – la métaphysique, la philosophie politique et l’éthique – empêchent d’imaginer qu’elle se réduise à la préparation à la mort. Or, l’Antiquité offre une image différente de l’activité philosophique. «  Philosopher  », c’était alors dissiper le trouble de l’âme engendré par la perspective du trépas ; adopter un rapport au temps qui réintègre la mort dans l’existence comme une de ses dimensions essentielles ; se détacher du monde sensible, laisser « mourir » le corps afin que l’esprit, lui, vive pleinement. «  Apprendre à mourir  » est donc le trait d’une certaine conception de la philosophie. À certaines périodes de l’histoire de la pensée, le philosophe est plutôt un sage qui s’exerce à ce que sa mort future ne perturbe pas sa sérénité ; à d’autres périodes, il s’apparente davantage à un savant, un métaphysicien en quête de vérité.

  • Je me contente de rappeler les résultats de ma réflexion en essayant néanmoins de faire sentir au correcteur la maturité issue du développement.
  • Je ne termine pas par une ouverture parce que c’est un risque inutile.

Réflexions finales sur l’exemple de dissertation

Encore une fois, « Philosopher, est-ce apprendre à mourir ? » est un sujet de dissertation de philosophie particulièrement difficile en raison de la précision de l’hypothèse qu’il demande d’évaluer.

J’ai donc misé sur les bases : j’ai appliqué ma méthode de dissertation encore plus rigoureusement que d’habitude et j’ai renoncé à tout procédé, tout raffinement qui aurait pu me compliquer la tâche. En effet, plus un sujet est difficile, plus la méthode et la préférence pour la simplicité portent leurs fruits.

La seule chose qui sorte du cadre de la simplicité, c’est peut-être le fond de la dissertation, qui repose sur l’antinomie de la philosophie comme sagesse et de la philosophie comme discours. Ne sois pas impressionné(e) ni découragé(e) par l’étalage de la culture philosophique, car a) le correcteur n’attendrait rien de tel de ta part, et b) j’étais loin de pouvoir écrire cette dissertation à ton âge (tandis qu’aujourd’hui c’est ma spécialité).

Commentaires

Laisser un commentaire annuler la réponse.

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Commentaire *

Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire.

Oublie les révisions de dernière minute.

Mon cours gratuit sur la dissertation va te donner une méthode simple pour cartonner..

un exemple de dissertation en philosophie

Qui est Romain Treffel ?

Passionné par les idées, je veux vous aider à mieux comprendre votre existence grâce au meilleur de la pensée. C’est dans cet esprit que je travaille à rendre les grands concepts plus accessibles et les grands auteurs plus proches de nous.

Passé par l’ESCP, la Sorbonne, et l’École Normale Supérieure, j’aide également les étudiants à réussir les épreuves littéraires des concours des grandes écoles.

un exemple de dissertation en philosophie

La mission du site 1000 idées de culture générale est de vous faire découvrir le meilleur de la pensée sans vous « prendre la tête », en misant sur un format particulièrement clair et synthétique.

  • Méthodologie de la dissertation
  • Les 5 secrets de la culture générale
  • Prépa ECG/ECT (La violence)
  • Contacter Romain Treffel
  • Programme de culture générale
  • Liste des programmes
  • Plateforme de formation
  • Chaîne YouTube
  • Les 5 secrets pour écrire clairement
  • Prépa HEC (thème « Aimer »)
  • Produits et services
  • Interface de formation

Popular Keywords

No Record Found

Synthèses les plus récentes

La consolation de la philosophie selon boèce, les chiens de garde selon paul nizan, l’amour selon sartre, l’origine des langues selon rousseau, la crise du monde moderne selon rené guénon, l’empire du moindre mal selon jean-claude michéa, l’entraide selon pierre kropotkine, la france périphérique selon christophe guilluy, comprendre le pouvoir selon noam chomsky, les formes du capital selon bourdieu.

Nous utilisons des cookies pour gérer ce site web et comprendre comment vous l’utilisez. Consultez notre politique en matière de cookies en cliquant ici .

logo 20aubac

Dissertations de philosophie, tous les sujets

Vue synthétique , vue détaillée

Choisissez le corrigé de dissertation souhaité. Vous pouvez rechercher un sujet dans cette page avec votre navigateur en utilisant Ctrl-F ou (CMD-F sur Mac).

L'existence humaine et la culture

  • «L’esprit qui ne sait plus douter descend au-dessous de l’esprit» Alain
  • Ai-je un corps ou suis-je mon corps ?
  • Ai-je une conscience ou suis-je une conscience ?
  • A t-on parfois le droit de se donner bonne conscience ?
  • Autrui est il un autre moi-même ?
  • Autrui est-il un étranger ?
  • Autrui peut-il être pour moi autre chose qu'un obstacle ou moyen ?
  • Changer, est-ce devenir quelqu'un d'autre ?
  • Choisit-on de devenir celui que l'on est ?
  • Choisit-on d'être celui que l'on est ?
  • Comment savons-nous que nous ne rêvons pas ?
  • Dans quelle mesure le langage est-il un moyen de domination ?
  • De tout ce que je suis ou que je possède, que puis-je considérer comme véritablement à moi ?
  • Dire d'autrui qu'il est mon semblable, est-ce dire qu'il me ressemble ?
  • Doit-on apprendre à devenir soi-même ?
  • Est-ce dans la solitude que l'on prend conscience de soi ?
  • Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?
  • Être conscient, est-ce savoir ?
  • Faut-il être seul pour être soi-même ?
  • Faut-il prendre le risque de penser par soi-même ?
  • Faut-il s'identifier à autrui pour le comprendre ?
  • «Je est un autre»
  • La connaissance de soi peut-elle être sincère ?
  • La conscience de l’individu n’est-elle que le reflet de la société à laquelle il appartient ?
  • La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?
  • La conscience de soi suppose-t-elle autrui ?
  • La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?
  • La conscience immédiate est-elle connaissance de soi ?
  • La conscience ne s'exprime-t-elle que dans la négation ?
  • La conscience peut-elle nous tromper ?
  • La conscience suffit-elle à définir l'homme ?
  • L'amitié est-elle la forme privilégiée de la connaissance d'autrui ?
  • L'amitié est-elle la relation idéale à autrui ?
  • La perception peut-elle s’éduquer ?
  • La personne est-elle un objet ?
  • La présence d'autrui nous évite-t-elle la solitude ?
  • La question "qui suis-je" admet-elle une réponse exacte ?
  • La raison peut-elle nous servir de guide ?
  • L'avenir doit-il être objet de crainte ?
  • Le travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser ?
  • L'être humain peut-il perdre son humanité ?
  • L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ?
  • L'imagination est-elle nécessairement trompeuse ?
  • Mon existence est-elle la première chose dont je sois assuré ?
  • Penser, est-ce dire non ?
  • Peut-il exister des désirs naturels ?
  • Peut-on apprendre à se connaître ?
  • Peut-on connaître autrui ?
  • Peut-on être esclave de soi-même ?
  • Peut-on exister sans les autres ?
  • Peut-on ne pas être soi-même ?
  • Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ?
  • Peut-on penser par soi-même ?
  • Peut-on penser sans ce soucier de ce que pensent les autres ?
  • Peut-on penser sans son corps ?
  • Peut-on se connaître soi-même ?
  • Peut-on se mettre à la place d'autrui ?
  • Peut-on vaincre la peur de l'autre ?
  • Peut-on véritablement accéder à la connaissance de soi ?
  • Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?
  • Pourquoi dit-on que l'homme est un animal culturel ?
  • Pourquoi refuse-t-on la conscience à l’animal ?
  • Pouvons-nous réellement faire confiance à notre conscience ?
  • Prendre conscience de soi, est ce devenir étranger à soi ?
  • Puis-je dire qui je suis ?
  • Puis-je faire confiance à ma conscience ?
  • Puis-je me connaître ?
  • Puis-je prendre conscience des illusions que je me fais sur moi ?
  • Que puis-je comprendre de moi ?
  • Qu'est ce que prendre conscience ?
  • Qu'est-ce qui fait l'identité de chacun d'entre nous ?
  • Qu'est-ce qu'un égoïste ?
  • Qui sont les autres ?
  • Sommes-nous condamnés à nous définir librement ?
  • Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
  • Suis-je le mieux placé pour me connaître moi-même ?
  • Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ?
  • Suis-je responsable de ce dont je n’ai pas conscience ?
  • Toute prise de conscience est-elle libératrice ?
  • Tout est-il matériel ?
  • Vivre et exister, est-ce la même chose ?
  • Y a-t-il un devoir de prendre conscience ?
  • Y a-t-il une banalité du mal ?
  • L’inconscient permet-il autant que la conscience de définir l’Homme ?
  • Admettre l’hypothèse d’un inconscient psychique est-ce dénier à l’homme toute responsabilité ?
  • Comment comprendre l'expression «ne pas savoir ce que l'on fait» ?
  • La libération passe t-elle par le refus de l'inconscient ?
  • La liberté passe t-elle par le refus de l'inconscient ?
  • La notion d'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?
  • "L'enfant est le père de l'homme", qu'en pensez vous ?
  • L'existence d'un inconscient fait-elle obstacle à la connaissance de soi ?
  • L'hypothèse de l'inconscient est-elle incompatible avec l'idée de liberté humaine ?
  • L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ?
  • L'imagination n'est-elle qu'une mémoire qui ne se contrôle plus ?
  • L'inconscient est-il une excuse ?
  • L'inconscient peut-il être objet de science ?
  • Peut-on agir inconsciemment ?
  • Peut-on connaître l'inconscient ?
  • Peut-on dire que l'inconscient parle en nous ?
  • Puis-je invoquer l'inconscient sans ruiner la morale ?
  • Que reproche-t-on à celui qu'on traite d'inconscient ?
  • Sommes-nous libres de nos opinions ?
  • Tout désir est-il culturel ?
  • L’enfance est-elle ce qui doit être surmonté ?
  • L’historien ne peut-il examiner le passé qu’en fonction de son présent ?
  • L’Homme vit sans cesse sous la menace et dans la crainte d'une mort imminente
  • L’idée de premier homme a-t-elle un sens ?
  • À quoi reconnaît-on qu'un événement est historique ?
  • Avec le temps, tout s'en va ?
  • Comment se fait-il qu'en dépit du temps je demeure le même ?
  • Créer, est-ce conjurer la mort ?
  • En quoi la conscience du temps qui passe a-t-elle une incidence sur le sens de l'existence ?
  • Est-il possible d'échapper au temps ?
  • Est-il vrai que seul le présent existe ?
  • Faire table rase du passé
  • Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?
  • Faut-il vivre avec son temps ?
  • Faut-il vivre comme si nous devions jamais mourir ?
  • L'action ne vise-t-elle que l'efficacité ?
  • La mémoire est-elle nécessaire à l'Histoire ?
  • La mémoire suffit-elle à l'historien ?
  • La recherche du bonheur conduit-elle à désirer vivre éternellement ?
  • L'avenir est-il une page blanche ?
  • L'écoulement du temps est-il pour nous source de désespoir ?
  • Le futur n'existe-t-il que dans notre pensée ?
  • Le passé peut-il revivre ?
  • Le premier Humain
  • Le rôle de l'historien est-il de juger ?
  • Les hommes savent-ils l'histoire qu'ils font ?
  • Le souci d'objectivité interdit-il à l'historien de porter des jugements ?
  • L'homme est-il prisonnier du temps ?
  • L'objectivité de l'histoire suppose-t-elle l'impartialité de l'historien ?
  • Ne vit-on qu'au présent ?
  • «Nous avons été enfants avant que d'être hommes». Quelles conséquences ?
  • Peut-on comparer l'histoire de l'humanité à l'histoire d'un homme ?
  • Peut-on dire que "l'histoire jugera" ?
  • Peut-on dire qu'il existe des sociètés civilisées et d'autres pas ?
  • Peut-on se libérer du passé ?
  • Peut-on vouloir être immortel ?
  • Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l’histoire ?
  • Pourquoi s'intéresser à l'histoire ?
  • Puis-je juger la culture à laquelle j'appartiens ?
  • Que faut-il faire de la tradition ?
  • Que veut-on dire quand on définit l'homme comme un être historique ?
  • Suis-je ce que mon passé a fait de moi ?
  • A quoi sert la religion ?
  • Croire, est-ce renoncer à savoir ?
  • Doit-on considérer la religion comme l'ennemie de la raison ?
  • Entre croire et savoir, faut-il choisir ?
  • Est-ce faiblesse que de croire ?
  • Faut-il aimer son prochain ?
  • La foi religieuse exclut-elle tout recours à la raison ?
  • La peur gouverne t-elle nos croyances ?
  • La raison doit-elle combattre les croyances ?
  • La raison peut-elle remplacer la religion ?
  • La raison s'oppose t-elle à toutes formes de croyance ?
  • La religion et la liberté s’excluent-elles ?
  • La religion n'a-t-elle de fonction que sociale ?
  • La religion n'est-elle qu'une consolation infantilisante ?
  • La religion nourrit-elle l’amour ?
  • La religion peut-elle n'être qu'une affaire privée ?
  • La religion rassemble-t-elle ou divise-t-elle les hommes ?
  • La science est-elle incompatible avec la religion ?
  • Le savoir s'établit-il contre la croyance ?
  • L'homme peut-il se passer de religion ?
  • L'humanité peut-elle se concevoir sans religion ?
  • Nos convictions morales sont-elles fondées sur l’expérience ?
  • Peut-on affirmer que ne croire en rien est un progrès pour l'Homme ?
  • Peut-on combattre la croyance par le raisonnement ?
  • Peut-on considérer la religion comme une aliénation ?
  • Peut-on justifier l’athéisme ?
  • Pouvons-nous toujours justifier nos croyances ?
  • « Prophète de malheur ! »
  • Qu'est-il raisonnable de croire ?
  • Sommes-nous responsables de nos croyances ?
  • Toute croyance est-elle contraire à la raison ?
  • Toute croyance est-elle irrationnelle ?
  • Toute expression religieuse doit-elle être rejetée de la vie publique ?
  • Une société peut-elle se passer de religion ?
  • A quelles conditions une activité est-elle un travail ?
  • A-t-on toujours intérêt à travailler ?
  • Ce que l'homme accomplit par son travail peut-il se retourner contre lui ?
  • Doit-on opposer le travail au loisir ?
  • Est-ce la nécessité qui pousse l'homme à travailler ?
  • Faut-il craindre les machines ?
  • Faut-il redouter les machines ?
  • Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ?
  • Gagne t-on sa vie en travaillant ?
  • La dignité humaine dépend-elle d'un travail ?
  • Le travail dénature t-il l'homme ?
  • Le travail divise t-il les hommes ?
  • Le travail est-ce la santé ?
  • Le travail est-il libérateur ?
  • Le travail n'est-il qu'une contrainte ?
  • Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?
  • L'homme doit-il travailler pour être humain ?
  • L'homme peut-il se contenter de travailler en vue du seul gain ?
  • Peut-on affranchir le travailleur de toute servitude ?
  • Peut-on se contenter de travailler pour vivre ?
  • Pourquoi travaille-t-on ?
  • Que gagne t-on en travaillant ?
  • Quelle est l'utilité du travail ?
  • Que vaut l’opposition du travail manuel et du travail intellectuel ?
  • Travail et liberté sont-ils compatibles ?
  • Travailler, est-ce seulement être utile ?
  • Travailler moins, est-ce vivre mieux ?
  • Travailler rend-il libre ?
  • Est-il raisonnable de critiquer le progrès technique ?
  • Est-il souhaitable de réaliser tout ce qui est techniquement possible ?
  • Faut-il limiter la puissance humaine ?
  • La technique est-elle une menace pour l'humanité ?
  • La technique ne sert-elle qu'à nous rendre maître de la nature ?
  • La technique n'est-elle pour l'homme qu'un moyen ?
  • La technique peut-elle maîtriser la nature ?
  • La technique peut-elle transformer la morale ?
  • La valeur d'une civilisation est-elle fonction de son développement technique ?
  • Le développement de la technique obéit-il a une fatalité ?
  • Le développement technique peut-il être un facteur d'esclavage ?
  • Le développement technique transforme-t-il les hommes ?
  • Le progrès technique rend-il l'être humain plus heureux ?
  • Les objets techniques imposent-ils une façon de penser ?
  • Peut-on s'opposer au progrès technique ?
  • L’expérience partagée est-elle forcément la fin de l’expérience personnelle ?
  • En apprenant sa langue maternelle n'apprend-on qu'à parler ?
  • Est-il dans la nature de la parole d’être à la fois véridique et mensongère ?
  • Est-il sage de peu parler ?
  • La langue universelle est-elle réalisable ?
  • La parole est-elle le meilleur moyen d'échanger des idées ?
  • La pluralité des cultures est-elle un obstacle à l'unité du genre humain ?
  • La rhétorique est-elle utile ?
  • Le langage est-il ce qui nous rapproche ou ce qui nous sépare ?
  • Le langage est-il le propre de l'homme ?
  • Le langage est-il objet de science ?
  • Le langage n'est-il qu'un instrument ?
  • Le langage n’est-il qu’un outil ?
  • Le langage n’est-il qu’un outil de la pensée ?
  • Le langage nous trahit-il ?
  • Le langage rapproche-t-il les hommes ?
  • Le langage sert-il à exprimer la réalité ?
  • Le langage sert-il à parler ou bien à penser ?
  • Le langage trahit-il la pensée ?
  • Le sens de ce que l’on dit se réduit-il à ce que l’on veut dire ?
  • Les mots cachent-ils les choses ?
  • Les mots nous éloignent-ils des choses ?
  • Parler est-ce le contraire d'agir ?
  • Peut-on communiquer nos sentiments et passions ?
  • Peut-on juger objectivement la valeur d'une culture ?
  • Peut-on parler de langage animal ?
  • Peut-on penser qu'une parole puisse être dénuée de sens ?
  • Peut-on tout dire ?
  • Pourquoi écrit-on ?
  • Pourquoi parle-t-on ?
  • Pouvons-nous dire ce que nous voulons dire ?
  • Que peut le langage ?
  • Recourir au langage, est-ce renoncer à la violence ?
  • Serait-il souhaitable que l'humanité parle une seule langue ?
  • Suffit-il de communiquer pour dialoguer ?
  • Tout dialogue doit-il aboutir à un accord ?
  • Toute discussion doit-elle déboucher sur un accord ?
  • L’activité artistique peut-elle ne pas viser la beauté ?
  • L’artiste donne-t-il quelque chose à comprendre ?
  • L’art n’obéit-il à aucune règle ?
  • L’art peut-il se passer d’une maîtrise technique ?
  • L’art transforme-t-il notre conscience du réel ?
  • Défendez l'hypothèse selon laquelle l'art est un besoin et non un luxe
  • A quoi sert la culture ?
  • Art et Philosophie
  • Des artistes, pour quoi faire ?
  • Est-ce faire honneur à la Beauté que de la traiter comme un symbole ?
  • Est-ce le regard du spectateur qui fait l'oeuvre d'art ?
  • Est-ce un devoir pour l’homme d’être cultivé ?
  • Faut-il être connaisseur pour apprécier une oeuvre d'art ?
  • Faut-il être cultivé pour apprécier une oeuvre d'art ?
  • La beauté n’est-elle qu’apparence ?
  • La culture dénature-t-elle l'homme ?
  • La culture fait-elle l’homme ?
  • La culture nous permet-elle d'échapper à la barbarie ?
  • La culture nous rend-elle plus humains ?
  • L'art a t-il pour seule fonction de nous plonger dans l'imaginaire ?
  • L'art est-il moins nécessaire que la science ?
  • L'art fait-il réfléchir ou fait-il rêver ?
  • L'artiste doit-il chercher à rendre compte de la réalité ?
  • L'artiste est-il maître de son œuvre ?
  • L'art modifie-t-il notre rapport à la réalité ?
  • L'art peut il se passer de règles ?
  • Le plaisir est-il l'origine et la fin de l'art ?
  • Les artistes nous aident-ils à être libres ?
  • Les artistes sont-ils utiles ?
  • Les œuvres d'art éduquent-elles notre perception ?
  • L'expérience de la beauté passe-t-elle nécessairement par l'oeuvre d'art ?
  • L'imagination est-elle créatrice ?
  • L'oeuvre d'art manifeste-t-elle un absolu ?
  • Peut-on apprendre à devenir artiste ?
  • Peut-on convaincre autrui qu'une oeuvre d'art est belle ?
  • Peut-on convaincre quelqu'un de la beauté d'une oeuvre d'art ?
  • Peut-on dire que l'objet ordinaire diffère de l'œuvre d’art ?
  • Peut-on reprocher à une œuvre d’art de ne rien valoir ?
  • Pour goûter une oeuvre d'art, faut-il être cultivé ?
  • Pourquoi sommes-nous sensibles à la beauté ?
  • Qu'est-ce que la valeur d'une oeuvre d'art ?
  • Reconnaît-on l'artiste à son savoir-faire ?
  • Un artiste doit-il être original ?
  • Une oeuvre d'art a-t-elle quelque chose à nous apprendre ?
  • Une œuvre d’art a-t-elle toujours un sens ?
  • Une œuvre d’art est-elle nécessairement belle ?

