Bac 2024 : sujet spécialité EPPCS

EPPCS

Retrouvez ici les sujets de l’épreuve de spécialité EPPCS du Bac général de Terminale. Ils sont téléchargeables gratuitement !   

Mercredi 19 et jeudi 20 juin 2024, retrouvez les sujets de l’épreuve de spécialité EPPCS du Bac Général. 

Retrouvez le sujet de l’épreuve de spécialité EPPCS du mercredi 19 juin 2024 

Retrouvez le sujet de l’épreuve eppcs du jeudi 20 juin du bac général 2024, le sujet de l’épreuve de spécialité eppcs du lundi 20 mars :.

Pour la première journée du Bac 2023, l’épreuve de spécialité EPPCS se compose d'une dissertation sur le thème des Jeux Olympiques et Paralympiques. La seconde partie de l'épreuve consiste en une étude de documents. Les candidats ont le choix entre deux sujets pour cette dernière partie : les formes de pratiques physiques respectueuses de la santé des sportifs et les dérives du sport.

Le sujet de l’épreuve de spécialité EPPCS du mardi 21 mars :

Pour la première journée du Bac 2023, l’épreuve de spécialité EPPCS se compose d'une dissertation sur le thème des Jeux Olympiques et Paralympiques. La seconde partie de l'épreuve consiste en une étude de documents. Les candidats ont le choix entre deux sujets pour cette dernière partie : les actions permettant d'alerter sur les dérives du sport et les inégalités salariales marquées dans le sport.

Tous les sujets et corrigés des épreuves du Baccalauréat 2024

Pour réviser toutes les épreuves du Bac 2024 ou tout simplement vérifier vos réponses aux épreuves déjà passées (Mathématiques, SVT, SES, HLP, NSI, LLCA, Physique-Chimie, Philosophie...), retrouvez tous les  sujets et corrigés des épreuves du Bac 202 4 et les années précédentes (2023, 2022, 2021...). Par ailleurs, vous pouvez retrouver les sujets de Polynésie et autres sujets de l’étranger.

Bac 2024 : comment se déroule l’épreuve de spécialité EPPCS? 

L’épreuve écrite de spécialité sport dure 3 heures 30 et son coefficient est de 16 pour votre note du bac. L'épreuve du mercredi 19 juin 2024 se déroule de 14h à 17h30. Vous devrez rédiger une dissertation ainsi qu’une étude de documents. Les deux exercices portants sur deux thématiques différentes selon le  programme de la spécialité EPPCS . 

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Biologie et écologie

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Les Jeux Olympiques

Les Jeux Olympiques sont les premiers événements étudiés en HGGSP lors de votre spécialité de première. Mais qu’apportent-ils et quels sont leurs enjeux principaux ?

sujet de dissertation jeux olympiques

Comprendre la géopolitique

Avant les jeux olympiques : appréhender l’histoire et la géographie.

Le mot « histoire » vient du grec ancien « historia », qui signifie enquêter.  L’Histoire est un récit des événements du passé qui se veut fidèle et se fonde sur des méthodes et des techniques rigoureuses, c’est-à-dire l’étude critique de documents pour en attester la fiabilité, la confrontation de sources variées, leur mise en relation avec le contexte.

Le terme de « géographie », pourrait être défini comme étant la science de l’écriture de l’espace terrestre par l’Homme . Ces territoires sont le résultat de facteurs variés tels que : les phénomènes naturels, économiques, sociologiques, politiques ou encore technologiques qui interagissent entre eux.

Entre géopolitique et sciences politiques

La Géopolitique est l’étude variée des rivalités de pouvoirs et des conflits entre acteurs et résulte de la prise en compte de la politique et de la géographie, sur les territoires. Elle permet de comprendre le monde essentiel dans le contexte de mondialisation .

La Politique/lesSciences politiques, quant à elles, s’intéressent aux mécanismes de conquête et d’exercice du pouvoir , aux conditions du vivre ensemble et comporte 4 axes principaux : l’étude des théories politiques, l’étude des phénomènes de sociologie politique, l’étude de fait administratif, l’étude des relations internationales.

Regard croisé sur les Jeux Olympiques

L’histoire et la géographie des jo : quels constats .

Les Jeux olympiques, d’un point de vue historique , apparaissent pour la première fois en 776 av JC. Ces jeux étaient liés au culte des dieux dans l’Antiquité. En 393 après Jésus Christ, Théodose 1er abolit les jeux. Dès 1894, sont organisés les premiers JO modernes à Athènes. En 1928, à Amsterdam, la première flamme olympique est allumée.

D’un point de vue géographique, le raisonnement se fait à différentes échelles : locale, nationale et internationale. Les JO on atteint une dimension planétaire puisque l’on est passé de 14 pays participants à 204 pays en 2016. De plus, l’organisation d’un tel événement permet au pays d’accueil d’en tirer des bénéfices. C’est le cas des JO de Londres . Ils ont permis d’être un élément porteur d’activité économique, tout d’abord. Également, ils ont développé le dynamisme les quartiers défavorisés. Le financement de nouvelles infrastructures apparaît par ailleurs. Enfin, on observe la création de stratégies à moyen et long terme pour les pays d’accueil.

La géopolitique et les sciences politiques face aux Jeux olympiques

Le point de vue géopolitique.

En géopolitique , les JO prennent en compte différents types d’acteurs, des acteurs institutionnels comme les États , les organisations internationales ou encore la municipalité. On trouve aussi des acteurs économiques tels que des multinationales, des firmes nationales ou transnationales. Enfin, on note les acteurs de la société civile qui sont par exemple les athlètes, les spectateurs et les consommateurs. Mais il est difficile de catégoriser tous les acteurs et c’est pourquoi le CIO se comporte comme une firme multinationale. 

De plus, les JO sont généralement le théâtre de rapport de force politiques et économique entre les États . Si les JO rassemblent de plus en plus de nations, leur organisation revient souvent aux États les plus riches et les plus puissants. La césure Nord/Sud, de moins en moins pertinente pour lire le monde actuel, reste présente dans la géopolitique des JO. L’émergence est toutefois visible : Pékin, Sotchi, Rio de Janeiro sont trois manifestations organisées par un des membres des BRICS. Le rapport de force s’explique par le coût de l’organisation des jeux, mais aussi par les enjeux économiques que représentent les JO.

La politique à l’épreuve des JO

Du point de vue politique , organiser les JO est pour une ville ou un pays un vecteur de notoriété et de prestige à l’échelle internationale. La désignation d’une ville haute vaut ainsi la reconnaissance politique par la communauté internationale. Si les athlètes sont tenus à la réserve, les États et leurs dirigeants peuvent affirmer une ligne politique. En choisissant d’attribuer les jeux à certains pays ou d’ exclure certaines délégations , le Comité international olympique est lui-même amené à cautionner ou au contraire à sanctionner cette ligne. Par exemple, aux JO de Mexico en 1968 , Tommie Smith et John Carlos entendaient exprimer symboliquement leur protestation contre la ségrégation et les violences faites aux Noirs aux États-Unis en tendant leur poing ganté de noir sur le podium des JO.

Ainsi, nous avons pu voir que les Jeux olympiques possèdent une histoire et une géographie. Cela lui permet d’avoir une géopolitique et une politique. Surtout, les jeux sont les prémisses des trêves internationales lors d’événement sportif de grande ampleur. 

Clément Coille – Rédacteur géopolitique

Bac 2024 : le sujet olympique d’éducation physique (EPPCS) pour les centres d’examens à l’étranger (Europe, Afrique...)

Les valeurs de l’olympisme, et la pratique physique et sportive des personnes en situation de handicap sont la base du sujet du bac 2024 de l’épreuve de spécialité « Education physique, pratiques et culture sportives» soumis aux lycéens scolarisés à l’étranger (Groupe 1).

Les sujets d'éducation physique du bac 2024 - épreuves de spécialités pour les centres de l'étranger. Photo issu du sujet : STERNIS Yann, lequipe.fr, 31 juillet 2021.

Les JO Paris 2024 sont à l’honneur des deux sujets soumis aux candidats du bac 2024 scolarisés dans plus de 80 lycées français dans le monde. Valeurs de l’olympisme ou nouveaux sports intégrés comme sport olympique ou paralympique.

Les épreuves de spécialités du bac 2024 auront lieu pour la métropole les 19 et 20 juin prochain. Mais les premiers sujets du bac 2024 sont déjà tombés pour les élèves passant leurs examens à l’étranger le mercredi 5 et jeudi 6 juin pour les candidats dans plus de 80 pays en Europe (Londres, Madrid...), Afrique, Moyen-Orient.

Cette spécialité comme toutes les autres spécialités représente une grosse partie de la note des élèves au bac : 16% pour chaque spécialité soit 32% pour les 2 spécialités). Voici les sujets tombés à l’étranger pour les lycéens scolarisés à l’étranger pour vous permettre de réviser :

Epreuve d’EPPCS - Bac 2024 - Jour 1 - Centres de l’étranger

Extrait du sujet et sujet en intégral ci-dessous

PREMIÈRE PARTIE

Le candidat traite le sujet suivant :

Dissertation

« Les trois valeurs de l’olympisme sont l’excellence, l’amitié et le respect. Elles constituent la base sur laquelle le mouvement olympique fonde ses activités de promotion du sport ». (Charte d’éthique et de déontologie du sport français, Comité National Olympique et Sportif Français, 2022).

Montrez comment ces trois valeurs s’illustrent lors des Jeux Olympiques et dans les formes de pratique des sportifs amateurs.

DEUXIÈME PARTIE

Le candidat traite un sujet au choix parmi les sujets 1 et 2.

Il précise sur la copie le numéro du sujet choisi.

En vous appuyant sur les trois documents présentés, sur vos connaissances et sur vos expériences, vous proposerez et justifierez au moins deux actions destinées à favoriser la pratique physique et sportive des personnes en situation de handicap à l’échelle d’une ville.

Document 1. Photographie Sport et handicap, ça matche fort, 2016.

Document 2. Graphique Lieux privilégiés pour la pratique physique et sportive des personnes en situation de handicap, 2015.

Document 3. Photographie Encadrement d’une pratique physique adaptée par un personnel qualifié, 2022.

Epreuve d’EPPCS - Bac 2024 - Jour 2 - Centres de l’étranger

A chaque olympiade, de nouveaux sports intègrent et disparaissent de la liste officielle des pratiques olympiques ou sont en démonstration (surf, skate-board, escalade, karaté...).

Quels peuvent être les enjeux pour une fédération d’être reconnue comme sport olympique ou paralympique ?

« Même si les jeunes de 15 à 24 ans constituent la catégorie de français la plus sportive, les adolescentes se détachent progressivement des pratiques sportives au fil de leur scolarité » (Davisse A et Louveau C, Sports, école, société : la part des femmes : féminin, masculin et activités physiques et sportives, Actio 1991).

En vous appuyant sur les trois documents présentés, vos connaissances et vos expériences, vous ferez et justifierez au moins deux propositions permettant d’encourager et de valoriser la pratique physique et sportive féminine.

Document 1. Infographie Les activités physiques privilégiées par les femmes et les hommes, 2018.

Document 2. Extrait d’article Témoignages de deux sportives en Rugby et Roller, 2023.

Document 3. Photographie L’équipe de France de Judo, médaillée olympique aux JO de Tokyo 2021.

L’ambition des organisateurs des Jeux Olympiques et Paralympiques est de « léguer une société plus inclusive après les jeux […]. Les Jeux doivent permettre d’accélérer les transformations nécessaires pour que chacun bénéficie effectivement des mêmes droits, des mêmes accès et des mêmes opportunités ». Site paris2024.org .

En vous appuyant sur les trois documents présentés, sur vos connaissances et votre expérience personnelle, vous proposerez au moins deux actions valorisant la pratique physique inclusive et partagée.

Document 1. Infographie « L’inclusion est-elle possible pour tous ? », 2021.

Document 2. Infographie Sport et handicap en quelques chiffres, 2019.

Document 3. Photographies Le sport partagé à l’Unss, 2022-2023.

Consultez aussi :

  • Le sujet de philo du bac 2024 - Groupe 1
  • Les sujets de maths - Groupe 1
  • Les sujets de SES du bac 2024 - Groupe 1
  • Les sujets de PC et SVT du bac 2024 - Groupe 1

Retrouvez sur notre site, à partir du 18 juin prochain les sujets et corrigés de la philo et des épreuves de spécialités concernant les épreuves de métropole.

Écoles à la une

Proposées par les écoles partenaires.

Affiche L'École Sécurité C-SRD undefined Paris

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Les Jeux Olympiques à l'honneur du sujet de l'essai n°4

Aujourd'hui, on explore le sujet n°4 de l'essai, avant de traiter les rubriques habituelles : actus de sciences po, les infos du monde, la personnalité à connaître....

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Voici la consigne du quatrième sujet de l’essai de Sciences Po Paris :

[Pour rappel, vous trouvez tous les sujets  ici ]

Vous avez été tiré au sort pour prononcer un discours lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques ou paralympiques de Paris en 2024. Rédigez ce discours.

L’Olympisme est un mouvement qui se veut humaniste et qui inscrit la pratique du sport comme un droit humain. La charte olympique rappelle que son but « est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l’humanité en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine ».

Pour traiter ce sujet, veillez bien à respecter la forme : un discours est attendu. C’est donc un texte assez solennel, qui a vocation à être énoncé à l’oral, devant une assemblée conséquente. En effet, à l’occasion d’un tel discours, c’est au monde entier que vous vous adressez , les JOP constituant un événement assez rare de communion des pays autour des enjeux du sport.

Les JOP ont aussi une dimension politique et géopolitique, comme de nombreux exemples historiques l’ont montré.

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Fiche débat - Olympisme et Paralympisme

Débattre permet de construire le vivre ensemble et, grâce à la rencontre sportive, de sensibiliser les jeunes aux valeurs de la république, de respect et d'ouverture au monde. Initier à la culture du débat, c'est permettre aux enfants de se rapprocher concrètement de la notion de valeur, très abstraite pour eux, par des exemples vivants. 

En lien avec son engagement dans les Jeux de Paris 2024, l’USEP propose cette fiche débat pour accompagner les enseignants lors des rencontres sportives associatives afin de faire vivre aux jeunes les valeurs de l’olympisme et du paralympisme. Etroitement liée au programme d’enseignement moral et civique (EMC), cette fiche s’appuie sur le « Socle commun de connaissances, de compétences et de culture » et particulièrement le domaine 3 : la formation de la personne et du citoyen.

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Jeux Olympiques et paralympiques 2024 : des jeux plus durables ?

Remarque   : avant d'utiliser les fichiers dédiés aux différents thèmes,  un fichier d'introduction   à la compréhension et manipulation de  google earth permet aux élèves de comprendre ce qu'est ce  s ystème d' i nformation  g éoscientifique et de s'exercer à naviguer dans un fichier .kmz ouvert sous google earth..

 Il est conseillé de travailler  au préalable avec ce fichier si les élèves n'ont jamais travaillé sur  Google Earth avec un fichier ".kmz ":

sujet de dissertation jeux olympiques

Place dans le BO-Cycle 3 Ressources en énergie et conversions d'énergie
Connaissances et compétences du socle

Rechercher des informations relatives à différentes ressources en énergie (soleil, pétrole, bois...) et à leur utilisation pour caractériser leurs conséquences sur l'environnement. 

Jeux olympiques et paralympiques : des jeux plus durables ? 

Informations techniques Activités proposées / données disponibles Indices de réponse

 le fichier .kmz :   " " 

Google Earth s'ouvre directement. Patientez quelques instants.

 

 

Le fichier s'affiche dans "Lieux temporaires".

 

 

 

 

 

 

 

 

  : " La tâche à accomplir" 

 

 

 à l'aide des différentes informations du fichier KMZ pour mettre en évidence les solutions envisagées pour que les Jeux Olympiques et paralympiques soient durables. 


 

sur le titre pour se rendre au lieu désiré

: "Village Olympique"

Une

Pour favoriser le rafraichissement naturel du quartier, les immeubles ont été érigés en plots, permettant ainsi la libre circulation de l’air.

 

Une

Les façades des bâtiments du Village ont toutes fait l’objet d’une conception leur apportant de grandes qualités d’isolation.

 

Des

Avec 9000 arbres et arbustes plantés au sein du Village, de nombreux îlots de fraicheur, dans les espaces publics et en cœurs d’îlots, offriront des zones d’ombre.

Plan du village olympique 

 :  "Vasque Olympique"

!

: "S'approvisionner en énergie durable"

Des ont été installés sur des toitures comme celle du centre aquatique olympique et une centrale géothermique a été construite dans le quartier Pleyel pour favoriser les énergies durables pendant les jeux olympiques et paralympiques mais aussi et surtout pour les générations futures.

du quartier Pleyel est alimentée par 11 puits geothermiques. Le Village des Athlètes est alimenté par un réseau chaud-froid avec une énergie issue à 68% de la géothermie. Cela évitera l'émission de plus de 4500 tonnes de CO2.

Après les Jeux Olympiques et paralympiques, elle pourra chauffer et rafraîchir 600 000 m2 de bureaux et logements.


 : "Utiliser des sites pré-existants" S'appuyer sur comme le stade de France, le Grand Palais, Paris Défense Arena, Roland Garros permet de valoriser des sites chargés d'histoire mais aussi et surtout de limiter l'empreinte carbone 

Stade de France 

 : "Végétaliser les toitures"

La végétalisation de avec un végétal appelé sedum rend les toitures hydroactives pour stocker les eaux, assurer l'irrigation des plantes et créer des ilôts de fraîcheur en diminuant la température des bâtiments et l'air ambiant.

 

Toitures du village olympique 
 : "Favoriser les transports propres"

Réservé aux bus, cycles et piéton·e·s, essentiel dans la liaison entre L’Île-Saint-Denis et le futur quartier Pleyel de Saint-Denis.