La connaissance

  • A quoi reconnaît-on une fausse science ?
  • A quoi sert l'esprit critique ?
  • A-t-on le droit de se taire quand on connaît la vérité ?
  • Avons-nous le devoir de chercher la vérité ?
  • Chercher la vérité, est-ce prendre un risque ?
  • Comment peut-on savoir que l'on dit vrai ?
  • De quelle vérité l'opinion est-elle capable ?
  • Devons-nous nous méfier de nos certitudes ?
  • Doit-on toujours dire la vérité ?
  • Doit-on tout soumettre à la raison ?
  • Douter, est-ce renoncer à la vérité?
  • Est-il vrai que toutes les opinions se valent ?
  • Existe-t-il pour l'homme des questions sans réponse ?
  • Faut-il craindre la vérité ?
  • Faut-il philosopher pour bien vivre ?
  • Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?
  • Faut-il se questionner pour vivre ?
  • Faut-il toujours dire la vérité, toute la vérité ?
  • Interprète-t-on à défaut de connaître ?
  • La conviction d’avoir raison est-elle un obstacle au dialogue ?
  • La nature des choses
  • La passion de la vérité conduit-elle au fanatisme ?
  • La philosophie est-elle un luxe théorique ?
  • La philosophie est-elle utile ?
  • La philosophie nous détache-t-elle du monde ?
  • La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ?
  • La réflexion philosophique doit-elle et peut-elle être utile ?
  • La réflexion philosophique nous détache-t-elle du monde ?
  • La vérité est-elle soumise au temps ?
  • La vérité relève-t-elle de ce qui est démontrable ?
  • Le doute est-il toujours l'ennemi de la connaissance ?
  • Le doute est-il une force ou une faiblesse ?
  • Le rationnel et l'irrationnel
  • Les apparences sont elles toujours trompeuses ?
  • Les faits parlent-ils d'eux-mêmes ?
  • Le vrai est-il toujours vraisemblable ?
  • L'exercice du doute est-il le monopole du philosophe ?
  • L'expérience est-elle la seule source de nos connaissances ?
  • L'imagination est-elle ennemie de la vérité ?
  • L'opinion a-t-elle toujours tort ?
  • Peut-il y avoir des vérités partielles ?
  • Peut-on avoir raison contre les autres ?
  • Peut-on dire "à chacun sa vérité" ?
  • Peut-on dire: "C'est vrai, j'en suis certain !" ?
  • Peut-on dire que la perception est une connaissance ?
  • Peut-on dire que toutes les opinions se valent ?
  • Peut-on distinguer l'illusion de l'erreur ?
  • Peut-on douter de tout ?
  • Peut-on en finir avec les préjugés ?
  • Peut-on être indifférent à la vérité ?
  • Peut-on imposer la vérité ?
  • Peut-on juger les opinions ?
  • Peut-on ne pas vouloir la vérité ?
  • Peut-on parvenir à d'authentiques certitudes ?
  • Peut-on penser sans préjugés ?
  • Peut-on répondre philosophiquement à une question en donnant son opinion ?
  • Peut-on se mentir à soi-même ?
  • Peut-on se passionner pour la vérité ?
  • Peut-on tout justifier ?
  • Peut-on vivre sans se poser de questions ?
  • Pour bien penser faut-il ne rien aimer ?
  • Pourquoi avons-nous du mal à reconnaître la vérité ?
  • Pourquoi des philosophes ?
  • Pourquoi faisons-nous de la philosophie ?
  • Quels sont les critères du réel ?
  • Que signifie faire appel à son esprit critique ?
  • Que vaut une preuve contre un préjugé ?
  • Toutes les opinions sont-elles respectables ?
  • Tout est-il interprétable ?
  • Toute vérité est-elle nécessairement rationnelle ?
  • Toute vérité est-elle relative ?
  • Tout vérité doit-elle être prouvée ?
  • Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ?
  • Un Homme libre doit-il refuser toute censure ?
  • Y a-t-il de bons préjugés ?
  • Y a-t-il des problèmes philosophiques dépassés ?
  • Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?
  • Y a-t-il des vérités premières ?
  • L’homme peut-il apprendre à penser ?
  • Définir la logique comme l'art de penser, est-ce appauvrir la pensée ?
  • Est-il raisonnable d'aimer ?
  • Etre raisonnable est-ce renoncer à ses désirs ?
  • Faut-il démontrer pour savoir ?
  • La raison permet-elle de mettre les hommes d'accord ?
  • La raison peut-elle rendre raison de tout ?
  • Le doute est-il un échec de la raison ?
  • Le sommeil de la raison engendre-t-il des monstres ?
  • L'opinion peut-elle nous apporter un savoir ?
  • Peut-il y avoir un mauvais usage de la raison ?
  • Peut-on avoir raison contre les faits ?
  • Peut-on justifier une opinion ?
  • Peut-on se fier à la raison ?
  • Qu'est-ce qu'un fait ?
  • Sagesse et folie sont-elles réellement incompatibles ?
  • Suffit-il d'avoir raison pour convaincre ?
  • Suffit-il de démontrer pour convaincre ?
  • Y a-t-il une différence entre penser et avoir des opinions ?
  • L’expérience n’est-elle qu’empirique ?
  • Apprendre est-ce seulement s'informer ?
  • À quoi servent les sciences ?
  • Comment les notions mathématiques dépendant de l'esprit peuvent-elles expliquer un réel qui n'en dépend pas ?
  • D'où vient la force des préjugés ?
  • En quoi consiste l'objectivité scientifique ?
  • Est-ce le recours à l'expérience qui garantit le caractère scientifique d'une théorie ?
  • Est-ce leur confirmation expérimentale qui fait le succès des sciences humaines ?
  • Faut-il croire pour savoir ?
  • La connaissance de soi comporte-t-elle des obstacles ?
  • La philosophie a-t-elle encore une place dans un monde surtout dominé par la science ?
  • La science découvre-t-elle ou construit-elle ses objets ?
  • La science et la technique nous autorisent-elles à considérer notre civilisation comme supérieure aux autres ?
  • La science ne fournit-elle que des certitudes ?
  • La science se limite-t-elle à constater les faits ?
  • Le progrès est-il un mythe ?
  • Le savoir abolit-il toute croyance ?
  • Les connaissances scientifiques peuvent-elles servir à lutter contre le fanatisme ?
  • Les connaissances scientifiques proviennent-elles de l'expérience sensible ?
  • Les sciences de l’homme nous aident-elles à devenir plus humain ?
  • Les sciences de l'homme suffisent-elles à connaître l'homme ?
  • Les sciences humaines pensent-elles l'homme comme un être prévisible ?
  • Les sens ne sont-ils pas suffisants à nous fournir toutes nos connaissances ?
  • Les théories scientifiques décrivent-elles la réalité ?
  • L'expérience est-elle la seule source de vérité ?
  • L'expérience instruit-elle ?
  • L'usage de la raison est-il une garantie contre l'illusion ?
  • Peut-on contredire l'expérience ?
  • Peut-on dire du doute qu'il est utile à la connaissance et nuisible à l'action ?
  • Peut-on fonder la connaissance sur l'expérience sensible ?
  • Peut-on prouver une hypothèse scientifique ?
  • Pourquoi les hommes s’efforcent-ils de connaître ?
  • Pourquoi nous trompons-nous ?
  • Pourquoi vouloir la science ?
  • Puis-je faire confiance à mes sens ?
  • Science et technique sont-elles toujours légitimes ?
  • Suffit-il d’observer pour connaître ?
  • Une théorie scientifique peut-elle être confirmée ou infirmée par les faits ?
  • Y a-t-il une place pour la philosophie dans une société qui accorde toute sa confiance à la raison scientifique et à la réussite technique ?
  • Y a-t-il un intermédiaire entre savoir et ignorer ?
  • L’idée d’un retour à la nature a-t-elle un sens ?
  • Ce qui est naturel a-t-il nécessairement une valeur ?
  • Comment les sciences humaines questionnent-elles la notion d'inhumain ?
  • Doit-on le respect au vivant ?
  • Faut-il, pour le connaître, faire du vivant un objet ?
  • Faut-il se méfier de l'idée de nature humaine ?
  • La mort se vit-elle comme un ordre ou un désordre ?
  • La nature fait-elle bien les choses ?
  • Les hommes sont-ils méchants par nature ?
  • L'homme est-il un animal dénaturé ?
  • L'homme moderne s'est-il trop éloigné de la nature ?
  • L'homme n'est-il qu'un être naturel ?
  • N'y a-t-il de violence que pour l'homme ?
  • Peut-on avoir peur de la nature ?
  • Peut-on dire que la nature est bonne ?
  • Peut-on distinguer en l’homme ce qu’il y a de naturel et ce qu’il y a de culturel ?
  • Peut-on expliquer le comportement d'un homme en disant "c'est naturel" ?
  • Peut-on reconnaître à l'homme une place particulière dans la nature ?
  • Que serait le monde sans les hommes ?
  • Que signifie l'expression "retour à la nature" ?
  • Que veut-on dire en parlant de la loi de la Nature ?
  • Respecter tout être vivant, est-ce un devoir moral ?
  • Une machine tombe en panne, une personne tombe malade, ces deux évènements sont-ils de même nature ?
  • Vouloir retourner à une vie naturelle a-t-il un sens pour l'homme ?
  • Y a-t-il du désordre dans la nature ?