A terme, ce sont des milliers de logements, résidences étudiantes, équipements, bureaux et activités ainsi que deux parcs qui s’implanteront de part et d’autre de la Seine.

 

De plus, un relie les sites de compétition des Jeux, trois mille Vélib’ supplémentaires ont été mis en service sans oublier les parkings vélos.

 

Pistes cyclables des JO 2024

École normale supérieure de Lyon Institut français de l'Éducation - ACCES 19 allée de Fontenay 69007 Lyon

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La pluriannualité en santé est essentielle pour garantir un accès équitable aux soins en France, mais elle reste entravée par une planification publique à court terme. Pour répondre aux défis actuels, une politique de santé pensée sur le long terme est nécessaire, combinant une stratégie claire, une gouvernance repensée, et un financement durable.

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  • Compétitivité économique
  • Entreprises
  • Environnement
  • Technologies

L'annonce de la dissolution de l'Assemblée Nationale a perturbé les marchés financiers, augmentant les taux d'intérêt et faisant chuter les actions. Les analyses et prévisions d’Éric Chaney proposent des scénarios à partir des données actuellement disponibles, même si aucun des programmes qui circulent aujourd'hui ne sera applicable en l'état et que des modulations sont à prévoir.

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  • Efficacité de l'État
  • Action publique
  • Finances et fiscalité
  • Sécurité et défense
  • Union Européenne
  • Vie démocratique

Emmanuel Macron pourrait hypothétiquement s'engager dans un quatrième duel présidentiel à la tête de l'exécutif français, évoquant une possible ère de cohabitation. Majorité nette à l'Assemblée ou fragile coalition ad hoc ? Quelles seraient les conséquences d'un blocage institutionnel et comment les démocraties européennes gèrent-elles de telles situations ?

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  • Coopérations internationales
  • États-Unis et amériques
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Analyse des résultats du premier tour des législatives au prisme de la presse internationale, entre "rupture" historique et "humiliation" politique.

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Les 10 principaux enjeux des JO 2024

Les 10 principaux enjeux des JO 2024

C'est fait ! Paris accueillera les Jeux Olympiques en 2024, 100 ans après la dernière édition organisée dans la capitale. En compétition avec Los Angeles, Paris a su se démarquer grâce à un dossier prometteur, s'appuyant sur un grand nombre d'infrastructures déjà existantes, mais aussi grâce aux retraits successifs des autres candidats (Boston, Hambourg, Rome, Budapest). Pourtant, les inquiétudes autour de l'organisation de cet événement sont nombreuses, notamment concernant le respect du budget alloué à l'organisation. L'Euro 2016 de football, organisé en juin dernier , avait fait l'objet de critiques similaires. Outre la dimension économique, dont nous ne minimisons pas ici l'importance, de nombreux autres impacts sont attendus. Alors, quels sont les défis à relever dans l'organisation des JO de 2024 ? Réponse en 10 points.

1-L’attractivité de la France

Les chiffres positifs du tourisme 2017 viennent masquer des difficultés systémiques propres au tourisme français et identifiées dans le dernier rapport de l’Institut Montaigne sur le sujet. Paris pourrait profiter des Jeux Olympiques pour renforcer durablement son attractivité. Certes, un effet d’éviction est attendu (certains touristes ne viendront pas à Paris pour éviter l’agitation autour des Jeux), mais il devrait être moins significatif que la hausse de touristes venus supporter leur pays : près de 20 000 chambres d’hôtel seront créées d’ici 2020 pour répondre à la plus forte demande.

L’accueil des jeux olympiques permettrait à la France de renforcer son soft power , les Jeux Olympiques étant une opportunité de mettre en avant la culture, les valeurs et l’image d’un pays aux yeux du monde, comme l’a bien montré l’exemple chinois des JO de Pékin en 2008. Mais il faudra pour cela que l’événement soit une réussite.

2-L’écologie

Les objectifs annoncés sont ambitieux : 25 % de réduction des GES en 2020 par rapport à 2004 ; soutien à l’économie circulaire permettant une réduction des déchets ; promotion des mobilités actives et électriques : la ville de Paris a fait du volet écologique un atout de taille pour glaner l’organisation des Jeux, dans la lignée des accords de Paris sur le climat.

Par ailleurs, 95 % des sites accueillant athlètes et compétitions étant déjà construits (70 %) ou temporaires (25 %), l’impact environnemental des constructions nécessaires à la tenue de l’événement pourrait être grandement limité.

3-La mobilité

Comment garantir à tous les Parisiens - résidents comme touristes - une mobilité fluide, durable et accessible durant cette période ? C’est un casse-tête qui attend la ville de Paris, mais celui-ci doit être le catalyseur d’une réflexion en amont sur la mobilité urbaine de demain. Alors qu’un Parisien perd aujourd’hui 38 minutes par jour dans les embouteillages, et que neuf voitures sur dix ne contiennent qu’un occupant - le conducteur -, le récent rapport de l’Institut Montaigne Quelle place pour la voiture demain ? indique les voies à suivre pour répondre aux défis de l’automobile en centre-ville : étude du trafic en temps réel, meilleur appariement entre offre et demande de transport, encouragement à la conduite vertueuse, etc.

4-Les infrastructures

Contrairement aux Jeux Olympiques de Londres ou de Barcelone, qui ont initié le renouveau urbain de ces deux métropoles, les JO 2024 de Paris interviennent dans un contexte de mutation urbaine déjà entamée, à savoir le Grand Paris : ce projet lancé en 2008 vise à créer de nouveaux pôles économiques autour de Paris, ainsi qu’un réseau de transport public performant et plus inclusif - avec notamment un meilleur lien entre la capitale et ses aéroports.

Pharaonique, ce projet fait partie intégrante du dossier de candidature de Paris. Selon le Cabinet JLL, la capitale française devrait s’éviter des retards qui viendraient compromettre l’organisation de l’événement  : le Grand Paris, dont les travaux devraient s’achever d’ici 2030, intègre ainsi une étape intermédiaire cruciale dans son développement.

5-Le budget

Avec un budget prévisionnel de 6,8 milliards d’euros, les JO de Paris s’annoncent dispendieux... sans compter les éventuels dépassements de budget souvent constatés dans des événements d’une telle envergure. En effet, selon deux chercheurs d’Oxford, les budgets des JO des villes organisatrices ont été dépassés en moyenne de 179 % ! À titre d’exemple, Londres, en 2012, a déboursé plus de 11 milliards d’euros, alors que son budget initial était fixé à 4,8 milliards.

Contrairement à ses prédécesseurs, la ville lumière a fait le choix de s'appuyer sur ses infrastructures existantes et devrait donc mieux maîtriser ses investissements en la matière. Mais certaines dépenses, comme la sécurité, sont difficiles à estimer. Dans un contexte marqué par la volonté de maîtriser et réduire la dépense publique , une grande attention sera portée aux retombées économiques de l’événement.

6-La création d’emplois

Selon l’étude d’impact réalisée par le CDES (Centre de droit et d’économie du sport), près de 250 000 emplois devraient être créés pour l’organisation de la compétition (répartis entre organisation, tourisme et construction). En observant le cas londonien, le CDES a estimé que la moitié de l’impact économique se concentrerait sur l’année 2024, contre 30 % en amont et 20 % en aval. Comme pour chaque événement sportif de cette envergure se tenant en France ( comme le Tour de France ), ces retombées économiques pourront bénéficier aux petites et moyennes entreprises françaises. Il faut pour cela une action volontariste des pouvoirs publics, qui devraient voir leurs carnets de commande se remplir pour l’occasion.

7-La cohésion sociale

En accueillant les Jeux Olympiques, Paris s’offre une opportunité majeure pour renforcer la cohésion sociale du pays, en proie à de nombreuses inégalités et discriminations (raciale, de genre, d’orientation sexuelle, de religion , etc.). Celles-ci, relevées en mai dernier par l’Observatoire des inégalités , persistent voire s’amplifient, notamment les inégalités économiques.

Par la transmission de valeurs de solidarité, d’engagement citoyen, mais aussi d’égalité entre hommes et femmes, une telle compétition peut générer un enthousiasme et une prise de conscience des pouvoirs publics comme de la population. Mais il faut pour cela s’assurer du soutien des citoyens, notamment des populations les moins favorisées, qui pourraient voir dans cet événement une utilisation maladroite des fonds publics.

8-La sécurité nationale

Comme l’indique le comité Paris2024 dans son dossier de candidature, le risque terroriste est perçu comme "élevé", du fait des récents attentats ayant frappé la capitale. La sécurité sera donc l’un des enjeux clés de cette compétition, et un travail supplémentaire attend les pouvoirs publics pour rassurer la population : mais la réussite de l’Euro 2016 démontre qu’il est possible d’organiser avec succès un événement international tout en garantissant la sécurité des participants. Rétablir une cohérence d’emploi des ressources sur l’ensemble du territoire constitue un prérequis à l’organisation de ces Jeux, comme le rappelle le rapport de l’Institut Montaigne Refonder la sécurité nationale , de septembre 2016.

9-Les zones les plus défavorisées

La tenue des Jeux Olympiques à Paris pourrait être une opportunité de transformation pour la capitale, mais aussi pour ses départements limitrophes, comme la Seine-Saint-Denis qui accueillera le village olympique en 2024. Dans une logique de "régénération urbaine", plus de 3 500 nouveaux logements éco-responsables vont être créés à cette occasion et bénéficieront, à terme, aux habitants du département.

Pour s’assurer que ces travaux bénéficient à la population locale, l’exemple de Stratford, réaménagé en vue des JO de Londres, doit être suivi : ce quartier de l’Est londonien, autrefois vétuste, bénéficie aujourd’hui d’infrastructures modernes et accessibles après avoir accueilli le village olympique en 2012.

10-La pratique sportive et le bien-être

Avec 17 millions de licences délivrées chaque année et 52 % des Français déclarant pratiquer un sport au moins une fois par semaine selon un sondage BVA, le sport et ses bienfaits font de plus en plus d’émules en France. L’envergure d’un tel événement donne généralement un élan immédiat à la pratique sportive, comme ce fut le cas en Chine ou au Royaume-Uni (+1,2 % de la population anglaise pratiquant du sport en octobre 2012 par rapport à octobre 2011, les JO s’étant tenus en août 2012). Néanmoins, ce sursaut est surtout visible à court terme. Tout l’enjeu réside dans l’impact à long terme sur la pratique sportive, qui doit être le fruit d’une stratégie globale de la part des pouvoirs publics.

Les Jeux Olympiques, un défi autant qu’une opportunité

En février 2017, "seulement" 63 % des Français apportaient leur soutien à la candidature française, (ils étaient 78 % à Los Angeles). Plus inquiétant encore, 23 % des Français interrogés se déclaraient opposés aux Jeux. Devant ce scepticisme, la meilleur des réponses réside dans l’organisation de Jeux Olympiques économiquement viables, éco-responsables, et moteur de cohésion sociale.

Le dossier de candidature présenté au CIO répond à ces exigences de façon prometteuse, mais l’Histoire nous montre que les Jeux Olympiques sont rarement à la hauteur des attentes pour le pays hôte. Il reste sept ans pour faire de l’édition parisienne l’exception qui confirme cette règle.  

Le Tour de France, une affaire qui roule

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Jeux Olympique

Par dissertation   •  8 Mai 2012  •  2 695 Mots (11 Pages)  •  6 464 Vues

T8 – LES JEUX OLYMPIQUES, UN ENJEU MONDIAL - 4 HEURES

- BO : Les jeux Olympiques sont abordés en tant que compétition sportive, en rappelant leur origine et leur finalité première. On montre qu'ils constituent aussi un enjeu géopolitique, économique et médiatique mondial.

- Introduction : les Jeux Olympiques sont aujourd’hui le plus grand événement sportif au monde par le nombre d’athlètes réunis en même temps dans un même lieu. Des athlètes venus de tous les continents y participent. Leurs exploits sont suivis par des centaines de millions de spectateurs. Ces jeux sont devenus un enjeu mondial sur le plan sportif, mais aussi sur le plan politique, économique et médiatique.

- Problématique : En quoi les jeux olympiques sont-ils devenus une manifestation d’intérêt mondial ?

I) Qu’est-ce qui fait des Jeux Olympiques une manifestation à vocation humaniste ?

A) Des jeux directement inspirés de l’Antiquité grecque

A quand remonte l’origine des jeux olympiques ?

> Ils seraient nés en 776 avant J-C. Il étaient organisés à Olympie en Grèce tous les quatre ans. A l’origine, ils réunissaient les athlètes issus de tout le monde grec avant d’être ouverts aux athlètes romains après leur conquête de la Grèce en -146. Ils disparaissent à la fin du IVe siècle après J-C sous l’empereur Théodose qui leur reprochait leur origine païenne.

Quelle importance avaient-ils pour les hommes de l ‘Antiquité ?

> Ces jeux sacrés étaient donnés en l’honneur de Zeus. Les guerres entre cités grecques étaient arrêtées le temps des jeux (trêve olympique). Les vainqueurs devenaient célèbres dans tout le monde gréco-romain.

Quelles valeurs s’exprimaient au travers de ces jeux au cours de l’Antiquité ?

A partir du site ci-dessous, répondez aux questions de la fiche :

http://www.cdos83.org/jeux_modernes.pdf

Qui est à l’origine du projet de restaurer les Jeux olympiques et en quelle année de l’ère moderne ont ils eu lieu pour la première fois ?

> Le Français Pierre de Coubertin. Il fonde à Paris en 1894 le Comité International Olympique (CIO) qui va orga­niser les premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne en 1896.

> Les premiers jeux d’hiver ont pour leur part été organisés en 1924 à Chamonix.

Avec quelle fréquence ces jeux sont-ils organisés ?

> Jusqu’en 1992, les Jeux d’été et les Jeux d’hiver avaient lieu la même année tous les 4 ans. Depuis 1992 un intervalle de deux ans les sépare.

Quelles références à l’Antiquité le CIO a-t-il souhaité faire lors de cette première manifestation ?

> Les premiers Jeux sont organisés en Grèce, à Athènes pour honorer leur pays d’origine.

> La plupart des épreuves se déroulent dans l’ancien stade panathénaïque qui accueillait des compétitions sportives pendant les grandes panathénées.

> Les premiers jeux ne sont ouverts qu’aux hommes comme c’était le cas dans l’Antiquité.

> La plupart des sports pratiqués dans l’Antiquité aux JO sont repris comme par exemple la course à pied, le lancer du javelot, le lancer du disque et le saut en longueur.

> Les organisateurs vont même jusqu’à inventer la course de Marathon par référence à l’exploit d’un soldat qui, en 490 avant J.-C., avait parcouru en courant la distance Marathon-Athènes pour annoncer aux Athéniens la victoires des Grecs sur les Perses (distance : 42,195 km).

> Aux premiers Jeux modernes à Athènes, en 1896, le vainqueur est couronné d’olivier (arbre sacré de la déesse Athéna dans l’Antiquité) et reçoit une médaille d’argent (métal précieux extrait des mines du Laurion à Athènes au cours de l’époque antique).

> L’or, l’argent et le bronze ne sont distribués aux vainqueurs qu’à partir de 1904.

Retrouvez sur l’Internet l’origine de la flamme olympique et les conditions dans lesquelles cette pratique a été instaurée dans le cadre des jeux modernes.

> La flamme est allumée à Olympie par les rayons du soleil concentrés sur un miroir parabolique.

> Une torche est alors enflammée et portée à pied (si possible), vers la ville organisatrice des jeux sous forme d’un relais.

> Le dernier porteur, en général un grand champion du pays organisateur des jeux, allume avec la torche une immense vasque qui va brûler pendant toute la durée des jeux.

> La flamme olympique a été allumée pour la première fois en 1928 aux jeux d’Amsterdam mais sans qu’elle soit relayée. Le premier relais à la torche a eu lieu aux JO de Berlin en 1936 à l’initiative des nazis qui affectionnaient particulièrement ce genre de symbolique.

B) Des jeux empreints d’un esprit particulier : l’esprit olympique

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  • Géopolitique

Quels enjeux derrière les Jeux Olympiques de Paris 2024 ?

  • août 20, 2023
  • Par : Jean-Baptiste Brault

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« Les JO de Paris 2024, s’ils ont lieu, seront alors le terrain et le moment de vastes confrontations politiques internationales et nationales » déclarait l’universitaire Marc Perelman dans une interview faite au figaro en avril 2023. Derrière la compétition sportive se cachent en effet de nombreux enjeux, à différentes échelles : locale (Paris), régionale (île de France), nationale (la France) et mondiale qui peuvent être géopolitiques, économiques, sécuritaires, écologiques…

Les JO 2024 sont un enjeu mondial pour de nombreux pays

Le premier enjeu est celui du soft power (Joseph Nye). Obtenir des médailles au travers des épreuves est un réel moyen de briller sous le feu des projecteurs pour un Etat (le Cameroun en 2000) voire d’affirmer sa suprématie (le Brésil, la Chine ou les Etats-Unis).

Les jeux témoignent surtout de la géopolitique mondiale . De fait, la présence ou l’absence d’une délégation est un indicateur du contexte géopolitique : l’Allemagne, l’Autriche, la Bulgarie, la Turquie et  la Hongrie n’avaient pas été invitées lors des jeux d’Anvers en 1920. Autre exemple, l’URSS s’impose 51-50 face aux USA lors de la finale de basketball en 1972 , et utilise alors sa victoire comme une preuve de sa supériorité face aux américains. C’est que « Dès que le bloc de l’Est a commencé à exister, les Jeux olympiques ont été un outil de propagande extraordinaire, une manière de faire la promotion d’un régime face à l’Occident décadent ou du moins de se mesurer à l’Occident », explique Yann Roche.

Ils concentrent alors l’actualité géopolitique . Ceci se retrouve dans la compétition Chine/USA qui sera au cœur des JO 2024 :  au-delà des athlètes, ce sont des modèles qui s’affrontent. Aujourd’hui, c’est la participation des athlètes russes et biélorusses qui est au cœur du débat dans la mesure où elle témoignera  de l’évolution de la guerre, des alliances et des tensions qu’elle cristallise.

Les JO 2024 sont surtout un enjeu national et local pour la France

Pour le pays hôte, il faut séduire le monde. Tous les deux ans, les JO placent un pays sur le devant de la scène internationale : c’est alors l’occasion de promouvoir sa culture, son savoir vivre, ses paysages afin d’attirer touristes et activités économiques . L’image des péniches des délégations olympiques naviguant sur la Seine, réaménagée pour accueillir les spectateurs, a déjà fait le tour du monde . Autre exemple, Paris veut se faire fer de lance de jeux durables , en plaçant les mobilités vertes au cœur de son projet pour 2024.

Lire plus : Jeux Olympiques et développement durable

Par ailleurs, la France espère profiter des retombées économiques générées par les jeux. En effet, les JO sont l’occasion d’investissements massifs durant la compétition, mais aussi après : en cas de jeux olympiques réussis, et au travers de la publicité que l’événement fera du pays, la France instaurera un climat de confiance et promouvra ses atouts, ce qui invitera firmes et fonds à y investir. Comme l’événement se tient à Paris et en île de France, cela va bénéficier à de nombreux acteurs locaux : hôtels, restaurants, petits commerces… On estime qu’il y aura entre 5 et 10 milliards de retombées économiques seulement pour l’île de France. Les partenaires et sponsors des jeux, comme Airbnb, vont bénéficier d’une publicité massive durant la compétition tout en profitant de la venue des athlètes et des touristes pour fonctionner à plein régime. Lors de la compétition, 15 millions de touristes sont attendus.

Lire plus : Les Jeux Olympiques de Paris, gouffre économique ou aubaine ?

Le défi à relever pour la France : une organisation sans faille pour les JO 2024

L’enjeu sécuritaire est de taille. La tenue des jeux rend Paris extrêmement vulnérable : les grandes villes sont des hyper-lieux selon Michel Lussault , chaque évènement s’y déroulant a un profond retentissement dans le monde entier, ce qui en fait des cibles privilégiées des attaques terroristes. Les autorités ont par exemple mis en place des systèmes de défense face à des attaques de drones, qu’elles estiment envisageables. C’est qu’en 1996 lors des JO d’Atlanta, une bombe avait tué 111 personnes dans un parc .

Autre défi important : éviter les déconvenues qui pourraient entacher l’image du pays, et doucher les espoirs de développer le soft power national au travers des jeux . En témoigne le scandale écologique des jeux de Pékin de 2020 , la Chine ayant été fortement critiquée pour ses pratiques dont l’impact environnemental est colossal. Bien que la Chine ait terminé 3e de la compétition, on ne retient de ces jeux que les tonnes de neiges artificielles créées par la RPC.

Finalement, il faut donc montrer sa capacité à assurer un bon déroulement des jeux. Lors de la coupe du monde de football, le Qatar s’est illustré au travers de l’organisation de l’évènement : conditions parfaites pour les athlètes, climat social stable, stades immenses, neufs, tout était fait pour favoriser à la fois la compétition et les relations du Qatar. Le défi est important pour la France : après plusieurs mois de manifestations dans le pays, la presse internationale doute de la capacité de la France à assurer des jeux non perturbés et un climat social stable

Pour conclure, l’image que renverra la France dépendra entièrement de sa capacité à assurer un bon déroulement des JO . L’hexagone a tous les atouts pour pouvoir faire de cet évènement un vecteur d’influence et de développement économique, reste à en faire bon usage.

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   notice  -   Dissertation sur les jeux Olympiques    Olympiques    Pythiques     Néméennes    Isthmiques

DISSERTATION SUR LES JEUX OLYMPIQUES

La gloire fut toujours pour les Grecs la source de toutes les vertus et le principe des actions les plus héroïques : lois, gouvernement, coutumes, jeux et solennités, tout dans les institutions de ce peuple belliqueux et passionné pour les grandes choses avait été combiné pour entretenir et exciter le feu sacré du patriotisme et de l'émulation. De sages législateurs avaient compris qu'il fallait ouvrir la carrière de la gloire à chaque citoyen, et donner ainsi un noble élan à chaque genre de mérite. Parmi ces institutions, les jeux et les combats contribuèrent d'une manière spéciale à cette splendeur à laquelle la Grèce parvint en peu de temps. Si l'on en considère l'origine et le but, il ne paraîtra plus étonnant qu'ils aient donné lieu à de si grands prodiges. Leur origine se rattachait à quelque dieu. Leur but était l'immortalité. Hercule, Thésée, Castor et Pollux et les plus grands Héros de l'Antiquité, non seulement en furent les instituteurs ou les restaurateurs, mais ils se firent encore gloire d'en pratiquer eux-mêmes les exercices, et un mérite d'y réussir. Vainqueurs des monstres et des ennemis du genre humain, ils ne crurent pas se rabaisser en aspirant aux honneurs du cirque ni flétrir l'éclat de leurs anciennes couronnes en y ajoutant celles dont on ceignait leur tête dans ces jeux solennels. Aussi ces victoires étaient-elles l'objet des chants et des éloges des plus fameux poètes, et la Grèce entière ne tarda-t-elle pas à s'enflammer du désir de marcher sur les pas de ses héros et de se signaler comme eux dans les combats publics. Mais, outre le puissant aiguillon de la gloire, ces jeux, si conformes à l'humeur guerrière des Grecs, avaient encore l'avantage de former leurs jeunes gens à la profession des armes. Ils fortifiaient leurs corps, les rendaient plus robustes, plus capables de supporter les travaux et les fatigues de la guerre, en un mot, plus fermes et plus adroits dans les combats, où l'on s'approchait de près et où la force du corps décidait ordinairement de la victoire.  On comptait quatre sortes de jeux auxquels était spécialement affecté le titre d' ieroi , sacrés , tant à cause de la haute faveur dont ils jouissaient chez toutes les nations, que parce qu'ils étaient un hommage rendu à des dieux ou à des Héros déifiés, et étaient toujours précédés et suivis de pompeux sacrifices. Les deux distiques suivants rappellent à la fois leurs noms et ceux des dieux auxquels ils étaient consacrés, ainsi que les différents prix réservés aux vainqueurs :

Tessares eisin agônes an' Ellada tessares iroi  Oi duo men thnêtôn, oi duo d'alhanatôn,  Zénos, Lêtoidao Palaimonos, Archomoroio,  Athla de colinos, mêla, selina, pitus.