La morale et la politique

  • Dépend-il de nous d'être heureux ?
  • Désirer est-ce nécessairement souffrir ?
  • Accomplir tous ses désirs est-ce une bonne règle de vie ?
  • Doit-on tout faire pour être heureux ?
  • Est-il absurde de désirer l'impossible ?
  • Est-il légitime de rechercher son bonheur ?
  • Être heureux, est-ce chercher à satisfaire tous ses désirs ?
  • Faut-il avoir peur de ses désirs ?
  • Faut-il changer ses désirs ou l’ordre du monde ?
  • Faut-il choisir entre la vertu et le bonheur ?
  • Faut-il condamner l’amour de soi ?
  • Faut-il lutter contre ses désirs ?
  • Faut-il renoncer aux désirs pour être heureux ?
  • Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux ?
  • Faut-il satisfaire tous ses désirs ?
  • Faut-il se méfier de l'amour ?
  • Faut-il toujours préférer la lucidité à la naïveté ?
  • Faut-il vaincre ses désirs plutôt que l'ordre du monde ?
  • Faut-il vivre comme si chaque jour devait être le dernier ?
  • Inventer de la nécessité, n'est-ce pas le plus beau des programmes ?
  • La passion est-elle une erreur ?
  • La passion est-elle une excuse ?
  • La passion nous éloigne-t-elle de la réalité ?
  • La politique divise-t-elle ou rassemble-t-elle ?
  • La pulsion instinctive est-elle plus naturelle que le comportement rationnel ?
  • La raison conduit-elle toujours au bonheur ?
  • La recherche du bonheur est-elle nécessairement immorale ?
  • La recherche du bonheur est-elle une illusion ?
  • La recherche du bonheur s'oppose-t-elle à la liberté ?
  • La société est-elle un obstacle au bonheur ?
  • Le bonheur dépend-il de nous ?
  • Le bonheur, est-ce renoncer à ses désirs ?
  • Le bonheur est-il le bien suprême ?
  • Le bonheur est-il une affaire de chance ?
  • Le bonheur est-il une affaire privée ?
  • Le bonheur est-il une illusion ?
  • Le bonheur sans illusion est-il concevable ?
  • Le bonheur s'apprend-il ?
  • Le bonheur se mérite-t-il ?
  • Le désir connaît-il préalablement son sujet ?
  • Le désir d'être heureux est-il une illusion ?
  • Le désir est-il la marque de la misère de l'homme ?
  • Le désir est­‐il la marque de notre impuissance ?
  • Le désir est-il par nature illimité ?
  • Le désir fait-il le malheur de l'Homme ?
  • Le désir fait-il nécessairement souffrir ?
  • Le désir nous condamne t-il au malheur ?
  • Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ?
  • Les hommes ne désirent-ils que ce dont ils ont besoin ?
  • L'homme, être de désir
  • L'homme se reconnaît-il dans les passions ou dans leur maîtrise ?
  • L'usage de la raison fournit-il la seule garantie possible de notre bonheur ?
  • Ne désirons-nous que ce dont nous avons besoin ?
  • Peut-on être heureux dans l'illusion ?
  • Peut-on faire le bonheur des autres ?
  • Peut-on opposer besoin et désir ?
  • Peut-on réduire le désir au manque ?
  • Peut-on vouloir le bonheur des autres ?
  • Peut-on vouloir le mal ?
  • « Philosopher, c'est apprendre à mourir »
  • Philosopher est-ce se compliquer la vie pour rien ?
  • Pour être soi-même, vaut-il mieux suivre ses désirs ou les combattre ?
  • Pourquoi désirer l'impossible ?
  • Pourquoi l'optimiste est-il dit incorrigible ?
  • Pouvons-nous bien vivre sans passion ?
  • Puis-je être heureux sans autrui ?
  • Qu'attend-on pour être heureux ?
  • Qu'est-ce qu'une vie ratée ?
  • Qu'est ce qu'un homme seul ?
  • Que veut dire : « Se rendre maître de ses passions ? »
  • Réaliser tous ses désirs, est-ce une règle de vie ?
  • Sans autrui, y aurait-il des passions ?
  • Savons-nous toujours ce que nous désirons ?
  • Sommes-nous responsables de nos désirs ?
  • Un désir peut-il être coupable ?
  • Une action désintéressée est-elle possible ?
  • Une passion sans illusion est-elle possible ?
  • Une vie bien remplie est-elle une vie bien vécue ?
  • Une vie heureuse est-elle une vie de plaisir ?
  • Un problème moral peut-il recevoir une solution certaine ?
  • Vaut-il mieux "changer ses désirs que l'ordre du monde" ?
  • Vivons-nous pour être heureux ?
  • Vivre l'instant présent, est-ce une règle de vie satisfaisante ?
  • Y a-t-il un plaisir à désirer ?
  • L’obéissance est-elle toujours une entrave à la liberté ?
  • Autrui est il condition ou limite à ma liberté ?
  • Autrui est-il une condition ou un obstacle à ma liberté ?
  • Dire non, cela suffit-il à être libre ?
  • Doit-on apprendre à être libre ?
  • Est-il nécessaire de vouloir toujours plus de libertés ?
  • Est-on d'autant plus libre qu'on a des raisons d'agir comme on le fait ?
  • Est-on d’autant plus libre qu’on est conscient ?
  • Être libre, est-ce faire ce que l'on veut ?
  • Etre libre est-ce ne renconter aucun obstacle ?
  • Être libre, est-ce nier les déterminismes ?
  • Etre libre est-ce pouvoir choisir ?
  • Faut-il choisir entre être heureux ou être libre ?
  • Faut-il préférer la liberté au bonheur ?
  • Faut-il préférer la révolte à la résignation ?
  • La liberté comporte-t-elle des degrés ?
  • La liberté connaît-elle des limites ?
  • La liberté consiste-t-elle à faire ce que l'on veut ?
  • La liberté consiste-t-elle à faire ce qui nous plaît ?
  • La liberté d’expression doit-elle être limitée ?
  • La liberté d'expression peut-elle être sans limites ?
  • La liberté est-ce seulement l'indépendance ?
  • La liberté est-elle compatible avec le déterminisme ?
  • La liberté est-elle menacée par l'égalité ?
  • La liberté est-elle possible sans courage ?
  • La liberté est-elle source d'obstacles ?
  • La liberté est-elle une donnée ou une conquête ?
  • La liberté est-elle une illusion ?
  • La liberté est-elle une illusion de la conscience ?
  • La liberté est-elle un fardeau ?
  • La liberté n'est-elle qu'une illusion ?
  • La liberté peut-elle se définir comme l'obéissance à la raison ?
  • Le domaine de la liberté commence-t-il là où s'arrête la liberté ?
  • Le droit à la bêtise ?
  • L'homme est-il libre ?
  • L'homme peut-il disposer de sa vie comme il l'entend ?
  • L'homme peut-il être inhumain ?
  • L'indépendance suffit-elle à définir la liberté ?
  • L'obéissance est-elle incompatible avec la liberté ?
  • L'usage de notre raison nous rend-il libre ?
  • Ma liberté est-elle entravée par la liberté ou par l'esclavage d'autrui ?
  • Ma liberté s'arrête-t-elle où commence celle d'autrui ?
  • Naît-on libre ou le devient-on ?
  • Obéir est-ce renoncer à sa liberté ?
  • Obéir est-ce renoncer à sa liberté de penser ?
  • Penser par soi seul, est-ce penser librement ?
  • Peut-on à la fois obéir et être libre ?
  • Peut-on apprendre à être libre ?
  • Peut-on avoir peur d'être libre ?
  • Peut-on choisir d'être celui que l'on est ?
  • Peut-on concilier désir et liberté ?
  • Peut-on dire « à chacun sa morale » ?
  • Peut-on être heureux sans être libre ?
  • Peut-on être libre sans exercer sa citoyenneté ?
  • Peut-on être sans le savoir ?
  • Peut-on forcer quelqu'un à être libre ?
  • Peut-on obéir aux lois sans renoncer à sa liberté ?
  • Peut-on prouver la liberté ?
  • Peut-on rire de tout ?
  • Peut-on se libérer de sa culture ?
  • Que recherche t-on en réclamant toujours plus de liberté ?
  • Se sentir obligé, est-ce renoncer à sa liberté ?
  • Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?
  • Suis-je libre quand je fais mon devoir ?
  • Toute critique des opinions d’autrui est-elle nécessairement intolérante ?
  • Une action peut-elle être à la fois immorale et libre ?
  • Un homme sans passé peut-il être un homme libre ?
  • Vivre en société, est-ce vivre libre ?
  • L’attrait pour le luxe est-il un mal ?
  • Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?
  • De quoi suis-je responsable ?
  • Doit-on respecter la nature ?
  • Est-ce un devoir de rechercher le bonheur ?
  • Faut-il rester fidèle ?
  • La morale a-t-elle un rôle à jouer dans les sciences ?
  • La morale est-elle la meilleure des politiques ?
  • La moralité consiste-t-elle à se contraindre soi-même ?
  • La notion d'obligation est-elle indispensable à la morale ?
  • La tolérance est-elle un vice ou une vertu ?
  • La transgression et le mal
  • Les passions nous empêchent-elles de faire notre devoir ?
  • Les valeurs morales sont-elles relatives ?
  • « Nul n’est méchant volontairement »
  • Peut-on dire: «Tu dois donc tu peux ? »
  • Peut-on obéir librement ?
  • Peut-on s'affranchir de la conscience morale ?
  • Pour bien agir, doit-on savoir ce qu'est le bien ?
  • Punir est-il un devoir ?
  • Qu'avons-nous à gagner à faire notre devoir ?
  • Se doit-on quelque chose ?
  • Suffit-il de faire son devoir ?
  • L’autorité de l’état suppose-t-elle la soumission de l’individu ?
  • Ce qui divise les hommes peut-il être en même temps ce qui les rapproche ?
  • Comment expliquer la violence ?
  • Dans quelles conditions peut-on désobéir aux lois de l'Etat ?
  • En quel sens peut-on dire que l’homme est un animal politique ?
  • En quoi l'homme est-il un animal raisonnable ?
  • La guerre est-elle le pire des maux ?
  • La politique échappe-t-elle à l’exigence de vérité ?
  • La politique n'est-elle pas l'exercice de la virtuosité plutôt que celui de la souveraineté ?
  • La politique répond-elle à nos besoins ?
  • Le bonheur est-il l'affaire de l'Etat ?
  • Le peuple peut-il être souverain ?
  • Les échanges contribuent-ils à la cohésion sociale des hommes ?
  • Les échanges unissent-ils les hommes ?
  • Les hommes ne vivent-ils en société que par intérêt ?
  • Les hommes ont-ils besoin d'être gouvernés ?
  • Les hommes sont-ils violents par nature ou à cause de la vie sociale ?
  • Les rapports avec les autres sont-ils nécessairement de l'ordre du conflit ?
  • L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ?
  • L'Etat est-il l'ennemi de l'individu ?
  • L'Etat est-il une institution naturelle ?
  • L'Etat et la religion sont-ils compatibles ?
  • L'homme est-il fait pour vivre en société ?
  • L'opinion peut-elle être le guide du pouvoir politique ?
  • L'usage de la raison permet-il d'éviter la violence ?
  • Nos rapports sociaux sont-ils naturels ?
  • Peut-il être juste de désobéir aux lois ?
  • Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ?
  • Peut-on critiquer la démocratie ?
  • Peut-on penser une société sans Etat ?
  • Peut-on séparer la morale et la politique ?
  • Pourquoi échange-t-on ?
  • Que devons-nous à l’État ?
  • Que gagne-t-on à échanger ?
  • Quelle est la fonction première de l'État ?
  • Serions-nous plus libres sans État ?
  • Tout pouvoir est-il nécessairement répressif ?
  • Une société juste est-ce une société sans conflit ?
  • Défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts ?
  • A quelles conditions la loi peut-elle garantir la justice ?
  • Chacun a-t-il le droit de penser ce qu'il veut ?
  • Combattre l'injustice, n'est-ce pas respecter le droit ?
  • Du droit ou de la force, lequel est un moyen pour l'autre ?
  • Est-ce la même chose de faire respecter le droit par la force que de fonder le droit sur la force ?
  • Est-il juste de posséder ?
  • Être juste, est-ce traiter tout le monde de la même façon ?
  • Existe-t-il un droit à la révolte ?
  • La justice se confond-elle avec la stricte égalité ?
  • La justice sociale est-elle une utopie ?
  • La justice suppose-t-elle l'égalité ?
  • La liberté sans la justice est-elle une véritable contradiction ?
  • La loi n’est-elle qu’une contrainte ?
  • Le droit n'est-il que le produit de l'histoire ?
  • Le droit peut-il se passer de la force ?
  • Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ?
  • Le pardon et l’autre
  • Les lois s'opposent-elles toujours à la liberté ?
  • Peut-il être raisonnable de désobéir à la loi ?
  • Peut-on fonder le droit de punir ?
  • Peut-on tout pardonner ?
  • Pour être juste, suffit-il d’obéir aux lois ?
  • Pourquoi les hommes se donnent-ils des lois ?
  • Puis-je, au nom de ma conscience, refuser de me soumettre aux lois ?
  • Qu'est-ce que la justice ?
  • Qu’est-ce qu’une loi injuste ?
  • Si le droit est relatif au lieu et au temps, faut-il renoncer à l'idée d'une justice universelle ?
  • Suffit-il de se conformer aux lois pour être juste ?
  • Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ?
  • Tout comprendre, est-ce tout excuser ?
  • Tout comprendre est-ce tout pardonner ?
  • Une loi peut-elle être injuste ?
  • Une société juste peut-elle s’accommoder d’inégalités ?
  • Y a-t-il de justes inégalités ?
  • Y a-t-il des êtres inhumains ?
  • Y a-t-il des guerres justes ?
  • Y a-t-il un droit du plus fort ?

En Khâgne

Méthode de la dissertation de philosophie

 alt=

  • Comment suivre ces conseils ?

Introduction

  • Principes fondamentaux
  • Réfléchir au brouillon
  • Nuances importantes
Cet article essaie de donner les bases de la méthode de dissertation de philosophie dans le supérieur. C’est un projet ambitieux, et je n’ai aucune prétention à l’exhaustivité : les principes que je présente sont simplement le fruit de mon expérience en prépa A/L et en licence 3 de philosophie.

Comment suivre ces conseils ?

Voir une méthode aussi longue peut être très décourageant, surtout si on essaie de la lire d’une traite. En fait, je pense que tout consulter d’un coup serait même contre-productif, car la progression méthodique doit se faire petit à petit : modifier sa manière de faire demande une attention constante aux éléments qu’on veut corriger. On ne peut être partout à la fois.

Alors comment faire avec cet article ? La première chose est de comprendre que l’ambition ici n’est pas de révolutionner ta manière de voir la dissertation de philosophie, ni de donner une recette magique : il faut construire sur ce que tu connais déjà. Si tu consultes cette page, c’est sûrement que tu as au moins une petite idée de ce qu’est une dissertation de philosophie. Cette conception préalable, il ne faut surtout pas l’abandonner totalement, sinon cela signifierait repartir à zéro. Tu connais forcément des choses pertinentes et justes sur la méthode de philosophie, même si tes notes sont basses.

Le but de cet article est donc de tendre à l’exhaustivité pour te laisser y piocher des choses en fonction de tes difficultés personnelles. Il est structuré avec des petits titres, ce qui permet d’aller directement au point que l’on recherche (soit parce qu’il a été mentionné par un de nos professeurs dans une correction, soit parce qu’on estime qu’on doit s’y améliorer). La consultation de cette page doit donc à mon avis être fractionnée pour permettre l’application spécifique des conseils qui sont donnés afin de les intégrer à sa pratique actuelle de la dissertation.

Je le répète encore une fois, car c’est à mon avis le plus important : il ne faut pas consulter cet article pour refonder sa pratique de la philosophie et repartir de zéro en suivant ces conseils. Au contraire, mieux vaut s’approprier les éléments de cette page pour compléter et corriger ses acquis : ce sera beaucoup plus efficace et beaucoup plus personnel.