Les Olympiques se célébraient tous les quatre ans en l'honneur de Jupiter, à Pise ou Olympie. Les Pythiques, consacrés à Apollon, surnommé Pythien, étaient célébrés à Delphes, aussi de quatre ans en quatre ans. Les Néméens, qui tiraient leur nom de Némée, ville et forêt du Péloponnèse, furent établis par Hercule, après qu'il eut tué le lion de la forêt de Némée. Ils se célébraient de deux ans en deux ans. Enfin, les Isthmiques avaient lieu à l'isthme de Corinthe, tous les quatre ans, en l'honneur de Neptune. Entre ces jeux, les Olympiques levaient le premier rang, pour plusieurs raisons. D'abord, ils étaient consacrés à Jupiter, le plus grand des dieux, et avaient été institués par Hercule, le plus grand des Héros. En second lieu, on les célébrait avec plus de pompe et plus de magnificence que les autres, et ils attiraient une immense multitude de spectateurs et d'athlètes. Enfin, ils devinrent si célèbres dans tout l'univers qu'ils donnèrent leur nom aux olympiades , époques sur lesquelles les Grecs et les nations voisines établirent leur chronologie. Ils tiraient eux-mêmes leur nom, soit d'Olympie, ville de l'Élide, où ils se célébraient, soit du surnom d'Olympien donné à Jupiter, auquel ils étaient consacrés. Leur origine se perd dans la nuit des temps, et les auteurs grecs mêlent tant de fables aux faits historiques et embrassent des opinions si différentes, qu'il n'est possible ni de les concilier ni de les suivre séparément. Diodore de Sicile dit que ce fut Hercule qui les institua : Oracles o stratêgicos sunestêsato ton Olumpicon agôna ; qu'il n'était pas fils d'Alcmène, mais Égyptien ou Crétois d'origine, et que la seule analogie du nom induit en erreur les historiens qui le disent le fils d'Alcmène : Tous de metagenesterous anthropous dia tên omônumian dokein, ton ex Alkmênês sustêsasthai tên tôn olumpiôn thesin. Pausanias est du même sentiment, mais il le nomme Hercule Idéen : Eraklei oun prosesti tô Idaiô doxa tontê agôna diatheinai prôtô, kai Olumpia onoma thesthai. (Paus. in Aeliac. ) Cependant aucun de ces deux historiens ne nous dit d'une manière certaine ni en quel temps ni en quelle occasion il les institua. "Quant aux jeux Olympiques, dit Pausanias, voici ce que j'en ai appris de quelques Éléens, qui m'ont paru fort profonds dans l'élude de l'Antiquité. Selon eux, Saturne est le premier qui ait régné dans le ciel, et, dès l'âge d'or, il avait un temple à Olympie. Jupiter étant venu au monde, Rhéa, sa mère, en confia l'éducation aux Dactyles du mont Ida, autrement appelé Curètes. Ces Dactyles vinrent ensuite de Crète en Élide, car le mont Ida est en Crète. Ils étaient cinq frères, savoir : Hercule, Péonéüs, Épimède, Jasius et Ida. Hercule, comme l'aîné, proposa à ses frères de s'exercer à la course et de voir qui en remporterait le prix, c'est-à-dire une couronne d'olivier, car l'olivier était déjà si commun qu'ils en prenaient les feuilles pour en joncher la terre et pour dormir dessus. Hercule apporta le premier cette plante en Grèce, de chez les Hyperboréens. "C'est donc Hercule Idéen qui a eu la gloire d'inventer ces jeux et qui les a nommés Olympiques. Et parce qu'ils étaient cinq frères, il voulut que ces jeux fussent célébrés tous les cinq ans. Quelques-uns disent que Jupiter et Saturne combattirent ensemble à la lutte dans Olympie, et que l'empire du monde fut le prix de la victoire. D'autres prétendent que Jupiter ayant triomphé des Titans, institua lui-même ces jeux, où Apollon signala son adresse en remportant le prix de la course sur Mercure et celui du pugilat sur Mars. C'est pour cela, disent-ils, que ceux qui se distinguent au pentathle dansent au son des flûtes qui jouent des airs pythiens, parce que ces airs sont consacrés à Apollon, et que ce dieu a été couronné le premier aux jeux Olympiques. "Cinquante ans après le déluge de Deucalion, Clyménus, fils de Cardis et l'un des descendants d'Hercule Idéen, étant revenu de Crète, célébra ces jeux à Olympie. Ensuite, il consacra un autel aux Curètes, et nommément à Hercule, sous le titre d'Hercule protecteur. Endymion chassa Clyménus de l'Élide, s'empara du royaume et le proposa à ses propres enfants pour prix de la course.  Mais Pélops, qui vint environ trente ans après Endymion, fit représenter ces mêmes jeux en l'honneur de Jupiter, avec plus de pompe et d'appareil qu'aucun de ses prédécesseurs. Ses fils n'ayant pu se maintenir en Élide et s'étant répandus en divers lieux du Péloponnèse, Amythaon, cousin germain d'Endymion, donna ces jeux au peuple. Après lui, Pélias et Nélée les donnèrent à frais communs. Augias les fit aussi célébrer, et ensuite Hercule, fils d'Amphitryon, lorsqu'il eut pris l'Élide. Le premier qu'il couronna fut Iolas, qui, pour remporter le prix de la course du char, avait emprunté les propres cavales d'Hercule. Les fils de Tyndare furent aussi victorieux, Castor à la course et Pollux au combat du ceste. On prétend même qu'Hercule eut le prix de la lutte et du pancrace. "Mais, depuis Oxilus, qui ne négligea pas non plus ces spectacles, les jeux Olympiques furent interrompus jusqu'à Iphitus, qui les rétablit. On en avait même presque perdu le souvenir. Peu à peu on se les rappela, et à mesure que l'on se souvenait de quelqu'un de ces jeux, on l'ajoutait à ceux que l'on avait déjà trouvés. Cela paraît manifeste par la suite des olympiades dont on a eu le soin de conserver la mémoire, car dès la première olympiade ( 1 ) on proposa un prix de la course, et ce fut Coroebus, Éléen, qui le remporta." Cependant, le sentiment le plus accrédité parmi les savants est que la célébration des jeux Olympiques ne présente de certitude historique qu'à dater de Pélops, fils de Tantale. Il les fit célébrer l'an du monde 2635, qui répond à la vingt-neuvième année du règne d'Acrise, roi d'Argos, à la trente-quatrième du règne de Sicyon, dix-neuvième roi de Sicyone, et à la vingt-troisième année de la judicature de Déborah chez les Hébreux, environ 1349 ans avant notre ère. Ils furent tantôt célébrés, tantôt interrompus, jusqu'au règne d'Iphitus, roi d'Élide, qui les restaura avec beaucoup de pompe et de magnificence. Les guerres intestines dont la Grèce était déchirée, la peste qui la désolait, conduisirent ce prince à Delphes pour consulter l'oracle sur des maux si pressants. La Pythie lui répondit que le renouvellement des jeux Olympiques serait le salut de la Grèce, et qu'il y travaillât lui et les Éléens. Iphitus ordonna aussitôt un sacrifice pour apaiser Hercule, puis célébra les jeux avec grand appareil. Au rapport de plusieurs historiens, Lycurgue, qui était son contemporain, concourut avec lui à ce rétablissement. Il est même assez probable que la première idée venait du législateur de Sparte. Ce grand homme voulant réformer les lois de sa patrie, comprit qu'il ne pourrait en venir à bout tant qu'elle serait en guerre avec ses voisins. Il chercha donc à rétablir la paix dans le Péloponnèse. Il y parvint et imagina de la consolider en instituant, d'après les ordres qu'il s'était fait donner par l'oracle de Delphes, une fête commune à tous les peuples de cette contrée. Cette fête devant se célébrer tous les quatre ans, leur offrait un point de réunion où ils pouvaient conférer ensemble et s'expliquer sur les démêlés qui seraient survenus dans l'intervalle. Lycurgue se concerta pour tout cela avec Iphitus, roi d'Élide, et Cléosthène de Pise, ville dans le territoire de laquelle Olympie était située. Il traça lui-même, suivant Aristote, les lois de la suspension d'armes qu'on devait observer à l'époque de la célébration de ces jeux, et il les fit graver sur un disque qui se voyait encore à Olympie du temps de Pausanias. Cette restauration remonte à l'an 884 avant J.-C. La paix que Lycurgue avait rétablie entre les peuples du Péloponnèse subsista sans doute tant que ce sage législateur resta à Sparte, et il est probable que les jeux Olympiques furent célébrés durant tout ce temps-là. Mais à peine eut-il remis au jeune roi Charilaüs, son pupille, l'autorité dont il était chargé, que les Lacédémoniens se livrèrent à leur humeur conquérante, en attaquant successivement Aegis, Tégée et différentes villes du Péloponnèse. Tandis qu'ils étaient occupés à la guerre d'Aegis, Phidon, roi d'Argos, de concert avec les Piséates, s'empara d'Olympie et y fit célébrer les jeux en la huitième olympiade depuis Iphitus. Il y a apparence que cette célébration fut ensuite suspendue pendant quelque temps. Mais les Éléens, ayant repris Olympie avec le secours des Lacédémoniens, Iphitus, fils d'Haemon et petit-fils du premier Iphitus, rétablit encore les jeux Olympiques, un peu avant le commencement du siège de Thèbes, l'an 776 avant J.-C., et c'est décidément de cette année que date l'ère des olympiades. Le siège d'Hélos commença presque aussitôt après. Les Éléens, voulant par reconnaissance envoyer des troupes au secours des Lacédémoniens, consultèrent l'oracle de Delphes, qui leur ordonna de s'en tenir à la défense de leur territoire. Ils restèrent ensuite cinq olympiades sans couronner personne, quoique les jeux se célébrassent toujours, mais probablement sans beaucoup de solennité. Cependant, à l'approche de la septième olympiade, Iphitus, dont nous venons de parler ou peut-être son fils, alla de nouveau consulter l'oracle pour savoir si l'on couronnerait les vainqueurs. Le dieu répondit que oui, mais qu'il fallait employer à cela l'olivier sauvage au lieu du pommier, dont on s'était précédemment servi. On suivit ses ordres, et le premier qui reçut la couronne d'olivier fut Daïclès, Messénien, qui remporta effectivement le prix en la septième olympiade, suivant Denys d'Halicarnasse. Ce fut seulement à l'époque de ce rétablissement des jeux Olympiques par Iphitus, l'an 776 avant notre ère, que s'établit l'usage de conserver le nom du vainqueur, tout au moins de celui qui avait remporté le prix de la course, parce que ce genre de lutte tenait le premier rang parmi les autres combats du cirque. C'est aussi depuis lors que l'athlète couronné à la course eut le privilège de donner son nom à l'olympiade. En la dix-huitième olympiade, on se ressouvint du combat de la lutte et même du pentathle. Ils furent renouvelés. Lampis et Eurybates, tous deux Lacédémoniens, eurent l'honneur de la victoire. Le combat du ceste fut remis en usage en la vingt-troisième olympiade. Onomastus de Smyrne en remporta le prix. Smyrne était déjà censée ville d'Ionie. La vingt-cinquième olympiade fut remarquable par le rétablissement de la course du char attelé de deux chevaux, et ce fut Pagondas, Thébain, qui eut la victoire. La vingt-huitième vit renouveler le combat du pancrace et la course avec des chevaux de selle.  La cavale de Crauxidas, natif de Cranon, passa toutes les autres, et Lygdamis de Syracuse terrassa tous ceux qui combattirent contre lui. Ensuite les Éléens établirent des combats pour les enfants, quoiqu'il n'y en eût encore eu aucun exemple dans l'Antiquité. Ainsi, en la trente-septième olympiade, on proposa aux enfants des prix pour la course et pour la lutte. Hippostène, Lacédémonien, fut déclaré vainqueur à la lutte, et Polynice, Éléen, à la course. En la quarante et unième, les enfants furent admis au combat du ceste, et Philétas, Sybarite, surpassa tous les autres. La soixante-cinquième olympiade introduisit encore une nouveauté. Des gens de pied, tout armés, disputèrent le prix de la course. Ils parurent dans la carrière avec leurs boucliers, et Démarat, d'Hérée, remporta la victoire. Cet exercice fut jugé très convenable à des peuples belliqueux. En la quatre-vingt-treizième olympiade, on courut avec deux chevaux de main dans la carrière. Évagoras, Éléen, fut vainqueur. En la quatre-vingt-dix-neuvième, on attela deux jeunes poulains à un char, et ce nouveau spectacle valut une couronne à Sybariade, Lacédémonien. Quelque temps après, on institua la course avec deux poulains menés en main. Bélistiche, femme née sur les côtes de la Macédoine, fut la première qui remporta le prix. Enfin, en la cent quarante-cinquième olympiade, les enfants furent aussi admis au combat du pancrace, et Phédime, Éolien, d'une ville de la Troade, demeura victorieux. Les femmes d'abord n'étaient point admises aux jeux Olympiques. Il y avait peine de mort contre celles qui auraient osé s'y présenter, et pendant tout le temps que duraient les jeux, il leur était défendu même d'approcher des lieux, où ils se célébraient et de passer au-delà du fleuve Alphée. Une seule eut la hardiesse de violer cette loi, et, s'étant déguisée, se glissa parmi ceux qui exerçaient les athlètes. Elle fut citée en justice et aurait subi la peine marquée par la loi, mais les juges, en faveur de son père, de ses frères et de son fils, qui avaient tous remporté la victoire aux jeux Olympiques, lui pardonnèrent sa faute et lui firent grâce de la vie. La loi perdit cependant peu à peu de sa force, et les femmes obtinrent la faveur, non seulement d'assister comme spectatrices, mais encore de prendre place parmi les concurrents. Quelquefois même elles remportèrent la victoire. C'est ce qu'atteste Pausanias, que nous venons de citer plus haut, au sujet de la victoire remportée par Bélistiche. L'époque de la célébration revenait tous les cinq ans ou plutôt tous les cinquante mois, c'est-à-dire deux mois après l'espace de quatre ans révolus. C'est ce qui a fait dire à un scholiaste : Tên olumpiada dis penté etôn agesthai, et non pas meta penté etôn. Ils duraient cinq jours, en mémoire des cinq Dactyles, leurs premiers fondateurs, et commençaient au onzième jour pour finir au quinzième du mois lunaire hécatombéon , ce qui répond à nos mois de juin et de juillet, par conséquent aux environs du solstice d'été. Les citations suivantes en font foi : Olumpia d'egeneto ton therous toutou (Thucyd., liv. 5 ). Tyanée, dans Philostrate, ayant avancé que l'année où Néron visita la Grèce, le vainqueur des jeux Olympiques ne pourrait point être appelé de ce nom, Philostrate nous en donne la raison : Patriou men gar tois olumpiois tou perusin eniautou ontos, ekeleusé tous Êleious Nerôn anaballesthai auta es tên eautou epidêmian, "car quoique ce fût la coutume de célébrer ces jeux sur la fin de l'année, Néron ordonna aux Éléens de les différer jusqu'à son arrivée." Or, la fin de l'année était aux environs du solstice, selon la manière de compter des Grecs. On donnait le nom d'athlètes (de athlos , travail, combat) à ceux qui s'exerçaient, à dessein de pouvoir disputer le prix dans les jeux publics. L'art qui les formait à ces combats s'appelait gymnastique (de gumnos , nu), à cause de la nudité des athlètes. Les athlètes fréquentaient dès leur plus tendre jeunesse les gymnases ou palestres, qui étaient des espèces d'académies entretenues pour cela aux dépens du public. Là, ces jeunes gens étaient sous la direction de différents maîtres, qui employaient les moyens les plus efficaces, pour leur endurcir le corps aux fatigues des jeux et pour les former aux combats. Leur régime de vie était très dur et très austère. Ils n'étaient nourris, dans les premiers temps, que de figues sèches, de noix, de fromage mou et d'un pain grossier et pesant. Le vin leur était absolument interdit et la continence commandée. Il est vrai que dans la suite les athlètes n'observèrent pas toujours ce genre de vie. Vers le temps d'Hippocrate, on commença à leur permettre l'usage de la viande, mais d'une viande solide, telle que celle de bœuf. Dromeus, de Stymphale, athlète coureur, s'étant relâché sur ce point de discipline, les autres l'imitèrent bientôt et en vinrent par la suite à un point de dissolution et de voracité incroyables. Nous en avons une preuve frappante dans Milon de Crotone, qui mangea en un jour un taureau de quatre ans qu'il avait assommé d'un coup de poing, après l'avoir porté sur ses épaules dans toute la longueur du stade. Cet athlète avait peine à se contenter, pour sa nourriture ordinaire, de vingt mines de viande, d'autant de mines de pain et de trois conges de vin. Les vingt mines équivalent à vingt de nos livres, et les trois conges environ à quinze litres. Les neuf premiers mois de gymnastique préparatoire étaient consacrés à des exercices au choix des athlètes. Ils devaient se livrer le dixième à tous ceux en usage dans les jeux. Avant que d'être admis à combattre, ils subissaient encore d'autres épreuves. Par rapport à la naissance, il fallait être Grec. Par rapport aux mœurs, elles devaient être à l'abri de tout reproche. Ainsi le condamné pour crime notoire, et même ceux qui lui appartenaient par les liens du sang, ne pouvaient être admis. Enfin, par rapport à la condition, il fallait être libre.  Celui qui tentait de suborner son adversaire était puni d'une amende. Il devait encore, ainsi que ses parents, s'engager à n'employer aucun moyen frauduleux pour s'assurer la victoire. On ne doit pas confondre ici l'adresse d'un athlète habile dans toutes les souplesses de son art, qui sait esquiver à propos, donner subtilement le change à son antagoniste et profiter des moindres avantages avec cette lâche supercherie qui, sans nul égard pour les lois prescrites, emploie les moyens les plus injustes pour vaincre son adversaire. Les athlètes se faisaient frotter avant les exercices, et par là donnaient à leur corps une grande souplesse. Mais comme ces onctions rendaient leur peau trop glissante et leur ôtaient la facilité de se colleter et de se prendre au corps avec succès, ils remédiaient à cet inconvénient, tantôt en se roulant sur la poussière de la lice, tantôt en se couvrant réciproquement d'un sable très fin, réservé pour cet usage dans les xystes ou portiques des gymnases. Ils se ceignaient d'abord d'une espèce de ceinture ou d'écharpe, pour paraître plus décemment dans les combats, mais dans la suite, l'aventure d'un athlète, à qui la chute de cette écharpe fit perdre la victoire, donna occasion de sacrifier la pudeur à la commodité, en retranchant ce reste d'habillement. Cette nudité n'était d'usage parmi les athlètes que dans certains exercices, tels que la lutte, le pugilat, le pancrace, la course à pied, le saut, etc. On appelait stade , chez les Grecs, l'endroit où les athlètes s'exerçaient entre eux à la course et celui où ils combattaient sérieusement pour les prix. Il était situé sur le penchant de la colline Cronium et non loin des bords de l'Alphée. Comme il n'avait d'abord qu'un stade de longueur (600 pieds), il prit le nom de sa propre mesure, et l'on comprit sous cette dénomination, non seulement l'espace parcouru par les athlètes, mais encore celui qu'occupaient les spectateurs des combats gymniques.  Le lieu, où combattaient les athlètes, s'appelait Skamma, parce qu'il était plus bas et plus enfoncé que le reste. Des deux côtés du stade et sur l'extrémité régnait une levée ou espèce de terrasse garnie de sièges et de bancs, où étaient assis les spectateurs. Les trois parties remarquables du stade étaient l'entrée, le milieu, l'extrémité.  L'entrée de la carrière, d'où partaient les athlètes, était marquée d'abord par une simple ligne tracée suivant la largeur du stade. Elle recevait les noms de aphesis, grammê. On y substitua ensuite une espèce de barrière, qui n'était qu'une simple corde tendue au-devant des chars et des chevaux ou des hommes qui devaient courir, et elle s'appela aphetêria, usplênx. Le milieu du stade n'était remarquable que par cette circonstance, qu'on y plaçait ordinairement les prix destinés aux vainqueurs. A l'extrémité était un but qui terminait la course des coureurs à pied. Il s'appelait telos, terma, skopos, stathmê. Dans la course des chars, il n'était question que de tourner plusieurs fois autour du but, sans s'y arrêter, pour regagner ensuite l'autre extrémité de la lice d'où l'on était parti. En venant d'Olympie, on rencontrait d'abord la barrière des athlètes. Elle avait environ soixante pas de long sur une plus grande largeur. Ainsi, cette place formait un carré irrégulier. C'est dans cet espace qui précédait la lice que se tenaient les athlètes et les maîtres de lutte pendant la célébration des jeux. Du côté gauche s'élevait un tombeau que les Éléens disaient être celui d'Endymion, un de leurs rois, et à l'entrée de la lice, se trouvait la barrière ou cible dont nous avons parlé plus haut ( usplênx ), et qui, en se baissant, donnait le signal aux combattants. A l'autre extrémité était l'édifice construit pour recevoir les chars et les chevaux. Il était de forme elliptique et ressemblait assez à la proue d'un navire, dont l'éperon ou le bec était tourné du côté de la lice. Un dauphin de bronze, soutenu par une verge de fer, en formait le couronnement. Vis-à-vis la partie opposée, l'édifice s'élargissait des deux côtés et venait se terminer en cintre. On avait pratiqué des écuries et des remises sur le devant desquelles régnait un câble qui servait à retenir les chevaux. Les loges se tiraient au sort entre les combattants et décidaient du rang qu'ils devaient occuper en entrant dans la lice. Au milieu de l'édifice était un autel de briques crues qu'on blanchissait à chaque olympiade, et sur cet autel, un aigle de bronze, les ailes déployées. Par le moyen d'un ressort, cet aigle s'élevait et se faisait voir aux spectateurs, en même temps que le dauphin, qui était à l'éperon, s'abaissait et descendait jusque sous terre. A ce signal, on lâchait le câble qui retenait les chevaux dans leurs loges, et aussitôt les combattants s'avançaient vers le milieu de l'enceinte et se rendaient vers l'éperon, où ils prenaient le rang que le sort leur avait assigné. Alors tombait l'autre câble ( usplênx ) qui formait la véritable barrière, et à ce second signal ils entraient tous ensemble dans la carrière pour disputer la victoire. L'espace qui se trouvait entre ces deux parties formait la lice. Elle était fermée à droite et à gauche par un mur à hauteur d'appui. Le coté droit, en partant de la barrière, était plus allongé que l'autre, sans doute pour faciliter auprès de la borne le tournant de plusieurs chars courant à la fois. Ce côté regardait la plaine, l'autre s'appuyait sur la colline Cronium . Toute la lice, en y comprenant le gymnase, les gradins des spectateurs, etc., avait environ quatre cent cinquante pas de longueur sur à peu près cent vingt de largeur. Elle n'était pas absolument droite, mais un peu sinueuse, resserrée en quelques endroits.   Le sol en était inégal et plein de petits tertres qui augmentaient la difficulté des courses. Aux trois quarts de la lice, où se trouvait apparemment la plus grande élévation du terrain, étaient, du côté de la plaine, les places des directeurs des jeux, qui consistaient en sièges de pierre exhaussés à la hauteur du mur. Ils s'y rendaient par un chemin dérobé. Vis-à-vis, on voyait un autel de marbre blanc avec la statue de Cérès Chamyne . Des deux côtés, dans toute la longueur, au-dessus et au-dessous de ces premières places, étaient celles des spectateurs. Les plus commodes étaient réservées aux personnes de distinction, et à l'égard du peuple, qui accourait en foule à ces fêtes, il se plaçait où il pouvait sur la colline appelée par Pindare le Promontoire de Saturne ou Cronium. Elle bornait la lice d'un côté et formait un amphithéâtre capable de recevoir une grande multitude de spectateurs. La lice, prise dans toute son étendue, servait aux courses de chevaux et de chars et se nommait l 'hippodrome ( 2 ). Les courses à pied se faisaient alors dans la partie de cette même lice qui commençait à la barrière des athlètes et s'étendait jusqu'aux sièges des directeurs des jeux et à l'autel de Cérès, partie qui conserva le nom de stade proprement dit. L'espace qui se trouvait entre ces sièges et l'autel servait vraisemblablement aux exercices qui ne demandaient pas un vaste emplacement. Les orateurs et les poètes s'y assemblaient pour réciter leurs ouvrages, car les musiciens combattaient dans le bois sacré, où les échos favorisaient l'harmonie de leur voix et de leurs instruments. Enfin, à l'extrémité de l'hippodrome, sur la gauche, était la borne autour de laquelle les chars et les chevaux montés par des cavaliers tournaient plus ou moins de fois, suivant l'espèce de combat. Vis-à-vis la borne, dans l'angle du même côté, s'élevait sur un autel de figure ronde la statue du génie Taraxippos ( taraxis, épouvante ; ippôn, des chevaux), de sorte que les chevaux, en tournant dans un espace assez étroit, passaient nécessairement entre la borne et l'autel. La statue du génie, faite de manière à les effrayer, devenait une nouvelle occasion de danger, et il arrivait souvent que les chevaux épouvantés ne connussent plus ni la main ni la voix de celui qui les conduisait et renversassent le char et l'écuyer. Jusqu'à la cinquantième olympiade, une personne seule fut chargée de la présidence des jeux. A cette époque, un collègue seulement lui fut adjoint. A la cent troisième, nous en trouvons douze, nombre égal à celui des tribus éléennes, qui avaient le droit d'en nommer chacune un. A l'olympiade suivante, le nombre des tribus étant réduit à huit, celui des présidents se trouve diminué dans la même proportion. A la cent cinquième, il monte à neuf. A la cent sixième enfin, il est porté à dix et se maintient ainsi jusqu'au règne d'Adrien, empereur romain. Les présidents prenaient les noms de ellanodikai, hellanodices (juges des Grecs), agônothetai, agonothètes (tithêmi agôna, régler le prix), athlothetai, athlothètes (tithêmi athlon, proposer des récompenses). Ils s'assemblaient dans un lieu appelé Ellanodikaiôn . Ils s'y rendaient dix mois avant l'ouverture des jeux pour y surveiller les exercices préparatoires des prétendants qui venaient disputer le prix et pour y recevoir des nomophulakes (gardiens des lois) la connaissance des règlements à observer. C'était dans ce lieu que se tenaient les registres où l'on inscrivait le nom, le pays, le genre d'exercice de chaque athlète qui se présentait, pour combattre, et le nom et le pays de quiconque sortait victorieux de ces combats. Cette coutume, bien capable d'entretenir une noble émulation, fut toujours fidèlement observée. Un héraut proclamait publiquement à l'ouverture des jeux les noms de tous ceux qui s'étaient, pour ainsi dire, enrôlés. Puis, les juges faisaient prêter le serment, non seulement aux athlètes, mais encore à leurs parents, comme nous l'avons déjà dit. La cérémonie du serment avait lieu dans le sénat. On immolait un porc, et c'était sur les membres sanglants de la victime, en présence de Jupiter Orkios (qui préside aux serments), que juraient les athlètes et ceux qui les accompagnaient. Le dieu avait un air terrible. Il tenait des foudres de chaque main, et sous ses pieds étaient gravés, sur une tablette de bronze, des vers élégiaques remplis des imprécations les plus terribles contre les parjures. Tout cet appareil était bien capable d'inspirer de la crainte. Après le serment, le sort réglait l'ordre dans lequel les prétendants étaient appelés à combattre. On plaçait dans une urne d'argent ( kalpis ) de petites boules de la grosseur d'une fève, marquées des caractères de l'alphabet. La même lettre se trouvait sur deux boules, et les deux prétendants qui les avaient amenées combattaient ensemble. Si les prétendants étaient en nombre impair, celui qui amenait la boule dépareillée était appelé ephedros, parce qu'il devait combattre le dernier et disputer le prix avec le prétendant qui jusque-là avait obtenu l'avantage. On regardait cette chance comme entièrement favorable. Cet ephedros en effet se présentait au combat frais et bien disposé contre un adversaire dont les triomphes précédents avaient dû épuiser les forces. On avait établi des peines sévères, des amendes considérables contre ceux des athlètes qui n'observaient pas strictement les lois du combat. Mais ni les lois ni les peines ne furent pas toujours un frein capable de contenir l'ambition. Il y eut des supercheries. La punition prompte et sévère qu'en firent les juges n'empêcha pas certains athlètes de tomber de temps en temps dans les mêmes fautes. Le Thessalien Eumolpus est le premier qui corrompit, à force d'argent, ceux qui se présentèrent contre lui au combat du ceste. On punit Eumolpus pour avoir donné l'argent, ceux à qui il l'avait donné, pour l'avoir reçu, et, du produit de l'amende, les Éléens firent élever, en l'honneur de Jupiter, six statues de bronze. L'une de ces statues portait cette inscription : "Le prix des jeux olympiques s'acquiert, non par l'argent, mais par la légèreté des pieds et la force du corps." Une autre louait les Éléens d'avoir noté d'infamie ceux qui tentèrent d'introduire la fraude au combat du ceste. Quoique rien ne fût plus infamant que l'amende et les monuments dont je viens de parler, il se trouva cependant un Athénien, nommé Callipe, qui acheta le prix du pentathle en la cent deuxième olympiade. Il fut condamné rigoureusement à la peine que méritait sa faute, et Hypéride, député d'Athènes, ayant demandé sa grâce sans pouvoir l'obtenir, les Athéniens défendirent au coupable de payer. Mais les  Éléens, fermes à maintenir leurs lois, ne s'épouvantèrent pas de cette défense. Ils exclurent les Athéniens des jeux, et cet interdit dura jusqu'à ce que les Athéniens, étant venus consulter l'oracle de Delphes, la Pythie leur déclarât qu'elle ne rendrait aucune réponse avant que préalablement ils n'eussent satisfait les Éléens. Athènes se soumit donc à l'amende, qui fut employée à ériger, en l'honneur de Jupiter, six statues avec des inscriptions qui contenaient l'histoire et l'éloge de la sévérité des Éléens. Les Lacédémoniens encoururent aussi un pareil interdit, qui non seulement les excluait des jeux, mais encore leur défendait l'entrée du temple de Jupiter Olympien. Cet interdit dura longtemps et eut des suites funestes, car Lycas, fils d'Arcésilas, s'étant présenté inutilement, l'écuyer qui conduisait son char, entra en lice au nom des Thébains et remporta la victoire. Lycas ne put contenir sa joie, il prit une guirlande, couronna lui-même son écuyer et découvrit par cette imprudence la fraude aux agonothètes, qui sur-le-champ firent fustiger celui qui en était l'auteur. Les Lacédémoniens n'osèrent pas se plaindre de cet acte de justice. Cependant ils cherchèrent un prétexte pour déclarer la guerre aux Éléens. Ils leur envoient donc une ambassade avec ordre de se départir de la domination qu'ils exerçaient sur les peuples voisins. Les Éléens répondent qu'aussitôt que Sparte aurait elle-même rendu la liberté à ses propres voisins, les Éléens en feraient autant à l'égard des leurs. Cette réponse hautaine piqua les Spartiates. Ils entrent de suite en Élide, sous la conduite d'Agis, leur roi. Déjà ils s'étaient avancés près d'Olympie et jusqu'aux bords de l'Alphée, lorsqu'un tremblement de terre les obligea à retourner sur leurs pas. Mais l'année suivante, Agis, à la tête d'une nouvelle armée, rentra dans le pays, donna un grand combat dans l'Altis, bois consacré à Jupiter, et fit un butin considérable. La troisième année de cette guerre ne promettait pas aux Éléens des suites moins fâcheuses. Voyant donc qu'Agis et les Lacédémoniens venaient les attaquer avec de plus grandes forces encore qu'auparavant, et n'étant point en état de leur tenir tête, ils prirent le parti de se soumettre et n'obtinrent la paix qu'à des conditions très dures. Le traité portait que "leur ville serait démantelée, qu'ils se désisteraient de l'empire usurpé sur leurs voisins, que les Lacédémoniens auraient à l'avenir une libre entrée dans le temple de Jupiter Olympien, et qu'ils pourraient même y sacrifier, enfin qu'ils seraient admis non seulement à assister aux jeux Olympiques, mais à disputer les prix comme les autres peuples de la Grèce." La guerre étant ainsi terminée, Lycas eut la permission de faire ériger sa statue dans le bois sacré de l'Altis. Toutefois les registres des Éléens portaient que c'était le peuple de Thèbes, et non Lycas, le Lacédémonien, qui avait été victorieux. Dans la suite, les jeux Olympiques ne furent pas seulement célébrés à Pise, en Élide, mais encore dans différentes villes de la Grèce et de l'Orient , à Antioche, Smyrne, Alexandrie, Athènes, etc. C'est ce qu'attestent Pausanias et les marbres athlétiques, qui portent que M. Aurelius Asclépiades remporta la victoire aux jeux Olympiques de Smyrne, en Zmurnê Olumpia, et ensuite ceux d'Alexandrie : Athlêsas ta panta etê ex, pausamenos tês athlêseôs etôn KE..., kai meta to pausasthai meta pleiona chronon anankastheis en tê patridi Alexandria, kai nikêsas olumpia pankration olumpiadi ektê. La première olympiade des Alexandrins concordait avec la deux cent trente-huitième des Éléens. Archélaüs, pour transporter en quelque sorte l'Élide en Macédoine, fit célébrer les solennités olympiques à Dium, au pied du mont Olympe de Macédoine, comme Ulpianus, scholiaste de Démosthène, nous l'apprend dans son discours : Peri Parapresbeia s, où il dit au sujet de Philippe : Olumpia epoiei, et au sujet d'Archélaüs : Ta Olumpia de protos Archelaos en Diô tês Macedonias katedeixen : êgeto d'ep'ennea, ôs phasin, êmeras, isaritkmous tais Mousais. Diodore de Sicile atteste pareillement qu'Alexandre célébra pendant neuf jours, la deuxième année de la cent onzième olympiade, ces mêmes jeux que Philippe, son père, avait célébrés, la cent huitième olympiade, après la prise d'Olynthe. Athènes eut aussi ses solennités olympiques. Pindare en fait mention dans sa deuxième Néméenne, où, après avoir énuméré les autres victoires de Timodémidas, il dit au sujet de celle qu'il remporta à Athènes :  .......... ta d'oikoi Masson arithmô Dios agôni. Et le scholiaste ajoute : Tithetai de en Atheleais Dios agôn, toutesti ta Olumpia, on célèbre à Athènes des jeux en l'honneur de Jupiter, c'est-à-dire des Olympiques, de même qu'Hésychius avait dit : Olumpia o Athenesin agôn. Mais cette institution des jeux Olympiques à Athènes ressort encore plus clairement de ce passage de la neuvième Pythique. Pindare, après avoir chanté la victoire que Télésiérate remporta à Delphes, ajoute qu'il eut la gloire de vaincre encore En Olumpiosi te kai bathukolpou Gâs aethlois. "Aux Olympiennes qu'on célébra dans les vallées profondes et sinueuses de l'Attique." Le scholiaste remarque fort bien à ce sujet : Olumpiosi : ou tois en Pisê. Ou gar outôs erripsen aplôs ton logon : alla tois en Athenais. "Il ne s'agit point ici des jeux Olympiques de Pise, car Pindare n'en aurait pas fait mention en si peu de mots, mais de ceux que l'on célébrait à Athènes." Toutefois, il ne faut pas confondre les jeux Olympiques qui se célébraient à Athènes du temps de Pindare et de Thucydide avec ceux qui furent renouvelés pour la première fois en l'honneur d'Adrien et à l'époque du séjour de cet empereur dans la capitale de l'Attique. Ce prince en effet y fit élever un temple magnifique qu'il dédia à Jupiter et à la Fortune de l'empire, et à cette occasion, il restaura les combats olympiques dont la célébration avait été interrompue depuis longtemps à Athènes. Ce fut dans cette solennité que les Athéniens lui décernèrent le surnom d'Olympien, la troisième année de la deux cent vingt-septième olympiade des Éléens, comme l'attestent les marbres et surtout un magnifique bas-relief qui porte cette inscription fort bien conservée :