La spé Histoire des arts (AL/LSH)

L’ismapp, l’ehess, les écoles de commerce, méthode du commentaire littéraire.

La dissertation de philosophie est peut-être celle qui pose le plus de problèmes de méthode en général. En effet, c’est souvent ce que les professeurs déplorent à chaque correction : les élèves n’ont pas su faire de bonnes problématiques, n’ont pas su analyser les exemples, ont mal construit le plan, mal géré les transitions, etc. Comparée à la dissertation de lettres, d’histoire, de musique ou de théâtre, la dissertation de philosophie demande peut-être un volume moins important de connaissances : la difficulté est pour ainsi dire déportée de la restitution à l’articulation des idées. Si votre plan en histoire comporte un petit vice d’organisation, ce sera beaucoup moins grave qu’en philosophie, où la structure est absolument essentielle : si les idées ne s’enchaînent pas correctement, l’argumentation perd toute sa force. C’est pourquoi travailler la méthodologie en philosophie est extrêmement utile pour faire progresser tes notes, surtout si tu remarques qu’elles ne reflètent pas ta maîtrise du cours. Cela étant posé, rentrons dans le vif du sujet : je commencerai par présenter les principes fondamentaux qui doivent guider la réflexion dissertatoire, avant de te donner des pistes à la fois pour la réflexion au brouillon et la rédaction.

Un élève de l’ENS t’explique tout ce que tu dois savoir sur cette spé.

Après avoir passé deux en prépa littéraire, elle présente l’école qu’elle a intégré sur concours : l’ISMAPP, ou Institut Supérieur du Management Politique et Public.

Emma, en master 1 d’études politiques à l’EHESS après trois ans de prépa littéraire au lycée Fénelon, te présente l’EHESS et les spécificités de cette école entièrement tournée vers la recherche.

Principes fondamentaux de la dissertation de philosophie

Ces principes donnent les grandes lignes de ce qu’on cherche à faire quand on écrit une dissertation de philosophie. En réalité, ils ne sont pas si évidents : vérifier qu’on les applique bien peut aider à dépasser certains blocages.

Orientation vers un problème

C’est le principe le plus important : toute la pensée pendant l’exercice doit être orientée vers la recherche ou la résolution d’un problème. Tant qu’on n’a pas de problème, on en cherche un, et une fois qu’on l’a trouvé, on doit tout faire pour le résoudre. Mais qu’est-ce qu’un problème ? Une question à laquelle on ne sait pas répondre de manière évidente et qui semble nécessiter une réflexion philosophique pour être traitée. J’expliciterai quelques principes pour tenter de trouver un problème intéressant à partir d’un sujet, mais ce qu’il faut bien retenir c’est que ce dernier constitue et conditionne tout l’intérêt de la réflexion : si tu prends une question dont la réponse est trop évidente, le correcteur va s’ennuyer autant que toi ; pire, si tu prends une question non pertinente, tu feras un hors-sujet. Et si tu ne fais pas bien attention à répondre à la question précise posée en introduction et aucune autre, tu risques également un grand manque de cohérence. Trouver et résoudre un bon problème pourrait être résumé par un principe de pertinence : pertinence du questionnement par rapport au sujet et pertinence des thèses avancées par rapport au problème trouvé.

Principe de non évidence

Même si je l’ai déjà mentionné rapidement ci-dessus, il n’est pas inutile de répéter que le caractère non trivial et non évident du problème fait tout le sel de la copie. Si tu poses une question à laquelle n’importe qui répondrait sans hésiter, c’est que cette dernière n’a pas sa place dans la dissertation de philosophie – sauf si tu montres que la réponse qui paraissait très évidente ne l’est pas, et que tu présentes des alternatives ensuite – . Personne ne prendrait le temps d’écouter quelqu’un qui écrit 15 pages pour justifier le fait qu’il faut emporter un parapluie quand le temps se couvre ; Pour évaluer l’évidence de sa question, il suffit de prendre un tout petit peu de recul et se demander si la réponse vient rapidement sans grande réflexion.  Je reviendrai bien entendu sur les façons de mettre en pratique ce principe.

Principe de justification

Ce principe a davantage trait à la structure des idées présentées dans la dissertation : ces dernières doivent non seulement être vraies, mais aussi montrer pourquoi elles le sont. En effet, comme les thèses en philosophie sont souvent peu évidentes, il est impossible de se contenter de les affirmer sans argumenter afin de convaincre le lecteur de leur donner du crédit. La justification ne doit surtout pas prendre la forme d’un argument d’autorité, ou se présenter comme une métaphore ou une analogie. Ces deux procédés peuvent être utilisés, mais ils ne sont pas logiquement valides : ils serviront dans ce cas uniquement la bonne intelligibilité du propos (ce qui n’est pas à négliger) sans se substituer à une bonne argumentation. Je reviendrais également sur le principe de justification dans la partie rédaction.

Principe de spécificité

Un des grands écueils qui était le mien dans mes premières dissertations était de traiter le sujet de manière trop générale : je trouvais un problème très large, puis je présentais des idées très abstraites, et enfin je me passais de donner des exemples. Évidemment, le résultat faisait peur à voir : certes, mon développement avait un rapport avec le sujet, mais ce que j’écrivais n’était pas assez précis pour rester intéressant. Quand on ne manipule que des généralités, on finit par penser à côté de ce qui est vraiment problématique et qui demanderait le plus d’attention. C’est pourquoi il faut garder en tête un objectif de spécificité dans la formulation du problème, des thèses, et des exemples. Comment cela se caractérise-t-il concrètement ? Dans le cas du problème, cela revient à se demander si la question qu’on pose n’aurait pu être posée à partir d’un autre sujet de dissertation : si c’est le cas, cela signifie souvent que le problème trouvé est trop large, qui ne capture pas l’essence problématique des concepts spécifiques présentés par le jury. Dans le cas des thèses, cela revient à se demander si leur présentation dans la copie est bien orientée vers la résolution de notre problème et uniquement à celui-ci : si ce n’est pas le cas, c’est sûrement qu’on pourrait les préciser davantage afin d’améliorer l’intelligibilité de notre propos. Il en va de même pour les exemples : ils doivent être orientés vers l’illustration d’une thèse bien spécifique.

un exemple de dissertation en philosophie

Ce cher René Descartes, si célèbre pour sa méthode (Jan Baptiste Weenix, Portrait de René Descartes , vers 1648). Quel beau front !

Sara, qui a intégré l’EDHEC après une khâgne A/L classique, t’explique comment entrer en école de commerce.

Liste des fiches en Littérature

Cet article liste toutes les fiches de littérature que tu peux nous demander gratuitement, et détaille la manière de les obtenir. 

Réfléchir au brouillon :

Quand on est face à sa feuille blanche et aux quelques mots du sujet, il est souvent difficile de savoir par où commencer. Les concepts donnés dans cette section sont ordonnés de manière à constituer des étapes potentielles de réflexion : ces dernières fonctionnent très bien dans mon expérience, mais quelques modifications sont certainement possibles. Le but ici est en effet davantage de rendre compte de la subtilité analytique nécessaire pour préparer le plan de la dissertation. Considérer ces étapes dans leur ensemble permettra notamment de trouver les failles potentielles dans son approche de l’exercice.

Analyse des notions :

Il est important de commencer par analyser les notions, c’est-à-dire les différentes composantes du sujet. Tout d’abord, les notions ne correspondent pas toujours à des mots : en effet, le sujet comporte souvent différentes échelles d’analyse auxquelles il faut prêter attention. Si on prend le sujet « Les merveilles de la technique », il est facile de comprendre que « merveilles » et « technique » sont des notions à analyser. Il est déjà moins facile d’analyser les déterminants « les » et « la ». Et il est encore moins facile de compléter ces analyses par une étude de l’unité lexicale « merveilles de la technique ». Pourtant, cela est nécessaire, car il ne suffit pas de trouver les définitions des merveilles, les définitions de la technique pour ensuite les combiner arbitrairement : l’analyse philosophique prend tout son sens quand on comprend la signification et les implications nouvelles des deux notions quand elles sont associées de la sorte. Bien sûr, tous les sujets ne présentent pas de telles unités lexicales, comme le sujet « l’homme est un loup pour l’homme », ou « l’artificiel ».

Comment donc analyser les notions du sujet après les avoir reconnues ? Un bon point de départ peut être de poser des définitions en se servant non seulement de notre intuition, mais aussi des définitions spécifiques données par des philosophes. On peut même se poser la question : comme X aurait défini cette notion ? Et on doit essayer de faire ça à toutes les échelles décrites précédemment. Explorer la diversité des définitions est une première étape indispensable, qui peut être complétée par une recherche des synonymes des notions, des contraires, et des autres notions présupposées ou découlant logiquement de la première notion. Par exemple, si j’ai un sujet sur « Le méchant », je vais trouver les notions connexes de « gentil », mais aussi de « mauvais », de « mal », ou encore de « violence ». Chaque nouvelle notion tirée des précédente ne doit pas rester isolée dans notre esprit : on se doit d’expliciter le lien qu’elle entretient avec les autres (la « violence » est le mode d’action du « méchant », mais est-ce toujours le cas ?). Cette étude des notions n’est pas gratuite, elle permet de se constituer un fondement logique qui garantit que notre approche se fonde sur les bons éléments logiques. Elle permettra par la suite de savoir ce qui sera pertinent ou non, et ce qui sera spécifique ou non.

Recherche des exemples :

Cette étape est peut-être la plus importante après la problématisation. En effet, elle participe beaucoup au remplissement du critère de pertinence, de spécificité et de non évidence. Les exemples, s’ils illustrent bien les notions présentées dans le sujet, garantiront une analyse concrète et permettront de ne pas se perdre dans une abstraction déconnectée de la réalité. Car la philosophie se doit, pour être intéressante, de se confronter à des problèmes humains, qui ont souvent de nombreux enjeux. Le fait d’être assis pendant six heures devant une table d’examen nous fait perdre parfois le sens du réel qui se trouve derrière les mots du sujet : on voit ces derniers hors de tout contexte, et c’est pour ça qu’on a l’impression qu’ils ne nous parlent pas. Trouver des exemples, c’est donc faire l’effort d’une remise en contexte, c’est-à-dire rechercher la situation que les notions du sujet peuvent décrire.  C’est ainsi qu’on ne cherche plus à décrypter le mystère derrière la mention du mot « merveilles » à propos de la technique : il suffit de chercher des exemples de celles-ci ! On pense alors facilement aux fusées, avions, tours gigantesques, ouvrages d’architecture impressionnants, etc. Il suffit de simplement se demander : « à quoi peut renvoyer cette expression ? », « que peut-on appeler par ce nom ? ». Trouver des exemples est aussi un très bon moyen d’obtenir de nouvelles définitions par abstraction. Ces idées seront le terreau fertile de la problématisation ultérieure, alors il est souvent bon de chercher le plus d’exemples possible.

Problématisation

Cette étape est sûrement la plus longue et la plus complexe, c’est pourquoi il ne faut pas passer trop de temps sur les précédentes, d’autant plus que de nouvelles notions, définitions, concepts et exemples nous viendront grâce à la réflexion menée ici. Le but de la problématisation est d’utiliser tous les outils collectés jusque-là pour trouver une contradiction, une zone de flou ou une indétermination qui mènera à la découverte d’un problème. Pour réussir à faire ça, il faut analyser les exemples qu’on a trouvés pour en tirer des idées en rapport avec notre sujet. Si l’intitulé est une question, on peut analyser les exemples pour voir s’ils nous donnent une réponse au sujet. Par exemple, si le sujet est « Qu’est-ce qui est artificiel ? », je peux analyser l’exemple du lac artificiel pour essayer de comprendre pourquoi on qualifie un tel lieu de la sorte. Si le sujet n’est pas une question, il faut essayer de faire la même analyse d’exemple en cherchant les zones d’indétermination, comme je vais le montrer.

Comment donc interroger l’exemple ? D’abord en posant des questions classiques : qu’est-ce que c’est ? (définition), pourquoi ? (justification), dans quel but ? (finalité), quelle est la valeur ?. Ex : Qu’est-ce qu’un lac artificiel ? Pourquoi appelle-t-on les lac artificiels de la sorte ? Dans quel but construit-on des lacs artificiels ? Est-il bien ou mal de faire des lacs artificiels ? Bien sûr, il faut essayer de répondre à chacune d’entre elle. En fonction des cas, certaines de ces interrogations seront plus ou moins facile à satisfaire. L’objectif de la problématisation est justement de garder seulement les questions dont les réponses ne sont pas évidentes à trouver, et poser ensuite de nouvelles questions pour préciser le problème. Ex : Pourquoi est-ce qu’on a l’intuition qu’un lac artificiel est moins bien qu’un vrai lac ? C’est en partant questions simples de départ et en les précisant au fur et à mesure qu’on se heurte à des difficultés : on parvient finalement à un point où plusieurs réponses possibles semblent s’opposer dans notre esprit. Cela veut dire qu’on est très proche du problème. Pour faciliter cette recherche, il faut la mener sur de nombreux exemples, et voir si on tombe sur les mêmes zones d’indétermination et sur les mêmes réponses aux questions posées. Ex : pourquoi dit-on parfois que l’attitude d’une personne est artificielle ?

Une fois qu’on a trouvé une difficulté, on peut utiliser les définitions et notions précédentes pour voir si on peut les articuler à notre réflexion. Il s’agit alors non seulement de voir si on trouve de nouvelles réponses à notre problème, mais aussi si cela ne cela ne crée pas de nouvelles contradictions. L’objectif est ici de chercher à articuler tout ce qu’on a trouvé jusque-là, de poser des définitions sur les exemples et les contradictions : ce n’est pas toujours possible en fonction du temps qui nous reste en épreuve, mais le faire évite les angles morts dans notre réflexion. Par exemple, dans le sujet sur l’artificiel, en analysant plusieurs exemples comme le lac artificiel, le maquillage, je me rends compte que ma réponse à la question de définition n’est pas la même en fonction des exemples, ce qui m’incite à chercher plus loin de ce côté-là.

Une fois qu’on a fait cela, il ne reste plus qu’à formaliser le problème pour le rendre intelligible à notre futur lecteur : pour ce faire, il faut non seulement montrer qu’il y a contradiction, mais aussi justifier que chacune des pistes contradictoires est pertinente. En effet, il ne sert à rien de présenter une fausse contradiction, au sein de laquelle une des thèses serait en réalité indéfendable ou non pertinente. Pour simplifier, on pourrait dire qu’il faut trouver, grâce à notre travail précédent, six choses pour formuler un bon problème. La première est la question à laquelle on ne trouvait pas de réponse évidente. La seconde est une thèse permettant de répondre à cette question (la piste A). La troisième est une thèse différente permettant de répondre également à cette question (la piste B). La quatrième est une justification sommaire de pourquoi la première thèse (A) est défendable (par des exemples ou arguments logiques). La cinquième est une justification sommaire de la seconde thèse (B), du même format que pour la première. Enfin, la dernière chose à trouver est une raison explicite qui fait que les deux thèses sont incompatibles. Si tu parviens à trouver tous ces éléments à la fin de ta problématisation, tu es normalement très bien parti dans l’exercice.