AUTOKRATORA KAISARA TRAIANON ADRIANON SEBASTON OLIMPION TON EN TO PONTO E BOULE KAI O DEMOS TON EAUTON EUERGETEN EN TE PROTE OLUMPIADI DIA PRESBEUTON KAPITONOS SKIPIONOS KAI GAIOMIOU.

IMPERATOREM . CAESAREM  TRAIANUM . HADRIANVM  AVGVSTVM . OLYMPIUM SEBASTOPOLITANORUM IN . PONTO  SENATVS . ET . POPVLYS  SVVM . BENEFACTOREM IN . PRIMA . OLYMPIADE  LEGATIONEM . AGENTIBVS  CAPITONE . SCIPIONE  ET .GAEOMIO.

Il est évident qu'il s'agit ici d'une série d'olympiades autre que celle des Éléens, car il ne peut venir à la pensée de personne qu'Adrien vécût dans l'olympiade de Coroebus, sept cent soixante-seize ans avant Jésus-Christ. Il est d'ailleurs impossible de soupçonner une erreur dans l'inscription qui porte, sans altération et sans lacune, ces mots : En tê prôtê Olumpiadi, dans la première olympiade. De quelle olympiade peut-il donc être ici question, si ce n'est de celle qui fut célébrée à Athènes à l'occasion de la dédicace du temple de Jupiter et de la restauration des jeux Olympiques. Pindare lui-même ne s'est pas exprimé autrement lorsqu'il parle de la première olympiade qu'Hercule célébra à Pise :  ... Kai penta- eterid'opôs ara estasen eortan en Olumpiadi prôta. Mais il est temps de revenir aux athlètes et de parler des diverses sortes de combats et d'exercices qui composaient les solennités olympiques. Entre les différents exercices auxquels les athlètes se livraient, pour se donner en spectacle dans les jeux publics, la course, dromos , était celui qui tenait le premier rang :  Ou men gar meizon aneros ophra ken êsin, E o, ti possin te rexei kai chersin eêsin.   (Hom., Odyss., liv. 6.) C'était par la course que commençaient les jeux Olympiques, et ce seul exercice en faisait même d'abord toute la solennité. On en distinguait de trois sortes, la course à pied, la course à cheval et la course en char. Les coureurs se rangeaient tous sur une même ligne, en quelque nombre qu'ils fussent, après avoir tiré au sort la place qu'ils y devaient occuper. En attendant le signal, ils réveillaient leur souplesse et leur légèreté par divers mouvements qui les tenaient en haleine, et étaient comme autant d'essais de l'agilité et de la vitesse de leurs jambes. Dès que le signal était donné, on les voyait voler vers le but avec une rapidité que l'œil avait peine à suivre et qui devait seule décider de la victoire, car, nous l'avons déjà dit, les lois agonistiques leur défendaient sous des peines infamantes de se la procurer par la ruse ou quelque piège tendu à leurs antagonistes. Les courses à pied étaient de quatre sortes :  1° stadion, celle où il ne s'agissait que de parcourir une fois la carrière, c'est-à-dire cent vingt pas ;  2° diaulos, où l'on parcourait deux fois cet espace ;  3° dolichos, qui était la plus longue de toutes, puisqu'on y parcourait quelquefois vingt-quatre stades, par diverses allées et venues, en tournant douze fois autour de la borne, qui servait de but ;  4° enfin oplitês, qui était la course exécutée par des hommes complètement armés.  De là, les noms différents de stadiodromoi, diaulodromoi, dolichodromoi, oplitodromoi donnés aux coureurs, selon les différentes courses auxquelles ils prenaient part. Les antagonistes se nommaient sunagônistai, antipaloi, etc. S'efforcer d'atteindre des rivaux se disait diôkein , les laisser en arrière katalambanein. Celui qui atteignait le premier le but remportait le prix, athlon ou brabeion, qui consistait dans le principe en une couronne de branche d'olivier. La récompense était la même pour les autres exercices. Il y eut dans l'Antiquité, tant chez les Grecs que chez les Romains, des coureurs qui se sont rendus célèbres par leur vitesse. Pline fait mention de Philippide qui, en deux jours, parcourut les onze cent quarante stades (cinquante-sept lieues) qu'il y a d'Athènes à Lacédémone. Hérodote rapporte que Philonide, coureur d'Alexandre le Grand, fit en un jour douze cents stades (soixante lieues), en allant de Sicyone à Élis. On appelait ces coureurs êmerodromoi. La course du cheval monté par un cavalier consistait à parcourir l'hippodrome, tourner la borne et revenir à la barrière une ou plusieurs fois. Quoiqu'elle ne fût pas aussi célèbre que celle des chars, cependant les princes et les rois recherchaient avec empressement la gloire d'y remporter le prix. On la nommait ordinairement Kélês (Voy. première Olympique). Les Grecs et les Romains élevaient à grands frais, pour ces sortes de courses, de superbes chevaux et avaient d'habiles écuyers chargés de les dresser. Le vainqueur recevait une couronne et l'on attachait une palme sur la tête du cheval. Quelquefois le cavalier menait par la bride un autre cheval, sur lequel il sautait en courant et changeait ainsi plusieurs fois de monture. Les Latins appelaient ces sortes de cavaliers desultores, et les Grecs anabatai. La course des chars était le plus renommé de tous les exercices et celui qui faisait le plus d'honneur. Les rois eux-mêmes aspiraient à cette gloire avec beaucoup d'empressement, persuadés que le titre de vainqueur dans ces combats ne le cédait guère à celui de conquérant, et que la palme olympique rehaussait de beaucoup l'éclat du sceptre et du diadème. Les chars avaient la forme d'une coquille montée sur deux roues, avec un timon fort court auquel on attelait deux, trois on quatre chevaux de front ( bigae, quadrigae ). De là les noms de duômoi, tethrippoi, tetrôroi, etc. Quelquefois on mettait des mules à la place des chevaux, et le char alors s'appelait apênê. Ces chars, à un certain signal, partaient tous ensemble. Le sort avait réglé leur place, ce qui n'était pas indifférent pour la victoire, parce que, devant tourner autour d'une borne, celui qui avait la gauche en était plus près que ceux qui étaient à la droite et qui par conséquent avaient un plus grand cercle à parcourir. On faisait douze fois le tour de l'hippodrome. Celui qui avait le plus tôt achevé le douzième tour était proclamé vainqueur. Le grand art consistait à prendre le point le plus propre pour tourner autour de la borne, car, si le conducteur du char s'en approchait trop, il courait risque de s'y briser, et s'il s'en éloignait trop aussi, son antagoniste le plus voisin pouvait lui couper le chemin et prendre le devant. Il ne faut pas croire cependant que dans la suite de la course les combattants gardassent toujours le rang dans lequel ils partaient. Ce rang changeait souvent plusieurs fois dans un assez court espace de temps, et ces vicissitudes faisaient le plus grand plaisir des spectateurs et redoublaient l'intérêt du combat. Tous ceux qui aspiraient à la victoire n'étaient point obligés à conduire eux-mêmes leur char. Il suffisait qu'ils fussent présents au spectacle ou même qu'ils envoyassent les chevaux destinés à mener le char. Mais dans l'un et l'autre cas, il fallait d'abord faire inscrire sur les registres les noms de ceux pour qui les chevaux devaient combattre, soit dans la course des chars, soit dans la simple course à cheval. Les femmes, au témoignage de Pausanias (livre 3e), furent admises par la suite à disputer le prix de la course des chars. Cynisca, soeur d'Agésilas, roi de Lacédémone, fut la première qui, par sa victoire, ouvrit cette carrière aux personnes de son sexe. Les Spartiates lui érigèrent un superbe monument, et une inscription en vers transmit à la postérité la mémoire de son triomphe. La lutte paraît avoir été usitée dès les premiers siècles de la Grèce. Hercule l'institua aux jeux Olympiques, et Thésée aux jeux Isthmiques en même temps. Jusqu'à ce héros, la lutte s'était pratiquée sans art et d'une manière toute naturelle, mais il établit le premier les palestres, où des maîtres l'enseignaient aux jeunes gens. Après que les lutteurs s'étaient frottés d'huile, on les divisait par couple, et ils en venaient aux mains. C'est alors qu'il fallait les voir se mesurer des yeux, puis soudain s'empoigner et s'enlacer mutuellement de leurs bras nerveux, se tirer rudement en avant, se pousser et se renverser en arrière, se serrer à la gorge jusqu'à s'ôter la respiration, se plier obliquement et sur les côtés, s'enlever en l'air, se heurter de front comme des béliers. Pour être vainqueur il fallait renverser son adversaire trois fois. De là, les verbes triaxai et apotriaxai, remporter la victoire, et apotriachthênai , être vaincu. On distinguait deux sortes de luttes : orthia palê, ou orthopalê , où les combattants devaient se tenir debout, et anaklinopalê, où ils pouvaient à leur choix se rouler sur l'arène. On les nommait alors kulistikoi. Le vaincu reconnaissait sa défaite de vive voix, ou en levant le doigt en l'air. De là l'expression aire daktulon, confesse-toi, vaincu. Le pugilat pugmê ou pugmikê , était un combat à coups de poings. Les pugilistes armaient quelquefois leurs mains de pierres ou de masses de métal, nommées sphairai, et le combat s'appelait alors sphairomachia. Dans les premiers temps, on combattait seulement avec les poings. L'usage du ceste s'introduisit par la suite. C'était une espèce de gantelet composé de plusieurs courroies ou bandes de cuir, qu'on fortifiait par des plaques de fer, de cuivre ou de plomb. Il se liait à l'entour du bras et servait à rendre les coups beaucoup plus violents. Le grand art dans cet exercice consistait à éviter les coups de son adversaire par un mouvement souple du corps et à ne point porter ses propres coups à faux. On les dirigeait sur le visage de l'adversaire, et les meurtrissures s'appelaient alors upôpia. Quelque acharnés que fussent les combattants l'un contre l'autre, l'épuisement, où les jetait une trop longue résistance les réduisait souvent à la nécessité de prendre un peu de repos. Ils suspendaient donc de concert le pugilat pour quelques moments, qu'ils employaient à se remettre de leurs fatigues et à essuyer la sueur dont ils étaient inondés. Puis ils revenaient une seconde fois à la charge et continuaient à se battre jusqu'à ce que l'un d'eux, laissant tomber ses bras de faiblesse et de défaillance, fît connaître qu'il succombait à la douleur et à l'extrême lassitude, et qu'il demandait quartier, ce qui était s'avouer vaincu.   Le pancrace était un combat composé de la lutte et du pugilat. On le nommait ainsi (de deux mots grecs, pan kratos) parce qu'il exigeait toute la force du corps. Dans la lutte, il n'était pas permis de jouer des poings, ni dans le pugilat de se colleter, mais dans le pancrace, non seulement on avait droit d'employer toutes les ruses pratiquées dans la lutte, on pouvait encore emprunter le secours des poings et des pieds, même des dents et des ongles pour vaincre son adversaire.  Le disque ( diskos ), sorte de palet pesant, rond et plat, de trois ou quatre pouces d'épaisseur, était fait quelquefois de bois, mais le plus souvent de pierre, de plomb ou de fer. Ceux qui s'exerçaient à ce combat s'appelaient diskoboloi, lanceurs de disque, et le vainqueur était celui qui le lançait le plus loin. On attribuait aux Lacédémoniens l'invention de cet exercice salutaire, dont le but était de rendre les hommes plus propres à porter le poids des roues et à en faire usage.  Le saut ( alma ) tirait son nom apo tou allesthai . Quelquefois les sauteurs se présentaient les mains vides, quelquefois ils portaient dans leurs mains, sur leur tête et sur leurs épaules des poids de métal ou de pierres nommées aitêres , qu'ils jetaient en l'air, à l'instant où ils s'élançaient, pour donner à leur corps plus d'élasticité. La lice, d'où l'on sautait, s'appelait batêr, le but, ta eskammena, du verbe skaptô, creuser, parce qu'on le désignait en creusant la terre. De là le proverbe pêdan uper ta eskammena, sauter au-delà du but , appliqué aux extravagants. Les Grecs donnaient le nom de pentathle à l'assemblage des cinq sortes d'exercices agonistiques mentionnés dans ce vers : Alma, podôkeiên, diskon, akonta, palên. Le saut, la course, le disque, le pugilat et la lutte. On croit que cette sorte de combat se décidait en un seul jour et quelquefois même en une seule matinée. Pour en mériter le prix, qui était unique, il fallait être vainqueur à tous ces divers exercices. Avant la fin du cinquième jour, on se rendait en foule au stade pour assister à la proclamation des vainqueurs, qui n'était qu'une répétition générale de ce que l'on avait fait à la suite de chaque combat. En un instant les gradins du cirque, la colline Cronium, le bois sacré de l'Altis et toutes les avenues du stade étaient inondés des flots de la multitude, qui se pressait au milieu de l'allégresse universelle et publique. Les couronnes étaient placées dans le stade sur des trépieds d'airain, et les palmes dans des urnes. Alors le son de la trompette se faisait entendre. Aussitôt, le silence régnait parmi les spectateurs, et l'un des présidents ( ellanodikai ) proclamait à haute voix les noms des vainqueurs, tandis qu'un autre leur mettait la couronne sur la tête et dans la main droite la palme de la victoire. A cette vue, des acclamations s'élevaient de toutes parts, des cris mille fois répétés frappaient les airs et faisaient retentir au loin les vallons du Cronium et les rives de l'Alphée. Alors un héraut, précédé d'un trompette, conduisait tout autour du stade l'athlète revêtu d'un manteau magnifique, et répétait à la multitude son nom et celui de sa patrie. Partout on lui jetait des fleurs. Partout, sur son passage, les acclamations redoublaient. Partout, on lui témoignait avec transports la part qu'on prenait à sa victoire, et le plaisir qu'avait causé le spectacle de son combat. Comme il pouvait remporter plus d'une victoire, il recevait aussi plus d'une couronne et plus d'une palme. Avant que les vainqueurs quittassent la carrière, un des présidents inscrivait sur le registre public leur nom, celui de leur pays et l'espèce de combat dans lequel chacun avait remporté la victoire. Enfin, l'on proclamait solennellement le vainqueur à la course des chars, et son nom était donné à l'olympiade. Voilà donc quelle était dans le principe la récompense de tant de travaux, une couronne d'olivier sauvage, une simple branche de palmier ! Et c'était pour l'obtenir que les Grecs supportaient tant de fatigues, s'imposaient tant de privations ! La politique de ce peuple voulut faire entendre par là que l'honneur devait en être le seul but, et non point un vil intérêt. Il voulut accoutumer ses enfants à ne chercher pour récompense de la vertu que la vertu même. Eh ! de quoi en effet n'auraient pas été capables des hommes qui se seraient habitués à n'agir que par ce principe ? C'est aussi ce qui causa l'étonnement de Tigrane, l'un des principaux chefs de l'armée de Xerxès, lorsque, entendant raconter ce qui faisait le prix de ces jeux, il s'écria, en s'adressant à Mardonius, général de l'armée persane : "Ciel ! avec quels hommes nous allez-vous mettre aux mains ! Insensibles à l'intérêt, ils ne combattent que pour la gloire ! " Exclamation pleine de sens et de sagesse, qui fut regardée par l'orgueilleux Xerxès comme l'effet d'une honteuse lâcheté. Longtemps les Grecs bornèrent toute leur ambition à de simples couronnes, et ce désintéressement leur fut d'autant plus honorable qu'il était un témoignage authentique du cas qu'ils faisaient de la pauvreté, à laquelle ils ne craignaient pas d'associer les dieux qui présidaient à ces combats. C'est ce qui a fait dire à Aristophane, dans Plutus :   O Zeus dêpou penetai: kai tout'êdê phanerôs se didaxo.  Ei gar eploutei, pôs poiôn autos ton Olumpiakon agôna. Ina tous Ellênas apantas aei di'etous pemptou xunageirei, Anekerutten tôn athlétôn tous nikôntas, stephanôsas  Kotinou stephanô ? Kaitoi chrusô mallon echrên, eiper eploutei.