La recherche des idées pour le plan

Ensuite, il faut utiliser les philosophes, les exemples et les définitions pour trouver des arguments soutenant l’une ou l’autre des thèses. La dissertation est en effet un exercice argumentatif : il ne faut pas tant trouver des idées que des justifications, souvent tirées de pensée d’auteurs, ou bien mises au point sur le moment. Les références philosophiques ne sont pas nécessaires dans chaque sous-partie, car le plus important reste la progression et la cohérence de l’argumentation. Un trop grand nombre de référence mène parfois à une forme de patchwork dans lequel il est difficile de trouver une continuité.

Il est intéressant de se dire, comme le répétait mon professeur d’hypokhâgne, qu’on doit être capable d’asservir les philosophes à son discours, c’est-à-dire utiliser leur œuvre et leurs arguments comme bon nous semble au sein de notre argumentation. Cela permet non seulement de ne pas avoir recours à leur autorité, mais aussi d’éviter de faire un hors sujet en voulant respecter arbitrairement le discours de l’auteur, qui n’est pas forcément pertinent dans sa forme originale pour notre sujet. On peut également utiliser des références littéraires et historiques, mais il faut impérativement qu’elles soient mobilisées de manière philosophique : elles doivent toujours être couplées à une argumentation et une analyse philosophique fine des ses implications. Si cette référence sert d’exemple, on se doit d’abstraire ses caractéristiques pour en tirer des conclusions philosophiques.

La recherche des idées est beaucoup plus efficace quand on a conscience des impératifs propres à la construction du plan : on trouve en effet des arguments beaucoup plus pertinents si on sait comment ces derniers s’articuleront ensuite dans la structure de la copie. Cela permet de chercher des idées dans la bonne direction, et de ne pas travailler sur des idées redondantes.

La construction du plan

Une fois qu’on a un problème éloquent, établir un plan n’est pas ce qui est le plus difficile. Dans l’idéal, cette étape se fait conjointement avec la précédente, pour adapter réciproquement la recherche des idées et la construction structurelle de la copie en fonction des impératifs de chacune.

Le plan de dissertation est habituellement en trois parties, qui correspondent en fait à trois thèses. Ce nombre possède une dimension arbitraire : il est très souvent possible de continuer à poser de nouvelles idées après la conclusion, qui pourraient très bien être pertinentes. Cependant, ce rythme ternaire est un impératif de l’exercice, car il constitue la forme minimale d’un développement argumentatif réussi. La dissertation concentre en effet les différentes manières de raisonner face à une première thèse : la confirmation, la réfutation, et enfin la réconciliation ou le dépassement. Ces trois étapes correspondent à différentes capacités intellectuelles. Pour la confirmation, c’est d’abord la création d’une première thèse cohérente, systématique et argumentée. Pour la réfutation, il faut trouver les failles, les contre-exemples ou les limites de la partie précédente, ce qui permet de défendre une position opposée qui doit également être cohérente et argumentée. Le dépassement est souvent autrement plus complexe car il doit faire apparaître l’articulation des deux premières thèses, c’est-à-dire qu’il doit montrer pourquoi il est normal qu’il y ait contradiction apparente, mais indiquer ensuite quelle reformulation conceptuelle permet de coordonner les points de vue contradictoires afin de donner une réponse au problème. Le mot d’ordre de la dernière partie serait ainsi de ne rien laisser de côté : il faut intégrer toutes les idées précédentes, au risque de ne pas être convaincant dans sa conclusion.

Par exemple, sur le sujet « les merveilles de la technique », si je dis en première partie que les merveilles de la technique sont les artefacts qui impressionnent et que l’entendement ne pouvait concevoir avant de les avoir vues, ma deuxième partie pourra attaquer cette position sur plusieurs points. Dans un premier lieu, cette définition n’est pas assez spécifique, car elle ne distingue pas assez précisément les merveilles de la technique des autres merveilles : les arcs-en-ciel sont tout aussi incroyables et pourtant ils ne sont pas fabriqués. De même, dans la référence aux simples capacités de l’entendement, on ne fait pas référence à la valeur méliorative d’une telle qualification : on dira difficilement qu’une bombe nucléaire est une « merveille de la technique », même si sa puissance colossale est difficile à concevoir. Un autre contre-argument pourrait être que la perceptive subjectiviste (référence à l’entendement humain ici) est grandement dépendante du contexte historique et culturel : aujourd’hui, un grand pont ne nous apparaît plus forcément comme une « merveille de la technique », alors que pour certaines civilisations antiques, cela était profondément novateur. Cette première position sur les « merveilles de la technique » semble donc mener à une forme de relativisme du type : tout dépend de chacun, de sa situation et de ses conceptions personnelles, ce qui est philosophiquement insatisfaisant. C’est le rôle de la seconde partie de formuler ces objections (pas nécessairement toutes celles-ci) pour opposer une autre manière de voir les merveilles de la technique qui ne souffre pas les critiques formulées. La troisième partie constituera de la même manière un repérage des failles de la seconde partie, et une résolution grâce à une nouvelle idée, qui ne devra pas reprendre les défauts de la première thèse (sinon ce serait tout bonnement un retour en arrière).

Bien entendu, le plan en philosophie n’est pas unique : il peut fonctionner de plusieurs manières, du moment que la continuité logique et argumentative est conservée. L’opposition entre la thèse et l’antithèse peut être très forte, opposition que le dépassement devra résoudre et articuler. Mais il peut aussi y avoir une première partie donnant une thèse incomplète et insatisfaisante, devant être complétée par la seconde partie, qui peut à nouveau comporter des failles qui seront comblées par la troisième partie. Pour s’assurer que son plan est cohérent, on peut simplement vérifier que chacune des parties forme une unité argumentative, c’est-à-dire qu’elle défend une réponse à la question qui nous semble tenable : cela évite de se perdre dans des justifications bancales.

Un brouillon qui va droit au but

Au brouillon, un plan détaillé finalement construit devrait ressembler à ça : 3 grandes parties dont le titre indique explicitement la réponse au problème défendue ; 3 sous-parties correspondant chacune à un argument en faveur de l’idée de la partie.

Pour chaque sous-partie, je conseillerais de mettre le plus d’informations possible formulées d’une manière très synthétique : cela permet de trouver les bonnes formulations au bon moment plutôt que de reprendre celles de son brouillon, qui ne sont pas forcément pertinentes dans le nouveau contexte de la rédaction de la copie. Les éléments à indiquer sont à mon avis, par ordre de priorité : réponse apportée au problème, définition de chacun des termes du sujet (spécifique à la sous-partie), exemple, référence philosophique, structure sommaire de l’argument.

Voici un exemple pour une sous-partie sur le sujet « A quelles conditions l’art peut-il être subversif ? » (développé pour faire comprendre ce qui se passe dans ma tête) :

  • Réponse à la problématique : A condition de révéler des choses qui ne font pas partie de l’espace du sensible, et ainsi déranger la politique qui cherche à maintenir un certain partage du sensible.
  • « l’art » : conçu comme un dispositif de communication spécifique, qui s’inscrit dans l’espace du sensible en suivant ses propres lois, et qui a la particularité de pouvoir en modifier la structure/le partage
  • « peut-il » : pouvoir structurel de l’art qui vient de sa dimension sensible (visible/audible,etc.) à part dans l’espace du sensible du fait de son autonomie (par rapport aux autres moyens de communications régis par la politique). Aussi possibilité au sens de non nécessité de l’artiste de chercher à modifier le partage du sensible (conformisme).
  • « être subversif » : s’attaquer aux normes spécifiques qui régissent l’espace du sensible, déranger la politique qui souhaite maintenir l’ordre qu’elle y a établi
  • « Conditions » : les conditions de la subversivité sont le choix des thématiques à représenter, le choix de l’art de traiter de problématiques déjà vues, ou alors de nouvelles actuellement dissimulées.
  • Référence : Jacques Rancière, Le partage du sensible
  • Exemple : L’œuvre d’art Colored Vases de Ai Weiwei : alerter sur la destruction de l’ancien savoir-faire de l’artisanat chinois
  • On admet l’existence d’un espace du sensible (médias, communications, tout ce qu’on voit et ce dont en entend parler en général), régulé par la politique
  • On admet l’existence de zones d’ombres de cet espace, et d’un partage qui met certains thèmes/sujets de côté car cela arrange l’ordre établi.
  • On admet le statut spécifique et autonome de l’art dans cet espace.
  • L’art peut être subversif si l’artiste fait le choix de thématiques qui ne respectent pas le partage actuel du sensible.

Le même exemple (en mots clés pour montrer ce que j’écris vraiment au brouillon en conditions réelles) :

  • RP : à condition révéler choses hors de l’espace du sensible, déranger politique et partage existant
  • « l’art » : dispositif de com spécifique : dans espace du sensible, autonome, peut modifier le partage
  • « peut-il » : pouvoir structurel de l’art : dimension sensible, autonomie (possibilité d’indépendance politique). Aussi « peut-il » = choix ou non du conformisme au partage
  • « être subversif » : attaquer construction actuelle du partage du sensible => déranger ordre établi
  • « conditions » : choix de thématiques cachées, problématiques, scandaleuses pour la politique
  • Réf : Jacques Rancière, Le partage du sensible
  • Ex : Colored Vases de Ai Weiwei, alerter sur destruction ancien artisanat chinois
  • Espace du sensible, régulation par la politique
  • Zones d’ombres, partage maintenu entre différentes thématiques
  • Statut spécifique de l’art
  • Subversif si certain choix de thématiques

La recherche des enjeux du problème

Cette étape n’est pas la plus cruciale en pratique, mais elle peut, si elle est bien menée, apporter beaucoup de profondeur au devoir que tu rédiges. Trouver les enjeux d’un problème, c’est simplement répondre à la question : « Pourquoi résoudre ce problème est-il important ? ». Ce qui veut parfois dire se poser aussi les questions suivantes afin de trouver plus d’idées : « Qu’est-ce que cela change dans le monde si je réponds X ou Y à ce problème ? », « Quelles seraient les conséquences si on ne parvenait pas à trouver de réponse à ce problème ? », « Est-ce que la réponse à ce problème pourra apporter des solutions ou des pistes de solutions à d’autres problèmes plus ou moins importants ? ».

Ces enjeux te permettront de donner plus d’importance au travail que tu fais sans le considérer comme une pure spéculation intellectuelle, mais bien une réflexion sur des choses plus ou moins concrètes.

Une fois le brouillon terminé, la rédaction paraît plus simple : cependant, comme c’est le moment où notre discours se met en forme, c’est là qu’apparaissent souvent les failles de notre raisonnement au brouillon, que l’on pourra corriger en étant attentif à la cohérence et au suivi des idées alors qu’on est en train d’écrire.

L’introduction

L’introduction est le moment de la présentation du problème et des enjeux de la copie : c’est à la fois la première impression et le reflet le plus concis de ton travail au brouillon. C’est pourquoi il est mieux de privilégier l’efficacité dans la rédaction, de manière à montrer que la direction du devoir est connue et maîtrisée. Délayer, lister ou faire un panorama des exemples en rapport avec le sujet est donc inutile : toute la structure de l’introduction doit mener et ramener au problème.

Premier paragraphe : Accroche, présentation des notions et introduction du sujet.

Beaucoup de choses sont possibles pour faire une bonne accroche : citations, exemples, petites histoires, etc. Cependant, l’accroche se doit toujours d’être courte et pertinente, sinon elle perdra l’attention du lecteur qu’elle avait en premier lieu capturée. Pour être sûr d’être parfaitement dans le sujet, je conseillerais de trouver un exemple qui découle des enjeux trouvés préalablement. De cette manière, l’accroche sera directement tournée vers le point nodal de l’introduction : le problème philosophique.

Dans le même paragraphe, il est intéressant de présenter et de définir les notions principales du sujet. Le but de cette étape n’est pas du tout de lister les entrées du dictionnaire, mais au contraire de montrer au lecteur qu’on a déjà fait un travail préalable de sélection des définitions qui sont pertinentes pour notre sujet, sans l’embarrasser de celles qui ne fonctionneraient pas dans ce contexte. Par exemple, pour le sujet « Le sens du beau », on peut dire en introduction qu’on peut définir le sens comme une faculté de percevoir, mais aussi comme une signification, en décidant par exemple d’exclure la définition comme direction qui pourrait paraître moins intéressante à analyser ici. La présentation des notions est donc avant une mise en relation de celles-ci dans le contexte du sujet pour montrer la direction que prendra le développement.

Deuxième paragraphe : Présentation du problème sous sa forme rigoureuse, présentation des enjeux au problème

Le deuxième paragraphe permet d’introduire le problème. Il me semble qu’il est intéressant de faire figurer dans cette présentation en premier lieu la première thèse (A), avec sa justification, sommaire pour le moment mais convaincante (a). Ensuite, on peut présenter la seconde thèse qui semble contradictoire avec la première (B), avec sa justification de manière analogue (b). Eventuellement, pour ajouter de la force au propos et souligner la contradiction, on peut expliciter ce qui fait que les deux thèses semblent contradictoires (C). Enfin, il suffit de poser la ou les questions qui découlent de ce paradoxe que l’on vient de formuler (D), qui constitue véritablement la problématique du devoir.

Un problème peut être parfaitement pensé par le rédacteur, mais s’il n’est pas formulé correctement dans l’introduction, le correcteur peut facilement croire que ce n’est pas le cas. C’est pourquoi les étapes que j’ai décrites précédemment me semblent être les plus importantes : on peut ajouter des petits exemples, d’autres petites justifications, mais il ne peut à mon avis manquer aucun élément présenté ci-dessus. Si on oublie les petites justification (a et b), le lecteur pourra avoir l’impression que les deux thèses sont posées arbitrairement, sans fondement. Pour éviter cela, il suffit de mentionner des exemples ou des raisons intuitives qui font qu’on peut adhérer à chacune des thèses : dans tous les cas, cette argumentation sera développée dans la copie. Si on ne mentionne pas les thèses contradictoires, le lecteur peut avoir l’impression que la question posée à la fin n’est motivée par rien, que sa réponse est évidente, ou encore ne pas comprendre l’origine de sa formulation. Pour éviter cela, la mention d’un minimum de deux positions en apparence opposées est primordiale.

Ensuite, il est intéressant de présenter, au sein du même paragraphe, les enjeux de la réponse au problème, ce qui motivera d’autant plus le correcteur à poursuivre sa lecture, sachant que tu t’efforceras d’être concret et intéressant.

Troisième paragraphe : annonce de plan, plus ou moins elliptique

L’annonce de plan divise souvent les professeurs : certains affirment qu’il faut laisser du suspense dans le déroulement de l’argumentation, alors que d’autres affirment qu’il faut annoncer ce qu’on va faire comme dans n’importe quelle autre discipline. Les deux sont donc à mon avis possible, à voir avec le professeur. Dans le cas d’une annonce de plan complète, il peut être intéressant, au lieu de simplement mentionner les idées défendues par chaque partie, de présenter les questions qui résument l’attitude argumentative pour chaque étape du développement. Par exemple, au lieu d’écrire : « Dans une première partie, nous verrons en quoi les merveilles de la techniques peuvent être conçues comme les artefacts qui dépassent l’entendement humain », il peut être plus intéressant de dire « Dans une première partie, nous commencerons par nous demander ce qui justifie l’émerveillement humain face à certains objets techniques ». Cela permet à la fois de montrer l’orientation de la recherche, mais aussi de laisser un peu de mystère sans pour autant laisser l’avenir inconnu.

Le développement : enchaîner les parties, rédiger un paragraphe argumentatif

L’enchaînement des parties a été, dans son aspect logique, déjà couvert par la sous-partie « La construction du plan » ; dans son aspect rédactionnel, il reste à faire un point sur les transitions. L’usage de ces dernières par les élèves est en effet souvent critiqué par les professeurs. La transition ne doit pas être artificielle, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas constituer un petit morceau de texte « tampon » qui servirait à aérer la disposition des paragraphes sur la copie. Idéalement, la transition amorce la partie suivante en commençant à soulever les faiblesses de la précédente. C’est elle qui justifie la poursuite de l’argumentation car, en philosophie, si on ne trouve pas de contre argument ou de limite à la thèse précédente, il n’y a pas de raison de continuer à discourir. Il y a donc une nécessité constante d’articulation du discours et de ses différentes étapes dans la dissertation ; mais on peut très bien la garantir sans avoir recours à la transition. En effet, il suffit simplement de commencer la partie suivante par la remise en question de la précédente, ce que la transition, à cause de son très petit volume textuel, n’était pas capable de faire complètement. En pratique donc, il vaut mieux éviter de faire des transitions si on n’est pas capable de les rendre pertinentes et véritablement utiles à la progression argumentative du discours.

La rédaction d’un paragraphe argumentatif, deuxième enjeu clé du développement, peut être facilitée en gardant quelques principes en tête. En premier lieu, un paragraphe correspond à un argument, c’est-à-dire des prémisses et une conclusion. Le but de la rédaction est de rendre le plus clair possible la structure logique qui lie ces différents éléments, pour que le lecteur ne peine pas à comprendre le cheminement. Les exemples et les métaphores peuvent aider à l’intelligibilité du propos, mais ils ne doivent pas remplacer l’argumentation rigoureuse. Ensuite, comme je l’ai dit plus haut, il est toujours très positif d’utiliser les auteurs, mais cela doit être pour reconstruire leur argumentation de manière à ce que celui qui ne connaît pas sa pensée soit en mesure de comprendre. Bien entendu, ce ne sera pas le cas du correcteur, mais ce dernier jugera quand même ta capacité à clarifier et exposer pertinemment des idées déjà formulées auparavant. Finalement, pour garantir une argumentation efficace, il faut bien justifier chaque prémisse, et chaque déduction : c’est ce qui donnera toute sa force persuasive à ta copie.

Mais le plus important reste avant tout de préciser et clarifier les définitions qui sont posées et varient entre chaque sous-partie : c’est ce cheminement dans les définitions qui fait tout l’intérêt de la dissertation philosophique. On peut faire cela de manière très explicite, en citant les mots du sujet et en montrant quel est leur sens dans le contexte précis de notre argument. Sans cette démarche, on reste dans le flou définitionnel, et la pensée n’avance pas.

La conclusion

Idéalement, la conclusion ne se contente pas de répéter toutes les étapes parcourues pendant la copie, mais parvient à faire une synthèse organisée de tout ce qu’il faut retenir de la démarche accomplie, tout en répondant à la question posée en introduction. Pour ce faire, il faut de trouver dans chaque partie ce qui a subsisté à la réfutation ultérieure, à savoir les points structurants de la réponse à la problématique. En d’autres mots, il faut considérer chaque étape de son argumentation, et se demander ce qu’on peut garder d’elle à la lumière de la conclusion apportée dans la dernière partie : on reprend ainsi tous les points de la première et de la seconde partie qui vont dans le sens de la troisième et on rappelle ce qui nous a permis de dépasser les contradictions. On n’ajoute aucune information à celles déjà présentes dans la copie, mais on crée une synthèse sélective qui insiste sur les aspects les plus importants du développement.

Nuances importantes sur la méthode

Parler de méthode est une entreprise extrêmement ambitieuse, surtout dans le cadre d’une discipline intellectuelle comme la philosophie. Cela pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, parce que personne n’est capable de comprendre totalement comment lui viennent ses propres idées, et de savoir quels les mécanismes précis guident son raisonnement. Une méthode donnée ne fonctionnera jamais pour tout le monde, car tout dépend des acquis précédents et des habitudes d’introspection. L’idée ici est seulement pour moi d’essayer de vulgariser le mieux possible la manière dont j’ai réussi à progresser en philosophie en mentionnant tout ce qui m’a aidé.

Ensuite et surtout, parce que notre manière d’agir ne peut se résumer à une suite d’instructions. Il y a toujours une grande part d’intuition même dans nos projets les plus réglés. La méthode est seulement une tentative de figer la durée de nos actions mentales : il est impossible de le faire totalement et précisément. Tous les conseils de cet article sont donc des guides, des principes qu’il faut remplir par sa propre intuition pour se les approprier.

Enfin, il est finalement certain que beaucoup d’idées n’arrivent pas par méthode, mais apparemment par pur hasard, sans qu’on les ait cherchées. A mon avis, ce n’est pas parce qu’une méthode peut être utile qu’il faut en faire la panacée : il faut se prémunir de tout réductionnisme et embrasser la part d’inexpliqué dans la pensée. C’est donc selon moi un équilibre fragile entre règles déterminées et intuition qu’on peut entretenir pour développer tout le potentiel de la réflexion philosophique.

L’article en PDF

La fiche mémo pdf.

  • Accessible aux A/L
  • Accessible aux B/L
  • Accessibles aux LSH
  • Méthodes d'apprentissage

La spé Lettres modernes pour Lyon (LSH)

La méthode de la composition d’histoire, la l3 d’histoire, reprendre sa copie, reprendre ses erreurs, les formes de l’emploi du temps, la spé anglais pour ulm (a/l), la spé lettres modernes pour ulm (a/l), les sites généraux utiles, l’ens d’ulm, la spé théâtre pour ulm et lyon (a/l et lsh), pourquoi la méthode , voir plus loin que les écrits : conseils de révisions pour les oraux, court terme, moyen terme, long terme, avoir un groupe de travail, du bon usage des flashcards, la l3 lap à assas (droit), constituer un exemplier.

Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

Catégorie : Le travail

Le travail, activité centrale de la vie humaine, soulève des questions sur la signification du labeur, sur la valeur du travail, et sur la manière dont il influence notre identité et notre bien-être. La philosophie du travail nous pousse à réfléchir sur les aspects économiques, sociaux et existentiels du travail, ainsi que sur les idéaux de justice dans le monde professionnel.

un exemple de dissertation en philosophie

A quelles conditions une activité est-elle un travail ?

La philosophie du travail suscite de nombreuses interrogations. En se questionnant sur les conditions qui définissent une activité comme travail, on se trouve confronté à une multitude de perspectives nécessitant un examen critique et approfondi.

  • Dissertations

un exemple de dissertation en philosophie

L’homme doit-il travailler pour être humain ?

La question de savoir si l’homme doit travailler pour être humain soulève des problématiques philosophiques majeures. Elle nous amène à réfléchir sur la nature de l’homme, le sens du travail et leur interrelation.

un exemple de dissertation en philosophie

Le travail n’est-il qu’un moyen de subsistance ?

La question de la nature du travail est un sujet récurrent en philosophie. Est-il simplement un moyen de subsistance, une nécessité pour survivre, ou a-t-il une valeur plus profonde, contribuant à notre épanouissement personnel et à notre place dans la société ?

un exemple de dissertation en philosophie

Sans les échanges, le travail aurait-il une valeur ?

La dissertation philosophique qui suit explore la question de la valeur du travail en l’absence d’échanges. Elle interroge la nature intrinsèque du travail et son importance dans un contexte isolé, sans interaction ou échange avec autrui.

un exemple de dissertation en philosophie

Doit-on faire du travail une valeur ?

La dissertation philosophique suivante explore la question de savoir si le travail doit être considéré comme une valeur. Cette interrogation soulève des problématiques essentielles sur la place du travail dans notre société, son rôle dans l’épanouissement individuel et sa contribution à la construction de l’identité.

 Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine

Corrigés du bac philo – filière technologique : “La nature est-elle hostile à l’homme ?”

Les catastrophes naturelles sont le meilleur exemple permettant d’affirmer que les êtres humains ne sont pas en sécurité dans leur environnement. Pour autant, faut-il considérer que la nature est plus que dangereuse et qu’elle serait même hostile, c’est-à-dire mal intentionnée envers l’espèce humaine ? N’est-ce pas plutôt notre façon de penser la nature qui peut nous conduire à nous développer en opposition par rapport à elle ? Clément Filippi, professeur de philosophie, explore cette épineuse question ci-dessous.

Attention : ce corrigé n’est pas exhaustif, il s’agit de pistes de réflexion !

➤  Abonnez-vous à  Philosophie magazine  pour avoir accès à toutes nos archives Bac Philo, ainsi qu'à notre magazine, nos hors-séries et  nos modules Expresso , qui permettent d'apprendre la philosophie de manière simple et interactive !

  • Principales notions mobilisées par le sujet : nature , liberté
  • Auteurs : Platon , Lucrèce , Rousseau

Introduction

Pensons à un tsunami, une éruption volcanique, une tornade, une météorite : voilà des phénomènes naturels qui, par les dimensions spectaculaires qu’ils prennent, nous rappellent à la petitesse et à la fragilité de notre existence. La destruction de la cité antique de Pompéi en offre un parfait exemple : c’est une ville tout entière qui disparaît soudainement. Et nul besoin, à la réflexion, d’aller chercher de telles catastrophes naturelles pour donner matière à l’idée que la nature serait hostile à l’homme : un moustique ou une punaise de lit (des « nuisibles », comme on dit) font tout à fait l’affaire. C’est dire qu’un simple pique-nique en forêt nous pousse à répondre par l’affirmative au sujet proposé : comment, si même un être si petit qu’un moustique est susceptible de nous nuire, ne pas conclure que la nature serait hostile à l’homme ?

Si les exemples qui précèdent ne laissent pas l’ombre d’un doute sur la dangerosité de la nature, peut-être est-il hâtif d’en conclure à son hostilité : m’est hostile non seulement ce qui représente un danger pour moi, mais encore ce qui me veut du mal. Considérer la nature comme hostile, donc, c’est lui prêter des intentions qui lui sont peut-être étrangères, puisqu’il est douteux qu’elle puisse même avoir des intentions (en particulier, de mauvaises intentions). Cela pose la question suivante : n’est-ce pas par ignorance que la nature nous apparaît comme hostile ?

1) C’est parce que la nature est hostile à l’homme qu’il doit en devenir le maître par le biais d’artifices

Le mythe de Protagoras relaté par Platon offre un bon point de départ pour penser l’hostilité de la nature envers l’homme. Il s’agit bien sûr d’un mythe, donc d’un récit fictif, mais d’un récit fictif qui contient des vérités incontestables : l’homme n’a pas les griffes du lion pour se défendre, pas plus qu’il n’a sa vitesse pour fuir ou son pelage pour endurer le froid. Comment « l’homme nu, sans chaussures, sans couvertures, sans armes » ( Protagoras ) ne peut-il pas sentir son infériorité ? La nudité naturelle de l’homme rime avec sa vulnérabilité. Mais elle nous renseigne du même coup sur le seul moyen dont il dispose pour se défendre face à la nature : la technique, grâce à laquelle il compense son infirmité naturelle par le biais d’artifices (l’homme n’a pas les griffes du lion, mais il peut se fabriquer une épée). Or si défense il y a, c’est qu’il y a d’abord eu attaque : c’est contre les offensives d’une nature qu’on ne peut que considérer comme hostile à l’homme que ce dernier s’entoure d’artifices afin de préserver sa vie (il s’entoure littéralement de murs, d’un toit). Il devient, suivant la fameuse formule de Descartes, « maître et possesseur de la nature » ( Discours de la méthode ) uniquement parce qu’il est d’abord soumis à elle dans un premier temps : le maître est ici d’abord conquérant .

2) La nature n’apparaît comme hostile à l’homme que par ignorance de son fonctionnement

Parler d’une hostilité de la nature envers l’homme, c’est néanmoins parler en superstitieux : or rappelons avec Spinoza que la crainte est mère de la superstition (une affirmation qui ouvre le Tractatus Theologico-Politicus ). Et d’où provient cette crainte, à son tour ? En l’occurrence, c’est à Lucrèce que nous pouvons nous référer : les craintes des hommes proviennent avant tout de ce qu’ils ne comprennent pas, de ce qui leur est étranger. C’est donc par ignorance qu’ils perçoivent la nature comme hostile, et plus précisément par ignorance des causes régissant les phénomènes naturels. Ainsi que l’écrit Lucrèce, « il faut dissiper ténèbres et terreurs de l’esprit » (il faut dissiper les craintes des hommes), « et cela, ni rayons du soleil, ni brillants traits du jour ne le font » (ce n’est pas aux superstitions religieuses, aux merveilles de l’imagination qu’il faut s’en remettre pour apaiser les craintes des hommes), « ce qu’il faut, c’est bien voir la nature et en rendre raison »  : observer les phénomènes naturels, puis raisonner – deux composantes essentielles de la démarche scientifique –, c’est se donner les moyens de conclure que la nature est étrangère à toute finalité. Les modernes la concevront en ce sens sur le modèle d’une horloge dont les mouvements sont explicables mécaniquement — et qui irait reprocher à une horloge de nous vouloir quoique ce soit, en particulier du mal ?

3) C’est l’homme qui est hostile à la nature

Dire que la nature est hostile à l’homme, c’est dire qu’elle est hostile précisément à l’homme , comme si ce dernier était visé en raison de sa spécificité. Nous pouvons ici repartir d’où nous avons commencé : par la technique, l’homme affronte une nature qui lui apparaît comme hostile dans le but de la dominer, d’en devenir le maître. Mais ne faudrait-il pas parler plutôt d’un tyran plutôt que d’un maître ? C’est ce que suggère Rousseau dans son Discours sur l’origine et le fondement de l’inégalité parmi les hommes  : ainsi qu’il l’écrit, par les différents artefacts dont il s’entoure, l’homme « est devenu à longue tyran de lui-même et de la nature » . N’est-ce pas d’autant plus incontestable aujourd’hui, à l’heure de la crise écologique ? Rappelons à nouveau que l’hostilité implique d’abord la dangerosité. Dangereux, l’homme l’est évidemment pour la nature : il est après tout responsable de la disparition de nombreuses espèces. Or dans la mesure où, à la différence de la nature et des êtres qui la peuplent, l’homme sait le mal qu’il fait, comment ne pas oser finalement le renversement suivant : ce n’est pas la nature qui est hostile à l’homme, mais bien l’homme qui est hostile à la nature. L’homme est le seul être vivant capable de rompre avec la nature, et cette spécificité ne nous fonde pas à dire que la nature lui serait hostile en particulier, mais bien plutôt qu’il est capable d’en être aussi bien le maître que le tyran.

L’infirmité naturelle de l’homme implique qu’il doit se défendre d’une nature qui l’attaque de toutes parts : ainsi que nous le faisions remarquer dans un premier temps, du moustique au volcan, en passant par les innombrables prédateurs pourvus de griffes pour nous déchiqueter et de jambes assez rapides pour nous rattraper, tout est là pour nous rappeler comme la nature peut nous être hostile. Il faut cependant se garder d’un anthropomorphisme borné : nous avons vu dans un second temps que ce n’est peut-être que par ignorance des causes des phénomènes naturels que les hommes voient en la nature de l’hostilité. Le rapport mérite même peut-être d’être renversé, comme nous l’avons finalement argumenté : le règne de l’artificiel, qui se substitue progressivement au naturel, suggère que c’est plutôt l’homme qui est hostile à la nature.

Retrouvez l’ensemble des corrigés de l’épreuve du Bac philo 2024 :

➤ filière générale :.