Mais dans la suite les princes et les personnages opulents, qui ne dédaignaient pas de se mesurer dans la carrière, introduisirent des changements et firent peu à peu disparaître cette antique et admirable simplicité. D'abord, on permit aux athlètes victorieux de fournir des tables magnifiques pour exposer les couronnes. Celle d'Iphitus était ornée de bas-reliefs, ouvrage de Colotès, élève de Phidias. Puis, comme la poésie faisait ordinairement l'éloge des vainqueurs, chacun d'eux fut jaloux de voir célébrer son triomphe par un panégyriste dont la renommée s'étendit au loin. Aussi payait-on à grands frais les poètes les plus célèbres et un chœur nombreux de musiciens, qui mêlaient leurs accords mélodieux aux chants des hymnes. Bientôt la sculpture se réunit à la poésie et à la musique pour éterniser ces triomphes. Des statues furent érigées aux vainqueurs dans le lieu même, où ils avaient été couronnés, quelquefois aussi dans celui de leur naissance. La patrie faisait ordinairement les frais d'un monument dont elle partageait la gloire. Le bois sacré de l'Altis était rempli d'une quantité prodigieuse de statues des dieux, des Héros, et surtout des athlètes. On y voyait aussi un grand nombre d'autels et de trophées magnifiques. Si le vainqueur était peu fortuné, il était nourri le reste de ses jours dans le prytanée aux dépens de la patrie, et le trésor lui payait chaque année 500 drachmes, environ 250 francs de notre monnaie. Ils avaient encore la préséance dans les jeux publics, et étaient exempts d'impôt et de toute fonction onéreuse. Tous ces avantages sont énumérés dans ce passage de Xénophanes de Colophon

All' ei men tachutéti podôn nikên tis aroito,  ê pentathlenôn entha dios temenos,  par Pisao roês en Olumpiê, eite palaiôn,  ê kai puktosunên alginoessan echôn,  ei te ti deinon aethlon, o pankration kaleousin,  astoisi k'eiê kedroteros pros akra,  kaike proedriên phanerên en agôsi aroito,  kaike siteiê dêmosiôn kteanôn  ek poleôs kai dôron o oi keimêlion eiê  eite kai ippoisin tanta g'apanta lachoi.

Lorsque l'athlète retournait dans sa patrie, ses parents et ses amis lui formaient un cortège nombreux, et à son arrivée, ses concitoyens sortaient au-devant de lui pour le recevoir. Monté sur un char à quatre chevaux, et décoré des marques de sa victoire, il entrait dans la ville, non par la porte, mais par une brèche que l'on faisait exprès à la muraille. On portait des flambeaux devant son char, qui s'avançait lentement au milieu des cris d'allégresse, des fanfares des instruments, des chants de victoire, précédé et suivi d'un cortège plus nombreux et plus magnifique encore que celui qui l'avait accompagné dans le voyage. La cérémonie du triomphe athlétique se terminait ordinairement par un festin que le peuple donnait à ses dépens au vainqueur, à ses parents et à ses amis ou que l'athlète donnait à ses frais, et alors, il régalait souvent une grande partie des spectateurs. Quand le peuple en faisait la dépense, les athlètes étaient traités dans les prytanées. Celui d'Olympie, placé dans le bois sacré de Jupiter, auprès du gymnase, avait une salle pour les festins publics. Lorsque les athlètes en faisaient eux-mêmes les frais, ils choisissaient des lieux proportionnés à la multitude des conviés. Alcibiade, après s'être acquitté des sacrifices dus à Jupiter (car c'était toujours par là que se terminait le cinquième jour des combats), traita toute l'assemblée avec une somptuosité extraordinaire. C'était ordinairement au milieu de la joie de ces festins que la poésie célébrait le triomphe du vainqueur et la gloire qui en rejaillissait sur sa patrie et sur ses parents. Aussi, l'enthousiasme des convives semblait se communiquer au poète. Son esprit s'enflammait, et alors ses chants s'élevaient véritablement à la hauteur de son sujet. Ainsi, quelque magnifiques, quelque sublimes que soient les expressions figurées de Pindare pour représenter la gloire dont se couvraient les vainqueurs, elles ne sont ni outrées ni hyperboliques et ne font que retracer la haute idée que les Grecs eux-mêmes en avaient. Ce peuple éclairé ne concevait rien de comparable. Il ne croyait pas qu'il fût permis à un mortel de porter ses désirs plus loin, et cette opinion subsistait encore du temps de Cicéron et d'Horace. Cicéron, dans ses Tusculanes , assure que la victoire que l'on remportait aux jeux Olympiques était pour les Grecs ce que l'ancien consulat dans toute la splendeur de son origine était pour les Romains : Olympiorum victoria, Graecis consulatus ille antiquis videbatur. Ailleurs il dit que vaincre à Olympie était presque dans l'idée des Grecs quelque chose de plus grand et de plus glorieux que de recevoir à Rome les honneurs du triomphe : Olympionicam esse, apud Graecos prope majus fuit et gloriosius quam Romae triumphasse ( pro Flacco , n. 31). Mais Horace parle de ces sortes de victoires dans des termes  encore plus forts. Il ne craint point de dire qu'elles élevaient le vainqueur au-dessus de la condition humaine. Ce n'était plus un homme, c'était un dieu :  . . . Palmaque nobilis  Terrarum dominos evehit ad Deos. Od. 1, lib . 1. Sive quos Elea domun reducit  Palma caelestes.  Od. 2, lib . 4. Cependant, le relâchement s'étant introduit dans les courses de chevaux et de chars s'étendit insensiblement aux autres exercices. Ces combats, si illustres par leurs auteurs et si utiles par le but qu'ils s'y proposaient, donnèrent lieu aux maîtres qui les pratiquaient avec plus de succès et qui les enseignaient à la jeunesse, de s'y livrer par ostentation et de faire assaut entre eux, pour le simple plaisir de se donner en spectacle et de chercher à divertir le public. Aussi l'auteur de l' Esprit des lois observe-t-il que, "du temps de Platon, les jeux Olympiques étaient encore dignes d'admiration. Ils se rapportaient à un grand objet, qui était l'art militaire. Mais lorsque les Grecs n'eurent plus de vertus, ces institutions détruisirent l'art militaire même. On ne descendit plus dans l'arène pour se former, mais pour se corrompre. Plutarque raconte que de son temps les Romains pensaient que ces jeux avaient été la principale cause de la servitude, où étaient tombés les Grecs : c'était au contraire, reprend judicieusement notre profond politique, la servitude des Grecs qui avait corrompu ces exercices. Du temps de Plutarque, l'exercice de la lutte rendait les jeunes gens lâches, les portait à un amour infâme et n'en faisait que des baladins. Du temps d'Épaminondas, le combat de la lutte faisait gagner aux Thébains la bataille de Leuctres (liv. 8, chap. 11). " La cessation entière des jeux Olympiques arriva la deux cent unième olympiade, à compter de celle de Coroebus, l'an du monde 3977, de la fondation de Rome 783, et de notre ère le vingt-huitième. Cette olympiade se trouve inscrite du nom d'Hermogène, de Pergame, qui fut sans doute le dernier vainqueur à la course des chars. Rome, qui jusque-là s'était contentée de vaincre l'univers, vaincue à son tour par le luxe de la Grèce subjuguée, voulut plaire et avoir ses spectacles, ses cirques, ses amphithéâtres. Tous les regards se tournèrent de ce côté. Les peuples y accoururent en foule pour faire leur cour aux empereurs, et désertèrent insensiblement le stade olympique. Nous terminerons cette dissertation par quelques réflexions sur la manière dont Pindare divise ses odes en strophes , antistrophes et épodes . Les odes que les premiers poètes composèrent pour célébrer les louanges de la divinité furent non seulement embellies par tous les charmes de la poésie, mais encore relevées par le son des instruments les plus harmonieux. Bientôt après, la musique ayant été introduite dans le sanctuaire, la danse ne tarda pas à l'être aussi, parce que ces deux arts se lient intimement l'un à l'autre par l'expression. Aussi trouve-t-on chez toutes les nations au nombre des cérémonies religieuses la danse appelée sacrée. Cette danse était en usage chez les Juifs dans les fêtes solennelles établies par la loi ou dans les occasions de réjouissance publique pour rendre grâces à Dieu et pour l'honorer. Après le passage de la mer Rouge et avant la promulgation de la loi, Moïse et sa sœur chantèrent et dansèrent devant le peuple pour remercier le Seigneur de les avoir arrachés à la vengeance de Pharaon. Lorsque la nation sainte célébrait quelque événement heureux, où le bras du Tout-Puissant s'était manifesté d'une manière éclatante, les lévites exécutaient des danses solennelles. David se joignit à ces ministres sacrés, et dansa en présence de tout Israël lorsque l'arche fut ramenée dans la maison d'Obédédom à Bethléem. La danse sacrée ne se trouve pas seulement chez le peuple juif, elle était encore pratiquée chez les Égyptiens, qui l'établirent en l'honneur d'Isis. On leur doit aussi l'invention de la danse astronomique, qui s'exécutait dans les temples et qui représentait, par des mouvements variés et certaines figures, l'ordre, le cours des astres et leurs différentes révolutions. Pluton et Lucien en parlent comme d'une invention sublime. Orphée, qui avait puisé chez les Égyptiens toutes ses idées sur la divinité et son culte, introduisit aussi chez les Grecs la danse sacrée. Depuis lui, toutes les fois qu'on élevait un autel nouveau, on ne manquait jamais d'en faire la consécration par des danses publiques. Des Grecs, la danse passa chez les Romains. On sait qu'à certaines époques, les saliens, prêtres de Mars, exécutaient à Rome des danses publiques en l'honneur de leur dieu. Une foule d'auteurs en font mention. Il était essentiel de faire observer cet usage, parce que seul il peut répandre quelque lumière sur ce que l'on doit entendre par strophes , antistrophes et épodes et aider nos lecteurs à s'en former une juste idée. Dans le temps donc que la musique et la danse accompagnaient inséparablement l'ode, qui célébrait les louanges des dieux, cette dernière espèce de poésie fut divisée de telle manière, qu'on appelait strophe , la première partie de l'ode que le chœur chantait en dansant autour de l'autel, au son de la lyre, de droite à gauche. Par ce mouvement on prétendait représenter celui du monde, d'orient en occident, car Homère et d'autres poètes anciens appellent à droite ce qui est à l'orient. La strophe finie, le chœur continuait la danse, mais dans un sens contraire, c'est-à-dire de gauche à droite, pour imiter, par ce mouvement, celui des planètes, d'occident en orient. Cette seconde partie de l'ode, que l'on chantait pendant cette nouvelle conversion, prenait de là le nom d'antistrophe . Une règle constante, c'est que les vers de celle-ci devaient être exactement du même nombre, de la même espèce et dans le même arrangement que ceux de la strophe. On reconnaît au premier coup d'oeil que ces mouvements du chœur ne sont qu'une imitation de la danse astronomique, inventée par les Égyptiens. Dans la suite, Stésichore termina chaque révolution par une pause assez longue, pendant laquelle le chœur immobile devant la statue du dieu, pour représenter la solidité de la terre, chantait tantôt debout, tantôt assis, un troisième couplet. Ce couplet étant la clôture des deux autres, fut de là appelé épode ( épi ode, chant par-dessus), chant pour finir. L'épode était ou plus longue ou plus courte que la strophe, rarement elle lui était égale, elle se composait de vers d'un rythme différent et ne se chantait pas sur le même air. Ce Stésichore, qui fut, dit-on, le premier inventeur de l'épode, était Homère, en Sicile. On l'appelait d'abord Tissais, mais depuis le changement qu'il fit dans les chœurs, on le nomma Stésichore, nom qui désigne exactement cette pause qu'il avait introduite. Pausanias raconte que ce poète ayant perdu la vue, en punition des vers mordants qu'il avait faits contre Hélène ne la recouvra qu'après avoir rétracté ses médisances, par une pièce contraire à la première, ce qu'on appela depuis, chanter la palinodie . Chez les Romains, la poésie lyrique se flattant de plaire par ses propres attraits, n'empruntait plus si servilement ceux de l'harmonie. Pensant que sa marche, noblement cadencée, était suffisante pour séduire et pour charmer, elle se hasarda à se montrer quelquefois seule et négligea de se parer d'ornements étrangers. A Rome, les odes d'Horace étaient vraisemblablement plus lues qu'elles n'étaient chantées, et s'il y avait une musique sur laquelle les paroles fussent ajustées (ce qui n'est pas encore démontré), cette musique n'avait pas différentes parties. Il n'était donc pas nécessaire de les diviser en strophes , antistrophes et épodes . Aussi Horace n'en fait-il pas mention. Les poètes français ont ressuscité le mot de strophe , et ont donné ce nom aux divisions de leurs odes, parce que ce mot, qui signifie conversion, exprimait mieux et plus brièvement que tout autre, le retour ou la répétition du même mécanisme qu'ils observent dans chacun de leurs couplets, composés invariablement sur le modèle du premier. Mais une différence sensible entre leurs strophes et celles de Pindare, c'est que les premières doivent être terminées par un sens parfait, règle qui les fait aussi appeler stances (de l'italien stanza , station), au lieu que celles du poète grec ne sont terminées, ni par un sens, ni par la fin d'une phrase, ni même, ce qui paraîtra étonnant, par celle du mot, comme on le voit au quarante-cinquième vers de la troisième Olympique. Voilà tout ce qu'on peut dire de plausible sur cette manière de diviser l'ode chez les Grecs. Les auteurs anciens n'ayant rien de bien précis à cet égard, nous nous sommes borné à présenter ce qui se trouve dispersé dans les grammairiens, les scoliastes et les commentateurs. Je ne dirai plus qu'un mot, et c'est de ma traduction. Frappé des éloges unanimes que Pindare a inspirés à toute l'Antiquité et des jugements divers que plusieurs littérateurs modernes en ont porté, je crus que ce grand poète avait plus que tout autre auteur grec des droits à mes faibles recherches. Le désir de connaître et d'approfondir, toujours impérieux à un âge où les passions et la pensée sont plus vives, soutint et encouragea mes efforts contre toutes les difficultés d'une telle entreprise. Je lus donc et relus souvent les odes du poète de Thèbes, mais, malgré le véritable culte que je lui avais voué, je ne tardai pas à me persuader qu'il serait en quelque sorte impossible d'imiter en notre langue et de rendre parfaitement ces chants inspirés par le plus haut enthousiasme poétique et national, et dans lesquels le sens est presque toujours inséparable de certaines circonstances où le poète et le vainqueur se trouvaient placés. Je m'environnai de tous les matériaux qui pouvaient m'être utiles, je consultai les scholiastes, les commentateurs, en un mot je recueillis tout ce qu'on avait écrit sur les jeux des anciens, sur les usages et coutumes de ces temps, sur la vie du poète, son style, la marche de ses odes, etc. Bientôt je réunis les traductions qui en avaient été faites, je parcourus tour à tour Sozzi, Gin, Tourlet, les Essais de Vauvilliers et ceux de l'auteur des Soirées littéraires . Partout en général, je fus loin de reconnaître les chants harmonieux et sublimes du cygne de Dircé ou du moins je les trouvai singulièrement défigurés. Cependant ces traducteurs m'offrirent quelques lumières utiles dont je profitai. Dès ce moment, je me résolus à traduire Pindare tout entier, mot à mot, avec l'attention scrupuleuse de ne point intervertir l'ordre des pensées, pour conserver leur enchaînement et leur gradation, et de respecter même l'ordre des mots pour ne pas détruire leur harmonie et leurs images, car tout se lie intimement dans la pensée et les expressions d'un génie supérieur. Ce travail consciencieux, joint à un examen sérieux et réfléchi des plus habiles critiques, me convainquit que la plupart des traducteurs du poète de Béotie étaient tombés dans un grand nombre de contresens, et s'étaient contentés, dans les passages difficiles, de paraphraser le texte en comblant à leur gré les lacunes qu'ils prétendent que ses écarts laissent en plus d'un endroit. Quoique je fusse convaincu que notre langue, par sa pauvreté et l'uniformité de ses constructions, s'accordât peu avec la hardiesse des figures, l'harmonie des expressions, la variété du style, la longueur et la cadence des périodes de Pindare, néanmoins je compris qu'il serait possible, sinon d'égaler le modèle, au moins de ne pas rester tant au-dessous et de donner une traduction qui fût assez fidèle et assez élégante pour ne pas être tout à fait indigne du prince des poètes lyriques. C'est là qu'ont tendu constamment mes soins et mes efforts pendant les cinq années que je me suis occupé de ce travail. ( 1 ) Dès la première olympiade . Non la première absolument parlant, mais la première qui se trouvait marquée dans les registres des Éléens et par laquelle on commença à compter les olympiades, l'an 776 avant J.-C. ; elle est appelée olympiade de Coroebus et eut lieu sous le règne d'Iphitus, fils d'Haemon, comme nous le dirons plus loin.  