1. La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ?

2.  L’État nous doit-il quelque chose ?

3.  Explication de texte : Simone Weil, La Condition ouvrière

➤ Filière technologique :

1. L’artiste est-il maître de son travail ?

2.  La nature est-elle hostile à l’homme ?

3.  Explication de texte : Platon, Les Lois

Expresso : les parcours interactifs

un exemple de dissertation en philosophie

La dissertation

Sur le même sujet, corrigés du bac philo – filière technologique : “savoir, est-ce ne rien croire ”.

Tout oppose, en apparence, la croyance et le savoir : la première est une conviction non raisonnée, le second doit s’appuyer sur des preuves…

Corrigés du bac philo – filière technologique : “Savoir, est-ce ne rien croire ?”

Corrigés du bac philo – filière technologique : “La technique nous libère-t-elle de la nature ?”

Mort, maladies, catastrophes… La technique nous prémunit, au moins en partie, des agressions de la nature. En ce sens, elle nous émancipe…

Corrigés du bac philo – filière technologique : “La technique nous libère-t-elle de la nature ?”

Bac philo 2013 : les corrigés de la filière technologique

Vous étiez quelques 670 000 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2013 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs…

Bac philo 2013 : les corrigés de la filière technologique

Bac philo 2019: filière technologique, les sujets et les corrigés

Vous êtes plus de 500 000 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2019 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs…

Bac philo 2019: filière technologique, les sujets et les corrigés

Bac philo 2018: filière technologique, les sujets et les corrigés

Vous êtes près de 500 000 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2018 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs…

Bac philo 2018: filière technologique, les sujets et les corrigés

Bac philo 2017: filière technologique, les sujets et les corrigés

Vous êtes près de 500 000 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2016 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs…

Bac philo 2017: filière technologique, les sujets et les corrigés

Bac philo 2016: filière technologique, les sujets et les corrigés

Vous êtes 499 763 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2016 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs planchent…

Bac philo 2016: filière technologique, les sujets et les corrigés

Bac philo 2014: filière technologique, les sujets et les corrigés

Vous êtes quelques 680 000 candidats à passer l'épreuve de philosophie, pour la session 2014 du baccalauréat. À Philosophie magazine, des profs…

Bac philo 2014: filière technologique, les sujets et les corrigés

Bac philo : les sujets déjà tombés, les conseils pratiques et de révisions de dernière minute

La première épreuve écrite, pour les candidats au bac général et techno, a eu lieu, ce mardi 18 juin avec la philosophie. Cette épreuve du bac philo est particulièrement redoutée, voici nos conseils de dernière minute.

Dissertation, commentaire de texte… La philosophie représente une toute nouvelle matière à appréhender pour les lycéens en terminale, avec une argumentation et une rédaction qui peuvent paraître abstraites. Conseils de profs ou sujets déjà tombés cette année, et l’an dernier avec leur correction, voici les derniers conseils à retrouver sur notre site.

Les sujets officiels du bac philo 2024 sont disponibles ici - et les corrigés des sujets de philo 2024 aussi.

Heures des épreuves du bac philo

La convocation est la même pour tous les candidats de métropole : l’ épreuve écrite du bac philo 2024 aura lieu le mardi 18 juin de 8 heures à 12 heures. Pour quelques minutes, si vous arrivez en retard à votre centre d’examen : pas de panique, vous pourrez rentrer jusqu’à 1 heure après le début de l’épreuve (9 heures), vous aurez moins de temps pour rédiger mais vous ne serez pas recalé pour absence.

Après une heure de présence, les premiers candidats peuvent rendre leur copie et partir. Passé cette première heure, les portes seront closes pour les retardataires, sauf cas exceptionnel à négocier avec le responsable du centre d’examen.

Pensez à bien prendre votre convocation et carte d’identité, ou équivalent, et votre trousse et petit matériel, aucun autre équipement du type calculatrice ou livre ne sera autorisé. Vous pouvez aussi prévoir de quoi manger et boire avant ou pendant l’épreuve.

Les sujets de philo déjà tombés en 2024

Pour vous entraîner et vous préparer pour la grande épreuve, voici les sujets et thèmes tombés pour les centres d’examens de l’étranger où les candidats passent en avance leurs épreuves.

En Asie le 7 juin 2024 :

Sujet 1 : Faut-il se battre pour la vérité ?

Sujet 2 : Doit-on se libérer de soi-même ?

Commentaire de texte : « Des Poètes » par Alain, in Humanités (1946)

Retrouvez ici le sujet en intégralité et les sujets pour les séries Techno

En Afrique, Europe, Moyen-Orient le mardi 4 juin 2024 :

Sujet 1 : L’art nous aide-t-il à vivre ?

Sujet 2 : Pourquoi faut-il se fier à la science ?

Texte : Aristote, Éthique à Nicomaque (IV° s. av. J.-C.)

Le sujet et texte en intégralité et les sujets pour les séries Techno

En Amérique du Nord le 21 mai 2024 :

Sujet 1 : Comment être heureux, si rien ne dure ?

Sujet 2 : Peut-on parler sans savoir ?

Texte : Épictecte, Entretiens (I°-II° s.)

Le sujet et texte en intégralité

Les sujets et corrigés du bac philo 2023

Le bonheur est-il affaire de raison ? Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ? L’an dernier les sujets de philo 2023 proposés étaient plutôt classiques, bien que les formulations soient originales. Le texte de Lévi-Strauss, La Pensée sauvage, était à la fois difficile dans ses formulations et facile dans les situations qu’il décrit.

Consultez ici le corrigé des sujets de l’an dernier (pour les séries générale et technos).

Conseils méthodo pour la dissertation et le commentaire

Comment dégager une problématique pour la dissertation, comment structurer et rédiger son intro et sa conclusion ? Faut-il une ouverture en conclusion ? Comment ne pas paraphraser le texte…

Consultez les conseils très pratiques de David König, professeur de philo à Nice. Il vous donne ses conseils très clairs pour réussir l’épreuve de philo quel que soit le sujet que vous choisirez :

  • Bac Philo : les 7 règles d’or de l’explication de texte
  • Bac Philo : la méthode pour la dissertation de philosophie

Cette année, la philo rouvre le bal des épreuves finales du bac, et à sa suite se dérouleront les épreuves de spécialités puis le grand oral.

Écoles à la une

Proposées par les écoles partenaires.

Affiche IÉSEG School of Management undefined Lille

  • Concours Écoles Agro Véto
  • Concours Écoles d'ingénieurs
  • Concours Écoles de commerce
  • Concours Écoles de journalisme
  • Concours Enseignement
  • Concours Fonction publique : Administration
  • Concours Fonction publique : Culture, Patrimoine
  • Concours Fonction publique : Défense, Police, Justice
  • Concours Fonction publique : Economie, Finances, Douanes, Travail
  • Concours Fonction publique : Education, Animation, Sport, Social
  • Concours Fonction publique : Technique, Sciences
  • Concours IEP /Sciences Po
  • Concours Santé Paramédical Social
  • Diplômes comptables
  • Ecoles d'Art / Architecture
  • Réussir à l'université / IAE
  • Réussir le Brevet des collèges (DNB)
  • Réussir les tests de langues
  • Réussir son BTS
  • Réussir son BUT

Les sujets et corrigés de l'épreuve de Philosophie du Bac techno 2024 sont disponibles !

Philosophie

Vous voulez savoir si vous avez réussi votre épreuve de Philosophie à l’examen du Bac ? Mardi 18 juin 2024 , découvrez le sujet et le corrigé de l’épreuve de Philosophie du Bac dès votre sortie de la salle, et téléchargez gratuitement et d’un simple clic, le corrigé qu’un enseignant aura réalisé en même temps que vous !

Retrouvez le sujet de l’épreuve de Philosophie du Bac techno 2024

Les sujets de l'épreuve de philo sont : .

Sujet 1 La nature est-elle hostile à l’homme ?

Sujet 2 L’artiste est-il maître de son travail ?

Sujet 3 Expliquer le texte suivant : Il est nécessaire aux hommes de se donner des lois et de vivre conformément à ces lois, sous peine de ne différer en rien des bêtes les plus sauvages. Voici quelle en est la raison : aucun homme ne naît avec une aptitude naturelle à savoir ce qui est profitable pour la vie humaine en société et, même s’il le savait, à pouvoir toujours faire et souhaiter le meilleur. Car en premier lieu il est difficile de comprendre que l'art politique véritable doit prendre soin, non du bien particulier, mais du bien général – car le bien général rassemble, tandis que le bien particulier déchire les sociétés ; et le bien commun tout autant que le bien particulier gagnent même tous les deux à ce que le premier plutôt que le second soit assuré de façon convenable. En second lieu, même si l'on était assez habile pour se rendre compte que telle est la nature des choses, et qu'on ait à gouverner un État avec un pouvoir absolu et sans rendre aucun compte, on ne pourrait pas rester fidèle à ce principe et faire passer pendant toute sa vie le bien commun de la société au premier rang et le bien particulier au deuxième. En fait la nature mortelle de l’homme le portera toujours à vouloir plus que les autres et à s'occuper de son bien particulier, parce qu'elle fuit la douleur et poursuit le plaisir sans tenir compte de la raison, qu'elle les fera passer l'une et l'autre avant le plus juste et le meilleur, et, s'aveuglant elle-même, elle finira par se remplir, elle et toute la société, de toutes sortes de maux.

PLATON, Les lois IX (IVème siècle av. J.-C.)

Retrouvez le corrigé de l’épreuve de Philosophie du Bac techno 2024

Voici l'extrait du corrigé de l'épreuve de philo du bac techno 2024 : .

SUJET 1 : LA NATURE EST-ELLE HOSTILE A L'HOMME ? Nous le savons, la philosophie pose plus de questions que n'apporte de réponses claires. Mais ce sont ces interrogations qui permettent d'avancer, se réaliser suivant son entendement. Les certitudes même se donnent des limites, de nouvelles interpellations, c'est toute notre liberté métaphysique. L'être humain est un élément de la Nature, c'est un postulat préalable indéniable. Mais par l'évolution darwinienne nous sommes en mesure de nous demander quelle Place l'homme et la femme occupe, quel rôle jouent-ils ? Il nous faut d'abord, avant de dégager la problématique posée, s'accorder sur les sens des mots de la question. Tout d'abord qu'est-ce que la nature ? C'est plus qu'un concept, une réalité Palpable, visible, ressentie, intégrante ou productrice. En l'homme, autour de lui, la nature est la Cause de la permanence de ce qu'il est dans le changement et le cosmos cher aux grecs. Nature signifie que, dans la réalité donnée, il y a un principe ou une cause, la nature, absolument indépendante. La nature est un ensemble avec des interdépendances évidentes. Mais peut-on influencer sur ces liens. L'hostilité, quant à elle, est un concept autant qu'une réalité par les effets que nous ressentons dans notre chair, le climat, le réchauffement climatique. C'est une marque d'opposition qui interroge car nous sommes dans cette nature. L'homme est une entité « organisée, intelligente, consciente » issue de la Nature, mais pas la seule. La problématique est donc ici spécifiquement, de réfléchir si l'être humain est un élément indissociable de cette Nature ou un possible maître. On perçoit déjà la prétention qui s'annonce. (...)

Tous les sujets et corrigés des épreuves du Bac 2024 sont ici ! Pour réviser toutes les épreuves du Bac 2024 ou tout simplement vérifier vos réponses aux épreuves déjà passées (Mathématiques, SVT, Philosophie, Economie, Arts...), retrouvez tous les  sujets et corrigés des épreuves du Bac 2024  et les années précédentes (2023, 2022...). Par ailleurs, vous pouvez retrouver les sujets de Polynésie et autres sujets de l’étranger...).

Comment se déroule l’épreuve de Philosophie du Bac techno 2024 ? 

L’épreuve de Philosophie  du Bac techno dure 4h.. L’épreuve se déroule le mardi 18 juin 2024 de 8h à 12h . Elle se divise en deux parties. Dans la premier partie, vous devrez choisir entre deux sujets de dissertation qui porteront sur le programme de l’année. Ensuite, vous devrez réaliser une explication de texte guidée par plusieurs questions. DÉCOUVREZ LES RÉSULTATS DU BAC 2024 !  

A lire également

Image article Bac techno 2024 : sur quels sujets allez-vous être évalués ?

  • Afficher plus

Salons Studyrama

Salon des etudes supérieures de paris - où s'inscrire encore , salon studyrama sup’alternance et apprentissage – spécial rentrée, salon studyrama des etudes supérieures de chambéry.

Rencontrez en un lieu unique tous ceux qui vous aideront à bien choisir votre future formation ou à découvrir des métiers et leurs perspectives : responsables de formations, étudiants, professionnels, journalistes seront présents pour vous aider dans vos choix.

Logo sponsor du footer expand

#BAC2024 Corrigés en live

un exemple de dissertation en philosophie

Recevez les corrigés des épreuves de spécialité du BAC en live directement par email !

un exemple de dissertation en philosophie

  • Longs Formats
  • Newsletters
  • Météo de l'Energie
  • Jeux concours
  • BFMTV et vous
  • Témoins BFMTV
  • L'info en vrai
  • BFM Pratique
  • Comparateur
  • Devenir Annonceur
  • Annonces légales
  • Élections législatives
  • Police-justice
  • International
  • Élection américaine 2024
  • JO Paris 2024
  • Environnement
  • BFM Business
  • BFM Régions
  • RMC Découverte

Bac de Philosophie 2024: peut-on citer Jul dans sa copie? Les conseils d'un professeur

Des élèves passant le bac le 15 juin 2017 à Strasbourg (photo d'illustration).

Des élèves passant le bac le 15 juin 2017 à Strasbourg (photo d'illustration). - FREDERICK FLORIN / AFP

Une punchline du rappeur Jul, un épisode de la série Stranger Things ou encore un refrain de la chanteuse Angèle. Ce mardi 18 juin, les candidats au bac de philosophie 2024 pourraient bien avoir envie de faire preuve d'originalité en enrichissant leur copie de références issues de la pop culture. Un choix tentant, il faut le reconnaître, mais est-ce bien raisonnable?

Lors de l’épreuve de philosophie, les candidats auront le choix entre trois sujets: deux dissertations et un commentaire de texte. A priori, rien n’interdit à un élève de citer dans sa dissertation un élément de la culture dite “populaire”, indique Gilles Vervisch professeur de philosophie et auteur de Stranger philo: comprendre la philo avec Stranger Things .

“Ce n’est pas une pratique éliminatoire et si elle est bien utilisée, une référence originale peut apporter une approche intéressante à la dissertation”, suggère l'enseignant.

D'ailleurs, les manuels scolaires abordent de plus en plus des références culturelles très récentes, l’avantage étant que la pop culture facilite la compréhension de certains concepts auprès des élèves. Une chanson, une série ou bien une bande dessinée, l’important est que le candidat l’emploie judicieusement et "dans la limite du raisonnable" avertit Gilles Vervish. Mais comment bien utiliser une référence populaire sans craindre d'en faire trop?

Jul, Angèle, Stranger Things: comment citer les références populaires au bac de philosophie?

Une amorce originale

Afin d’éviter toute maladresse, Gilles Vervish recommande à ses élèves de placer une référence de la pop culture en amorce dès l’introduction. À l’aide de quelques phrases explicatives, cela peut représenter une bonne entrée en matière “avant de monter progressivement en gamme grâce des références philosophiques plus musclées”.

Face au sujet de dissertation “Faut-il oublier pour être heureux?”, il est donc possible de citer l’artiste Angèle qui suggère dans sa chanson qu’”il faudrait tout oublier” et faire table rase du passé pour goûter au bonheur. Ces paroles ne sont pas sans rappeler la philosophie stoïcienne qui enseigne que pour vivre heureux, il faut renoncer à contrôler les choses qui ne dépendent pas de notre volonté.