( 2 ) On trouve dans Diodore de Sicile (IV, 14) que l' hippodrome , séparé du stade , était à une certaine distance du Cronium et de l'Alphée. Lucien même prétend qu'il était situé à deux stades, dans la plaine, à l'orient d'Olympie. Quoi qu'il en soit, comme il n'y a rien de bien précis à cet égard dans la plupart des auteurs anciens, et qu'il nous a paru fort possible que les courses de chevaux et de chars pussent avoir lieu dans le stade, nous n'avons pas cru devoir, dans cette dissertation, distinguer le stade et l'hippodrome comme deux monuments séparés. Cependant, pour concilier les deux opinions, nous avons tracé, à la fin de ce volume, un plan d'Olympie, dans lequel l'hippodrome est à quelque distance du stade.  Ceux qui prétendent qu'on ne doit pas séparer l'un de l'autre rapporteront au stade tout ce que nous disons de l'hippodrome. 

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La Commission européenne veut “décoloniser” nos rues

“oqtf dehors” : une banderole déployée sur les grilles du palais de justice de bastia, législatives : le candidat du nouveau front populaire raphaël arnault a trois fiches s, les archives du jdd - munich 1972 : l’ombre du terrorisme sur les jeux olympiques.

En septembre 1972, huit terroristes palestiniens ont tué des membres de l’équipe d’Israël pendant les Jeux olympiques de Munich.

Voilà cinq jours, le 5 septembre 1972, huit terroristes palestiniens, représentant le groupe Septembre noir, ont fait irruption dans le village olympique à Munich, en tuant deux membres de l’équipe d’Israël et en prenant neuf otages, et ce à seulement une vingtaine de kilomètres de Dachau, l’un des camps d’extermination les plus horriblement célèbres du régime nazi. Dans la bataille qui a suivi, les neuf otages israéliens ont été tués, tout comme cinq des terroristes et un policier.

Pendant 34 heures, les Jeux olympiques ont été suspendus, alors qu’une messe a été organisée dans le stade principal, en hommage aux victimes. En réponse à cette attaque, les Jeux ont continué grâce, ou à cause, de l’insistance du président du CIO, Avery Brundage.

En page 2 du JDD, dans sa chronique, René Barjavel écrit : « Plus encore que le sang et la chair répandus, ce qu’il y a de monstrueux dans les événements de Munich, c’est l’insondable épaisseur de leur imbécillité. Des tueurs se prenant pour des héros – mais n’est-ce pas souvent la même chose ? – sautent le mur pour aller kidnapper des athlètes désarmés. Les présidents et les ministres s’affolent, se téléphonent, se donnent des conseils qu’ils ne suivent pas, renâclent, acceptent, refusent, mentent. La police au front de bélier règle la situation en tuant tout le monde. Pendant que les familles sanglotent, M. Brundage déclare : “Les Jeux continuent, comptez vos billes.” Olympien… »

Le crime abject une fois perpétré, fallait-il donc arrêter les Jeux ? Jean Eskenazi, plume avisée, dit oui ! Il note : « Dieu pardonne au superbe, mais punit l’homicide. Quand l’esprit quitte les Jeux, ils n’ont plus de raison d’être. Si j’ai admiré ces JO pendant onze jours radieux, je ne les ai jamais aimés. C’était des Jeux de nouveaux riches. Leur gigantisme a introduit trop de chevaux de Troie. Ils ne sont plus que le tremplin rêvé pour ceux qui veulent attirer l’attention sur des problèmes politiques que les instances responsables n’ont pas su résoudre. »

C’est ainsi que les Jeux de Munich expiaient lourdement leur péché d’orgueil. Ils s’annonçaient les plus merveilleux et ils furent les plus ratés de l’Histoire. D’autant que s’ajoutait au tableau déjà très sombre une « affaire » avec deux athlètes américains qui, sur le podium du 400 mètres, affichaient désinvolture et mépris. Le CIO décidait de les bouter hors des Jeux. Furieux, certains Noirs de l’équipe américaine menaçaient de partir. On craignait le pire. Par chance, la passion s’effaça devant la raison.

Les Jeux de Munich s’annonçaient les plus merveilleux et ils furent les plus ratés de l’Histoire

À la « Une » du JDD, une photo montre le président Pompidou prenant paternellement par le bras le jeune Guy Drut, médaillé d’argent sur 110 mètres haies, et lui souffler : « Vous avez bien fait plaisir aux Français en leur apportant la seule médaille en athlétisme. » Et le président de bien préciser que la politique sportive française ne doit pas viser, comme dans certains pays, la recherche systématique de champions, « mais de tendre à donner à la masse des Français le goût du sport et de l’effort » .

Ah, les années Pompidou, quand l’essentiel était encore et d’abord de participer.

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Le jdd à travers ses «unes» - dimanche  7 septembre 1969 : piaf et bourvil, deux destins hors norme.

Le 7 septembre 1969, le Journal du dimanche présente les bonnes feuilles d’un livre-témoignage sur Édith Piaf, décédée six ans plus tôt, et s'intéresse au tournage de « L'Étalon », pour lequel Bourvil « s'est fait raser le crâne » - en réalité, l'acteur est atteint d'un cancer.

Le JDD à travers ses «Unes» - Dimanche  17 août 2003 : la chaleur mortelle

Été 2003 : une canicule meurtrière frappe la France. Le Journal du dimanche chronique ce drame et ses répercussions politiques.

Les archives du JDD - 10 août 2008 : la guerre russo-géorgienne et les JO de Pékin

La guerre russo-géorgienne, qui fait le gros titre du JDD en ce dimanche 10 août 2008, semblait inéluctable, d’autant que la Russie est devenue une puissance imprévisible avec une politique pour le moins opaque.

Les archives du JDD - 5 août 1900 : L’Irak envahit le Koweït

Août 1900 : Saddam Hussein lance l’élite de son armée à l’assaut de l’émirat. En seulement quatre heures, la petite armée koweïtienne est balayée.

Les archives du JDD - 29 juillet 2024 : La crise de Suez

En 1956, Nasser nationalise le canal de Suez, provoquant une crise internationale. Cette décision stratégique entraîne des tensions entre l'Égypte, les puissances coloniales et l'Union soviétique, marquant la fin de l'influence coloniale en Égypte et l'émergence des Casques bleus de l'ONU.

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Anneaux olympiques: «Anne Hidalgo, les Jeux olympiques et paralympiques ne vous appartiennent pas !»

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FIGAROVOX/TRIBUNE - Dans une tribune collective, à l’initiative du député Renaissance Sylvain Maillard, 77 élus de la capitale (Renaissance et Modem) appellent Anne Hidalgo à consulter les Parisiens sur l'héritage des Jeux olympiques et paralympique.

Il est indéniable que les Jeux olympiques et  paralympiques de Paris 2024  resteront comme une des meilleures éditions depuis un siècle. Alors que beaucoup – y compris au sein de la mairie de Paris – se faisaient les prophètes d'un échec, les Jeux ont été la vitrine de toute la richesse que recèle notre pays.

Vitrine d'abord de la beauté de notre capitale, avec une  cérémonie d'ouverture  mémorable le long de la Seine et des sites de compétition exceptionnels, place de la Concorde, au Grand Palais ou encore au château de Versailles. Avec un public enthousiaste qui a été au rendez-vous et un record de billets vendus toutes éditions confondues, 8,7 millions. Avec, bien sûr, des performances sportives exceptionnelles, et un record de médailles pour la France. Mais aussi, avec un dispositif sécuritaire impeccable et une capacité accrue des transports en commun qui ont contribué de façon décisive à la réussite de ces Jeux.  

Tous ces succès constituent avant tout une réussite collective. Elle est celle du comité d'organisation, qui a su conduire du premier au dernier jour ce projet titanesque. Des autorités et des services de l'État, de la région, de la municipalité, qui ont mis les moyens de réaliser les ambitions affichées. Des athlètes qui ont su comme toujours se dépasser et offrir des moments d'histoire à un public conquis. Des  45.000 bénévoles  qui ont, pendant deux mois, accompli un travail de tous les instants.

Il aurait été salutaire que cet esprit collectif perdure. Pourtant dès avant la fin de ces Jeux, la maire de Paris a fait le choix de rompre avec cet esprit, en annonçant unilatéralement le maintien des  anneaux olympiques  sur la tour Eiffel. Outre l'illégalité de la décision – leur accrochage avait été autorisé à titre temporaire par la loi du 19 mai 2023 –, le symbole que représente l'œuvre de Gustave Eiffel pour notre pays et notre ville ne saurait être altéré par la décision d'une seule.

Au-delà, nous, élus de Paris, plaidons pour que l'héritage des Jeux olympiques et paralympiques fasse l'objet d'une large consultation des Parisiens. Que ce soit sur le volet matériel – maintien de la vasque olympique aux Tuileries, meilleur accès aux terrains de sport parisiens – ou sur le volet immatériel – accroissement du  dispositif sécuritaire , de l'offre de transports et soutien à la nouvelle génération sportive (valide et en situation de handicap).

Pour faire vivre l'esprit olympique et paralympique, il faut être capable d'écouter et de suivre l'intérêt général !

Les signataires :

- Sylvain Maillard, député de Paris et Président de Renaissance Paris, à l’initiative de cette tribune.

- Pierre Baty, conseiller régional d'Île-de-France et président du MoDem Paris

- Maud Gatel, présidente du groupe MoDem et Indépendants au Conseil de Paris

- Delphine Burkli, maire du IX e arrondissement

- Olivia Grégoire, députée de Paris et vice-présidente de Renaissance Paris

- Astrid Panosyan-Bouvet, députée de Paris

- David Amiel, député de Paris

- Benjamin Haddad, député de Paris

- Sandro Gozi, député européen

- Julien Bargeton, conseiller régional d'Île-de-France

- Pierre Casanova, conseiller de Paris (V e )

- Séverine de Compreignac, conseillère de Paris (VI e )

- Alexis Govciyan, conseiller de Paris (IX e )

- Maud Lelièvre, conseillère de Paris (IX e )

- Béatrice Lecouturier, conseillère de Paris (XVI e )

- Hanna Sebbah, conseillère de Paris (XVI e )

- Iris Berthomier, conseillère d'arrondissement (VI e ) et déléguée territoriale du MoDem Paris

- Édouard Civel, premier adjoint du V e arrondissement

- Nicolas Cour, maire adjoint du IX e arrondissement

- Jean-Pierre Plagnard, maire adjoint du IX e arrondissement

- Carole Hoogstoel, conseillère d'arrondissement (V e )

- Chang Hua Peng, conseiller d'arrondissement (XIII e )

- Joséphine Missoffe, conseillère d'arrondissement (XVI e )

- Bertrand Lavaud, conseiller d'arrondissement (XVII e )

- Kolia Bénié, conseillère d'arrondissement (XIX e )

- Stanislas Guerini, ancien ministre

- Clément Beaune, ancien ministre, vice-président de Renaissance Paris

- Fanta Berete, ancienne députée, Membre du Comité Politique de Renaissance Paris

- Clara Chassaniol, ancienne députée, Membre du Comité Politique de Renaissance Paris

- Pierre Lhommé, secrétaire général délégué de Renaissance Paris

- Hugo Kunstlinger, trésorier délégué de Renaissance Paris

- Bertrand Hellion, responsable du Comité Local Renaissance de Paris Centre

- Anne Vicher, responsable du Comité Local Renaissance de Paris V e

- Mireille Faton, responsable du Comité Local Renaissance de Paris VI e

- Valérie Levy, responsable du Comité Local Renaissance de Paris VII e

- Erwan Leclerc, responsable du Comité Local Renaissance de Paris VIII e

- Fabrice Taratte responsable du Comité Local Renaissance de Paris IX e 

- Mathias Brugere, responsable du Comité Local Renaissance Paris X e

- Antoine Gastinel, responsable du Comité Local Renaissance de Paris XI e

- David Ouzilou, responsable du Comité Local Renaissance de Paris XII e

- Léo Allaire, responsable du Comité Local Renaissance Paris XIII e

- Lynda Aba, responsable du Comité Local Renaissance Paris XIV e

- Isabelle Riviere, responsable du Comité Local Renaissance de Paris XV e

- Farès Goucha, responsable du Comité Local Renaissance de Paris XVI e

- Corinne Picaut, responsable du Comité Local Renaissance de Paris XVIII e

- Christophe Lomonte, responsable du Comité Local Renaissance de Paris XIX e

- Mohamad Gassama, responsable du Comité Local Renaissance de Paris XX e

- Liliana Capelle, membre du comité politique de Renaissance Paris

- Elise Fajgeles, membre du comité politique de Renaissance Paris

- Guillain Gilliot, responsable des Jeunes Avec Macron de Paris

- Hélène Hautval, membre du comité politique de Renaissance Paris

- Amaury Hoymans, membre du comité politique de Renaissance Paris

- Sophie Javary, membre du comité politique de Renaissance Paris

- Antoine Lesieur, Membre du comité politique de Renaissance Paris

- Florence de Massol, Membre du comité politique de Renaissance Paris

- Nicolas Mansier, Membre du comité politique de Renaissance Paris

- Alexandre Molina, Membre du comité politique de Renaissance Paris

- Noan Nguyen, Membre du comité politique de Renaissance Paris

- Patrick Olson, Membre du comité politique de Renaissance Paris

- Olivier Ponsoye, Membre du comité politique de Renaissance Paris

- Sophie Roche, Membre du comité politique de Renaissance Paris

- Nicolas Scarbonchi, Membre du comité politique de Renaissance Paris

- Christine Ye, membre du comité politique de Renaissance Paris

- Damien Verbiguié, animateur du MoDem Paris V e

- Marc Laloux, animateur du MoDem Paris VII e

- Jean-Baptiste Houriez, animateur du MoDem Paris X e

- Samia Brahimi, animatrice du MoDem Paris XI e

- Jean-Marie Taphoureau, animateur du MoDem Paris XII e

- Karel Nemecek, animateur du MoDem Paris XIII e

- Alixe Bizet, animatrice du MoDem Paris XIV e

- Arnold Bornet, animateur du MoDem Paris XV e

- Olivia Leboyer, animatrice du MoDem Paris XVI e

- Godefroy Lehideux, animateur du MoDem Paris XVII e

- Jules Pasquier, président des Jeunes Démocrates Paris et animateur du MoDem Paris XVIII e

- Bruno Gas, animateur du MoDem Paris XX e

- Ingrid Leddet, membre du bureau du MoDem Paris

- Frédérick Getton, membre du Bureau du MoDem Paris.

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Babar et la Vieille Dame

le 05/09/2024 à 13:58

C'est surtout que la tour Eiffel ne lui appartient pas.

le 05/09/2024 à 13:15

Plutôt que de payer des royalties au CIO, Mme Hidalgo devrait supprimer un des anneaux et se faire sponsoriser par Audi. Sa ville en quasi faillite va en effet avoir très vite besoin de recettes supplémentaires.

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Mort à 33 ans dans d'atroces circonstances de l'athlète Rebecca Cheptegei, qui venait de participer au JO de Paris 2024

Mort à 33 ans dans d'atroces circonstances de l'athlète Rebecca Cheptegei, qui venait de participer au JO de Paris 2024

Publié le 05/09/2024 à 11:28

Ce jeudi 5 septembre, le Comité olympique ougandais a annoncé le décès de Rebecca Cheptegei. Il y a quatre jours, la marathonienne de 33 ans a été brûlée vive par un homme présenté comme son compagnon.

Le monde de l’athlétisme est sous le choc. Ce jeudi 5 septembre, Rebecca Cheptegei, participante au marathon des JO de Paris 2024, est décédée des suites de ses blessures, quatre jours après qu'un homme présenté comme son compagnon l'a immolée par le feu. Son décès a été confirmé par Donald Rukare, président du Comité olympique ougandais, dans un message publié sur le réseau social X. "Nous avons appris le triste décès de notre athlète olympique Rebecca Cheptegei à la suite d'une violente agression de son petit ami. Que son âme repose en paix. Nous condamnons fermement la violence contre les femmes. Il s'agit d'un acte lâche et insensé qui a conduit à la perte d'une grande athlète. Son héritage continuera de perdurer."

Rebecca Cheptegei brûlée vive après une dispute conjugale

Rebecca Cheptegei avait été hospitalisée dans un "état critique" après avoir été brûlée à "plus de 80%" , avaient indiqué les médecins du Moi Teaching and Referral Hospital, à Eldoret, au Kenya. Le principal suspect, Dickson Ndiema Marangach, aurait "déversé de l’essence sur Rebecca avant de mettre le feu" , indique un rapport de police consulté par l’AFP. Les faits se seraient produits au domicile de la marathonienne et en présence de ses deux petites filles âgées de 9 et 11 ans. Le rapport de police présente Rebecca Cheptegei et Dickson Ndiema Maranagach comme "un couple qui avait constamment des disputes" . "Le couple a été entendu en train de se disputer à l’extérieur de leur maison. Pendant l’altercation, le petit ami a été vu en train de verser un liquide sur la femme avant de la brûler" , a indiqué Jeremiah ole Kosiom, le commandant de police du comté de Trans Nzoia.

Rebecca Cheptegei avait participé aux Jeux olympiques de Paris

Mercredi, un membre du personnel de l’hôpital avait affirmé à l’AFP que l’état de Rebecca Cheptegei s’était aggravé en raison d’une "infection bactérienne de septicémie" due à "de graves blessures à l’estomac et à la partie inférieure du corps". "Tous ses organes ont cessé de fonctionner la nuit dernière" , a confirmé un médecin. Âgée de 33 ans, Rebecca Cheptegei était arrivée 44e au marathon des JO de Paris 2024. Il y a deux ans, la jeune femme avait été sacrée championne du monde de course en montagne. Elle avait également remporté la médaille de bronze sur 5 000 m aux Jeux mondiaux militaires d’été de 2011.

We have learnt of the sad passing on of our Olympic athlete Rebecca Cheptegei OLY following a vicious attack by her boyfriend. May her gentle soul rest in peace and we strongly condemn violence against women. This was a cowardly and senseless act that has led to the loss of a… pic.twitter.com/V8Mog3oMOX — Donald Rukare (@drukare) September 5, 2024

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Mort d'une athlète, ayant participé aux Jeux olympiques de Paris, dans de terribles circonstances

Par Mathieu D'Hondt · Publié aujourd'hui à 11h30

L'athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, décédée à l'âge de 33 ans

Une athlète olympique est décédée dans des conditions dramatiques.  

C'est un drame terrible.

L'athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, qui avait participé au marathon des Jeux olympiques de Paris , est décédée à l'âge de 33 ans. La défunte a succombé à ses blessures après avoir été gravement brûlée par un homme, présenté par les médias locaux comme son compagnon.

Brûlée par son compagnon, la marathonienne Rebecca Cheptegei est morte à l'âge de 33 ans

C'est le président du Comité olympique ougandais, Donald Rukare, qui a annoncé la terrible nouvelle ce jeudi 5 septembre sur le réseau social X, déplorant « un acte lâche et insensé  ».

Capture d'écran d'un message du président du Comité olympique ougandais, Donald Rukare, qui annonce le décès de l'athlète Rebecca Cheptegei

« Nous avons appris le triste décès de notre athlète olympique Rebecca Cheptegei suite à une violente agression de son petit ami. Que son âme repose en paix et nous condamnons fermement la violence contre les femmes » (Donald Rukare)

Selon la presse ougandaise, Rebecca Cheptegei - qui avait bouclé le marathon des Jeux à la 44 ème position - avait été brûlée à 75% par son compagnon, le dimanche 1 er septembre, alors qu'elle se trouvait dans l'ouest du Kenya. Pour une raison encore inconnue, l'homme l'avait aspergée d'essence avant de l' immoler en présence de ses enfants.

Soignée depuis au sein du Moi Teaching and Referral Hospital (MTRH) de la ville d'Eldoret, Rebecca Cheptegei est finalement décédée après avoir « développé une infection bactérienne de septicémie », croit savoir l'AFP.

L'athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, décédée à l'âge de 33 ans

Selon les premiers éléments du rapport de police, le suspect, Dickson Ndiema Marangach, aurait d'abord pénétré dans le domicile de sa compagne, alors qu'elle se trouvait à l'église pour la messe dominicale. Rebecca Cheptegei vivait avec sa sœur et ses enfants dans cette propriété, située à Endebess, à une vingtaine de kilomètres de la frontière ougandaise, depuis qu'elle avait choisi de s'entraîner au Kenya.

À son retour de l'église, elle serait tombée nez à nez avec le suspect qui l'aurait ensuite arrosée d' essence avant de la brûler vive, sous le regard apeuré des enfants de l'athlète, deux fillettes âgées de 9 et 11 ans. Toujours selon le rapport, des témoins ont raconté que le couple « avait constamment des disputes familiales ».

Née le 22 février 1991, Rebecca Cheptegei était une athlète complète, spécialiste des courses de fond. Elle avait notamment remporté le titre de championne d'Ouganda du 10 000 mètres à Kampala, en juillet 2016.

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Au sujet de l'auteur : Mathieu D'Hondt

Évoluant dans la presse web depuis l’époque où celle-ci n’en était encore qu’à ses balbutiements, Mathieu est un journaliste autodidacte et l’un de nos principaux rédacteurs. Naviguant entre les news généralistes et les contenus plus décalés, sa plume s’efforce d’innover dans la forme sans jamais sacrifier le fond. Au-delà de l’actualité, son travail s’intéresse autant à l’histoire qu’aux questions environnementales et témoigne d’une certaine sensibilité à la cause animale.

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  1. PDF Les Jeux olympiques, un enjeu mondial

    Ce sujet d'étude présente la particularité d'aborder les Jeux olympiques en suivant plusieurs axes de réflexion, les considérant d'abord comme une compétition sportive originale (origine à la fois ancienne et moderne, ampleur exceptionnelle, respect des valeurs qui y sont normalement liées : excellence, amitié, respect) mais intégrant aussi d'au...

  2. Enseignement de spécialité Éducation physique, pratiques et culture

    Dissertation sur un sujet général. Dans leur histoire, les jeux olympiques et les grands événements sportifs mondiaux ont été plusieurs fois instrumentalisés à des fins de propagande politique mais aussi à des fins de revendication des droits de l'homme. Commentez et illustrez cette affirmation en vous appuyant sur vos connaissances.

  3. Sujet d'étude au choix: Les Jeux olympiques, un enjeu ...

    Problématique Ce sujet d'étude présente la particularité d'aborder les Jeux olympiques en suivant plusieurs axes de réflexion, les considérant d'abord comme une compétition sportive originale (origine à la fois ancienne et moderne, ampleur exceptionnelle, respect des valeurs qui y sont normalement liées : excellence ...

  4. Olympisme et littérature Ou comment le jeu dans le sport permet-il d'av

    jeux Olympiques intéressent le monde entier et obtiennent les meilleurs taux d'audience de la télévision au niveau international. Il ne faut pas sous-estimer la portée individuelle et sociale du sport.

  5. Le sujet de l'épreuve de spécialité EPPCS de Terminale

    Pour la première journée du Bac 2023, l'épreuve de spécialité EPPCS se compose d'une dissertation sur le thème des Jeux Olympiques et Paralympiques. La seconde partie de l'épreuve...

  6. Enseignement de spécialité Éducation physique, pratiques et culture

    Première partie : dissertation sur un sujet général (1 sujet) Sujet 1. Tony Estanguet, président du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques, a déclaré, lors du lancement de la semaine olympique paralympique en 2021 : « À Paris 2024, l'objectif auquel nous tenons le plus, c'est celui de mettre plus de sport dans la vie des gens.

  7. BACCALAURÉAT GÉNÉRAL

    Le candidat traite le sujet suivant : . Dissertation. Les Jeux Olympiques et Paralympiques sont-ils révélateurs d'enjeux politiques et égalitaires ? DEUXIÈME PARTIE. Le candidat traite un sujet au choix parmi les sujets 1 et 2. Il précise sur la copie le numéro du sujet choisi. SUJET 1. situation . euve d'av. gie du spor.

  8. BACCALAURÉAT GÉNÉRAL

    Coupe du monde de rugby : « Les Boks peuvent devenir le point de ralliement de la nation », estime la presse sud-africaine. Document 2. Un athlète japonais et son guide, lors des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020. Document 3. Le sport, vecteur de lien social et rôle éducatif, archives 2012.

  9. Les Jeux Olympiques

    Les Jeux Olympiques sont les premiers événements étudiés en HGGSP lors de votre spécialité de première. Mais qu'apportent-ils et quels sont leurs enjeux principaux ? Les Jeux Olympiques permettent le développement du rayonnement des États au niveau sportif. Comprendre la géopolitique.

  10. BACCALAURÉAT GÉNÉRAL

    Le candidat traite le sujet suivant : . Dissertation . « Les Jeux Paralympiques sont l'événement le plus transformateur au monde […]. Paris 2024, le gouvernement français, la Ville de Paris et nos amis du Comité Paralympique et Sportif Français sont engagés dans la création d'une société plus inclusive.

  11. Epreuve type brevet

    Stéphanie Coudurier - GRD Collège - vous propose une épreuve type brevet autour des JO de Tokyo. Les thèmes abordés étant : forces et mouvement, atomes/ions et molécules, énergie électrique. Vous trouverez en pièce jointe le sujet téléchargeable au format word et PDF.

  12. PDF Sujet d'étude : Les Jeux olympiques, un enjeu mondial

    Sujet d'étude : Les Jeux olympiques, un enjeu mondial Nés au VIII° siècle avant JC, les Jeux olympiques réunissaient les différentes cités grecques à Olympie pour des compétitions hippiques et athlétiques.

  13. Bac 2024 : le sujet olympique d'éducation physique (EPPCS) pour les

    Voici les sujets tombés à l'étranger pour les lycéens scolarisés à l'étranger pour vous permettre de réviser : Epreuve d'EPPCS - Bac 2024 - Jour 1 - Centres de l'étranger. Extrait du sujet et...

  14. Les Jeux Olympiques à l'honneur du sujet de l'essai n°4

    Voici la consigne du quatrième sujet de l'essai de Sciences Po Paris : [Pour rappel, vous trouvez tous les sujets ici] Vous avez été tiré au sort pour prononcer un discours lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques ou paralympiques de Paris en 2024. Rédigez ce discours.

  15. PDF LES JEUX OLYMPIQUES, ENJEUX DES RELATIONS INTERNATIONALES

    Jeux olympiques, à maximiser leurs chances. Alors qu'en Belgique on craignait une dilution de la suprématie gymnique au contact d'autres sports où le pays brillerait moins, l'internationalisation des Jeux montre de nombreux exemples de spécialisations nationales. Depuis la préférence américaine pour le patinage de vitesse en groupe ...

  16. Fiche débat

    En lien avec son engagement dans les Jeux de Paris 2024, l'USEP propose cette fiche débat pour accompagner les enseignants lors des rencontres sportives associatives afin de faire vivre aux jeunes les valeurs de l'olympisme et du paralympisme.

  17. Jeux Olympiques et paralympiques 2024 : des jeux plus durables

    Cela évitera l'émission de plus de 4500 tonnes de CO2. Après les Jeux Olympiques et paralympiques, elle pourra chauffer et rafraîchir 600 000 m2 de bureaux et logements. Cocher : "Utiliser des sites pré-existants". S'appuyer sur 95% des sites existants comme le stade de France, le Grand Palais, Paris Défense Arena, Roland Garros permet de ...

  18. Les 10 principaux enjeux des JO 2024

    Réponse en 10 points. 1-L'attractivité de la France. Les chiffres positifs du tourisme 2017 viennent masquer des difficultés systémiques propres au tourisme français et identifiées dans le dernier rapport de l'Institut Montaigne sur le sujet. Paris pourrait profiter des Jeux Olympiques pour renforcer durablement son attractivité.

  19. Jeux Olympique

    Page 1 sur 11. T8 - LES JEUX OLYMPIQUES, UN ENJEU MONDIAL - 4 HEURES. - BO : Les jeux Olympiques sont abordés en tant que compétition sportive, en rappelant leur origine et leur finalité première. On montre qu'ils constituent aussi un enjeu géopolitique, économique et médiatique mondial.

  20. Quels enjeux derrière les Jeux Olympiques de Paris 2024

    L'image des péniches des délégations olympiques naviguant sur la Seine, réaménagée pour accueillir les spectateurs, a déjà fait le tour du monde. Autre exemple, Paris veut se faire fer de lance de jeux durables, en plaçant les mobilités vertes au cœur de son projet pour 2024.

  21. Les jeux olympiques dissertation

    Les jeux olympiques, une compétition mondiale très apprécie des amateurs sportifs depuis leur création. Un jeu sportif où chacun va se dépasser afin d'atteindre la médaille d'or. Or, au fil des années, certain prétendraient que : « les jeux olympiques sont pervertis pas l'argent ». Ce qui laisse sous entendre qu'ils auraient ...

  22. PDF SUJET JO Paris 2024

    Réaliser deux logos, un statique ET un dynamique, pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024, à partir des recherches dessinées précédemment. Utiliser des couleurs de votre choix et les titres « Paris » et

  23. PINDARE : Dissertation sur les jeux Olympiques

    Archélaüs, pour transporter en quelque sorte l'Élide en Macédoine, fit célébrer les solennités olympiques à Dium, au pied du mont Olympe de Macédoine, comme Ulpianus, scholiaste de Démosthène, nous l'apprend dans son discours : Peri Parapresbeias, où il dit au sujet de Philippe : Olumpia epoiei, et au sujet d'Archélaüs : Ta ...

  24. Les archives du JDD

    En septembre 1972, huit terroristes palestiniens ont tué des membres de l'équipe d'Israël pendant les Jeux olympiques de Munich. Voilà cinq jours, le 5 septembre 1972, huit terroristes ...

  25. Laurence de Charette: «Les Jeux olympiques, un manifeste antiwoke»

    Laurence de Charette: «Les Jeux olympiques, un manifeste antiwoke». Laurence de Charette. Jean-Christophe MARMARA. LE BLOC-NOTES - Si la France entière a salué les Jeux, et renoué, durant ...

  26. Anneaux olympiques: «Anne Hidalgo, les Jeux Olympiques et Paralympiques

    Il est indéniable que les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 resteront comme une des meilleures éditions depuis un siècle. Alors que beaucoup - y compris au sein de la mairie de ...

  27. Jeux paralympiques

    Après sa médaille d'argent sur le 100 m, Timothée Adolphe a poussé un coup de gueule contre les « programmes complètement absurdes » des Jeux paralympiques, ce jeudi 5 septembre.

  28. Lyon est-elle passée à côté des jeux Olympiques 2024

    Sur le même sujet. en lecture Lyon est-elle passée à côté des jeux Olympiques 2024 ? 2:42 JO d'hiver 2030: la mairie de Lyon "tout à fait d'accord pour adapter" l'événement "à des ...

  29. Rebecca Cheptegei avait participé aux Jeux olympiques de Paris

    Rebecca Cheptegei avait participé aux Jeux olympiques de Paris. Mercredi, un membre du personnel de l'hôpital avait affirmé à l'AFP que l'état de Rebecca Cheptegei s'était aggravé ...

  30. Mort d'une athlète, ayant participé aux Jeux olympiques de Paris, dans

    Une athlète olympique est décédée dans des conditions dramatiques. C'est un drame terrible. L'athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, qui avait participé au marathon des Jeux olympiques de Paris, est décédée à l'âge de 33 ans. La défunte a succombé à ses blessures après avoir été gravement brûlée par un homme, présenté par les médias locaux comme son compagnon.