Sur la même thématique, dans sa chanson Bandite le rappeur Jul se questionne également sur notre capacité à oublier le passé afin d’avancer dans l’avenir: "J'pense à tracer, souvenirs effacés, parce que y'en assez de se ressasser les choses du passé". Attention toutefois à ce qu’il y ait une vraie valeur ajoutée dans le choix de la référence. L’idée n’est pas de caser Jul à tout prix, met en garde Gilles Vervisch, mais que la référence pop culture soit une plus-value dans la compréhension du sujet.

Un exemple conceptuel

Autre option, ajoute l’enseignant, le candidat peut aussi donner un exemple de la pop culture dans le corps de sa dissertation. Il devra en revanche veiller à rappeler rapidement le contexte et à aller directement à l’essentiel. “Il est inutile de résumer les 1.000 épisodes de One Piece . Mieux vaut cibler une scène précise qui éclaire l’argument qui vient d’être énoncé”, conseille Gilles Vervisch.

Prenons par exemple, la série Netflix Stranger Things . Le personnage principal appelé “Onze” et interprété par l’actrice américaine Millie Brown souffre d’amnésie et de stress post-traumatique qui la prive de ses pouvoirs surnaturels. Seule solution pour redevenir elle-même: se replonger dans son passé et faire resurgir des souvenirs douloureux qui sommeillaient jusqu’à présent dans son inconscient.

Le cas de figure d’Onze illustre bien la "méthode cathartique" utilisée par le psychanalyste Sigmund Freud pour guérir les patients de leur névrose. En laissant ces derniers s'exprimer sur leurs fantasmes, leurs désirs et leurs souvenirs passés, le psychanalyste parvient à guérir les malades des maux physiques et psychiques qui les rongent. Tout comme Anna O., première patiente de l'histoire de la psychanalyse freudienne, Onze fait l'expérience de la "talking cure" (la cure par la parole") et ses bienfaits thérapeutiques.

“On ne peut pas citer n’importe quoi, n’importe comment"

Mais prudence aux plus téméraires. À vouloir parfois faire trop original, le candidat prend aussi le risque que l’examinateur, en charge de la correction de sa copie, ne connaissent pas la référence pop culture utilisée. “Il ne faut pas en abuser, sinon la dissertation peut rapidement devenir vide de sens”, précise Gilles Vervisch.

“On ne peut pas citer n’importe quoi, n’importe comment”, avertit l'enseignant.

D’ailleurs, tous les professeurs de philosophie ne sont pas d’accord sur l’usage des références populaires dans la dissertation. Certains préféreront toujours des références dites “classiques” tirées de la philosophie, de la littérature ou encore de l’Histoire. En effet, ces références apparaissent d'emblée comme des valeurs sûres parce qu’elles font déjà consensus.

Lors du baccalauréat de philosophie, l’examinateur évaluera également la capacité du candidat à argumenter, mais également “son bagage intellectuel”. Or, à ce sujet, une référence à Platon ou à Hegel, sera davantage appréciée qu’une citation tirée du dernier album de Jul car “elle témoignera que le candidat a bien acquis de nouvelles connaissances en philosophie au cours de l'année écoulée”.

  • Bac français 2024: ChatGPT et Gemini rendent-ils de bonnes copies?

De fait, s'il n'est pas proscrit d'utiliser des références populaires en guise d'amorce ou d'exemple en dissertation, il est important de faire preuve d'habilité dans le choix de ces derniers. Une dissertation de philosophie ne saurait faire l'économie de références philosophiques et d'une réflexion argumentée. "La pop culture peut être utilisée seulement, si elle donne de la suite dans les idées aux élèves et leur permet de réfléchir. Si au contraire, il s'agit juste d'une citation de chanson -d'ailleurs un peu trop trivial- ça n'est pas très utile", conclut Gilles Vervisch.

Baccalauréat 2024

Bac de philo 2024: découvrez les sujets corrigés de l'épreuve, bac de philosophie 2024: découvrez les sujets de l'épreuve, bac 2024: philosophie, spécialités, grand oral... le calendrier des épreuves, les plus lus.

Jordan Bardella, président du Rassemblement national, le lundi 10 juin 2024

Législatives: retraites, TVA, voile... Ces promesses de campagne tempérées ou repoussées par le RN

Législatives: sur leurs affiches de campagne, les ministres boudent les photos de macron et attal, grèce: ce que l'on sait des deux touristes françaises disparues sur l'île de sikinos, "le problème, c'est surtout la respiration", comment la fracture du nez de mbappé impactera ses performances.

DIRECT. Législatives: trois candidats face aux Français, suivez le Forum BFMTV

IMAGES

  1. Introduction D' Une Dissertation De Philosophie Exemple

    un exemple de dissertation en philosophie

  2. PHILOSOPHIE DISSERTATION

    un exemple de dissertation en philosophie

  3. Dissertation Philosophie PDF par Nicolas Brunot

    un exemple de dissertation en philosophie

  4. Dissertation de philosophie Bac Philosophie

    un exemple de dissertation en philosophie

  5. VÉRITÉS

    un exemple de dissertation en philosophie

  6. METHODE DE LA DISSERTATION EN PHILOSOPHIE

    un exemple de dissertation en philosophie

VIDEO

  1. Idées reçues sur la dissertation

  2. Comment faire une Dissertation en Philosophie

  3. Dissertation de philosophie : méthodologie, conseils et exemple de sujet résolu

  4. méthode en philo : une méthode pour réussir l'introduction

  5. Exemple d'analyse d'un sujet de dissertation en philosophie

  6. CLASSES DIGITALES : Philosophie Tles : Méthodologie de la dissertation Philosophique

COMMENTS

  1. Exemple de dissertation de philosophie

    Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac). Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d'une dissertation de philosophie, ainsi que la méthode utilisée. Conseil. Avant de rendre votre dissertation de philosophie, relisez et corrigez les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

  2. Exemple de dissertation de philosophie rédigée

    Afin que vous compreniez mieux ce que l'on attend de vous dans une dissertation, voici un exemple de dissertation de philosophie. A chaque fois, je précise entre parenthèses juste après à quelle étape de la méthodologie de la dissertation cela correspond. Si vous ne l'avez pas lu, je vous invite à lire d'abord cet article sur la ...

  3. 289 sujets de Philo corrigés

    Pour chaque sujet de dissertation ou commentaire de texte, un plan rédigé (le plus souvent en 3 parties avec 3 sous-parties) est disponible en téléchargement. Bon à savoir : Tous nos corrigés sont préparés par des professeurs agrégés de philosophie en exercice.

  4. Exemple de dissertation entière

    Il collabore à PhiloTR depuis 2005. ( Article sur PhiloTR | Site personnel) Exemple de dissertation entière pour les étudiants. Philosophie et rationalité (101) Libellé de la question : Traitez de la question philosophique suivante : « En ce qui concerne les jugements de valeur, est-il raisonnable de croire qu'une vérité est possible ...

  5. Philo: Exemple de Dissertation

    La dissertation en philosophie est un exercice difficile car elle suppose la maîtrise d'une méthode et d'une structure déterminée. Nous vous donnons donc un exemple de dissertation rédigée et corrigée par un professeur, tant d'un point de vue méthodologique (forme) qu'éditorial (fond).

  6. Dissertation de philosophie : le guide ultime pour la réussir

    Retrouve 3 conseils détaillés pour réussir ta rédaction de dissertation en philo, apportés par notre professeure certifiée de philosophie. Nos services. 04 78 53 26 11 (appel gratuit) ... Je te donne un exemple de méthode, d'architecture, de nomenclature ci-dessous, attention quelques éléments dont tu dois te souvenir : ...

  7. La méthode de la dissertation de philosophie

    En fonction du sujet de dissertation de philosophie proposé, un type de plan va s'imposer : dialectique, analytique ou thématique. Nous conseillons de faire un plan en trois parties (et deux sous-parties). Toutefois, ce n'est pas obligatoire et vous pouvez faire deux parties (et trois sous-parties). Il existe plusieurs types de plan :

  8. PDF Dissertation Philo Exemple

    La dissertation en philosophie est un exercice difficile car elle suppose la maîtrise d'une méthode et d'une structure déterminée. Nous vous donnons donc un exemple de dissertation redigée et corrigée par un professeur, tant d'un point de vue méthodologique (forme) qu'éditorial (fond). Nous avons volontairement choisi un sujet de ...

  9. Dissertation de philosophie

    La dissertation de philosophie vous demande d'étudier un sujet qui peut être posé sous forme de question, citation ou phrase. Il est primordial de construire une réflexion autour de la question sous-jacente au sujet : la problématique. Il vous faut disserter de manière argumentative en utilisant des auteurs, concepts et exemples ...

  10. La dissertation de philosophie

    1. Ce qu'est une dissertation de philosophie. Une dissertation de philosophie est une réflexion argumentée sur un sujet donné. Au baccalauréat, le sujet donné se présente toujours sous la forme d'une question, en rapport avec les notions du programme, étudiées pendant l'année.

  11. Comment rédiger une dissertation de philosophie

    Reprenons les bases de la dissertation de philosophie pour vous préparer au baccalauréat. Vous profiterez en plus tout au long de l'article des conseils des professeurs de philosophie ...

  12. PDF philosophie La méthode de la dissertation en

    Par exemple, un consultant qui travaille pour Deloitte sur différentes missions continuera de se perfectionner et d'accumuler des connaissances au fil de sa carrière. Conclusion : Par conséquent, l'Homme s'oblige à travailler pour se libérer de la nature ... Notre article sur la méthode de la dissertation en philosophie

  13. La dissertation philosophique

    La dissertation dite «philosophique» vous impose au départ d'en examiner deux, qu'on appelle la thèse et l'antithèse, face auxquelles on vous demande de vous situer, ce qui donne une troisième position, la vôtre. En général, la première position (la thèse) est celle d'un auteur ou d'une doctrine donnés, sur un sujet donné, que ...

  14. Philo bac

    Philo bac - Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée. D'où viennent nos connaissances ? 30 mai 2024 Pierre. La question de l'origine de nos connaissances s'impose comme une problématique cruciale de la philosophie. Cette dissertation aborde-t-elle en scrutant particulièrement les théories empiriste et rationaliste pour ...

  15. Exemple de dissertation de philosophie rédigée et commentée

    Je rédigerai ensuite l'introduction, les grandes parties du développement, et la conclusion en les commentant séparément. Inspire-toi de cet exemple de dissertation de philosophie et tu seras plus à l'aise dès ton prochain devoir. Si tu as des questions, pose-les-moi dans les commentaires et j'y répondrai sans faute.

  16. Dissertations de philosophie, tous les sujets

    Dissertations de philosophie, tous les sujets. Vue synthétique, vue détaillée. Choisissez le corrigé de dissertation souhaité. Vous pouvez rechercher un sujet dans cette page avec votre navigateur en utilisant Ctrl-F ou (CMD-F sur Mac).

  17. PDF La dissertation philosophique

    L'exercice de la dissertation vous apprend, sur une question philosophique donnée concernant l'être hu-main, à comparer ou confronter des réponses différentes dans le but de les éclairer réciproquement. En fin de session, vous devriez être en mesure de produire une dissertation d'au moins 800 mots.

  18. Dissertations sur La vérité

    La dissertation philosophique qui suit explore la relation complexe entre la reconnaissance de la vérité et la liberté de penser. Elle questionne si l'acceptation d'une vérité absolue limite notre capacité à penser librement et à développer nos propres idées et perspectives. Lire la suite. Dissertations. La liberté.

  19. PDF Corrigé de dissertation : introduction et plan détaillé

    rationalisme, d'un monopole en matière de savoir, a semblé ainsi plusieurs fois, depuis Copernic et Galilée, contredire les vérités révélées de la foi. Faut-il nécessairement en conclure que croire et savoir sont inconciliables ? Croire, c'est croire savoir. Qui croit ne cherche pas à savoir : il ne doute pas de ce qu'il tient pour vrai.

  20. Dissertation-Philo-Exemple

    La dissertation en philosophie est un exercice difficile car elle suppose la maîtrise d'une méthode et d'une structure déterminée. Nous vous donnons donc un exemple de dissertation redigée et corrigée par un professeur, tant d'un point de vue méthodologique (forme) qu'éditorial (fond).

  21. Méthode de la dissertation de philosophie

    Introduction. La dissertation de philosophie est peut-être celle qui pose le plus de problèmes de méthode en général. En effet, c'est souvent ce que les professeurs déplorent à chaque correction : les élèves n'ont pas su faire de bonnes problématiques, n'ont pas su analyser les exemples, ont mal construit le plan, mal géré les transitions, etc. Comparée à la dissertation de ...

  22. PDF MÉTHODE DE LA DISSERTATION EN PHILOSOPHIE Terminales L/ES/S

    Si le candidat, en dissertation de philosophie, doit effectivement respecter, comme nous allons le voir, un ensemble de « règles du jeu » assez strictes, sur le plan de la forme, il demeure très libre quant au contenu. Le but est, par rapport à la question posée, de développer une réflexion argumentée et nuancée sur le

  23. Dissertations sur Le travail

    La dissertation philosophique suivante explore la question de savoir si le travail doit être considéré comme une valeur. Cette interrogation soulève des problématiques essentielles sur la place du travail dans notre société, son rôle dans l'épanouissement individuel et sa contribution à la construction de l'identité. Lire la suite.

  24. Corrigés du bac philo

    La destruction de la cité antique de Pompéi en offre un parfait exemple : ... Une dissertation n'est ni un journal intime, ni une restitution de cours. ... Vous êtes plus de 500 000 candidats ...

  25. Bac philo : les sujets déjà tombés, les conseils pratiques et de

    Dissertation, commentaire de texte… La philosophie représente une toute nouvelle matière à appréhender pour les lycéens en terminale, avec une argumentation et une rédaction qui peuvent ...

  26. Bac de philo 2024: découvrez les sujets corrigés de l'épreuve

    Ce mardi matin, plus de 540.000 lycéens planchent sur l'épreuve de philosophie du baccalauréat 2024. Pour BFMTV.com, le professeur de philosophie Gilles Vervisch s'est aussi prêté à l ...

  27. Les sujets et corrigés de l'épreuve de spécialité Philosophie du Bac

    Mardi 18 juin 2024, découvrez le sujet et le corrigé de l'épreuve de Philosophie du Bac dès votre sortie de la salle, et téléchargez gratuitement et d'un simple clic, le corrigé qu'un ...

  28. Bac de Philosophie 2024: peut-on citer Jul dans sa copie? Les ...

    Autre option, ajoute l'enseignant, le candidat peut aussi donner un exemple de la pop culture dans le corps de sa dissertation. Il devra en revanche veiller à rappeler rapidement le contexte et ...

  29. Bac de philosophie 2024: découvrez les sujets de l'épreuve

    Ce mardi 18 juin, les lycéens en classe de terminale générale et technologique ont eu le choix entre trois sujets: deux dissertations et un commentaire de texte. Découvrez les sujets de l ...

  30. Dissertations, commentaires composés, notes de recherche et mémoires

    Exemple d'un recueil de données (étudiant infirmier) Tonino benacquista - malavita (résumé par chapitres) ... Dissertation citation "tu m'as donnée ta boue et j'en ai fait de l'or" Exemple de dossier de projet professionnel et personnel; ... Résumés sur L'oeil du loup de Daniel Pennac; Dissertation de philo : l'homme fait-il parti de la ...